APP stage libéral

                                              Analyse de Situation Professionnelle

 Florent Veyrat-Masson          

Promotion 2022-25, 1ère année, stage n°1

Soins Individuel ou Collectifs sur des Lieux de Vie.

Description de la situation :

Nous sommes à la deuxième semaine de mon stage, le mercredi 16 novembre. Nous nous rendons au domicile de madame E âgée de 75 ans, ancienne infirmière dans un service de gastro-entérologie. Elle fait appel au cabinet infirmier depuis 2 mois pour un ulcère à l’arrière mollet. Une gestion personnelle de la patiente à fait apparaître un autre ulcère plus important sur le tibia.

Lorsque nous arrivons au domicile de madame E, nous remarquons que les bandes UrgoK2 posées la veille ne sont plus là malgré notre demande de les garder jusqu’à notre arrivée. L’ulcère situé à l’arrière du mollet évolue bien, la cicatrisation est presque finie. Celui situé sur le tibia reste chargé de fibrine malgré un nettoyage et l’application d’un tulle gras. Deux nouveaux ulcères plus petits mais plus profonds on fait leurs apparitions.                                                                                                                                      Nous demandons donc à la patiente si elle s’est occupée elle-même de sa jambe où si elle s’est grattée. Elle nous dit que non et que les bandes mises en place l’on fait extrêmement souffrir. Elle demande la remise en place de ses anciennes bandes prescrites par le médecin. L’infirmière explique à madame E qu’il faut qu’elle garde ces bandes jusqu’à notre arrivée et essaie de la convaincre à mettre les bandes UgoK2. Elle a prescrit ces bandes selon l’article R4312-10 du code de la santé publique, dans l’intérêt de  la patiente et dû à l’expérience par l’utilisation de celles-ci avec d’autres patients. Les infirmières ayant le droit de prescription sur la pose de bandage de contention selon l’article R4311-1 du code de la santé publique, ces bandes étant plus efficaces selon ma référente. Madame E refuse et nous respectons sont droit selon la loi du 4 mars 2002. Nous mettons en place les anciennes bandes et nous partons. Nous contactons ensuite le médecin pour qu’il puisse la contacter pour appuyer le choix des infirmières.

Formulation du questionnement.

On peut donc se demander pourquoi certains patients ne nous font pas confiances ? Pourquoi ne peut-on pas imposer un traitement à un patient même si c’est le plus efficace ?                             Mais surtout comment convaincre un patient de changer de traitement et qui peut nous appuyer dans nos choix ?

Analyse de la situation : hypothèse et théorie.

Mon hypothèse est que madame E gratte autour de ses plaies et déplace les bandes de contention ce qui favorise la formation de nouveaux ulcères. Elle ne nous fait pas assez confiance dû à son expérience d’ancienne infirmière où seul un médecin pouvait prescrire. Elle ne fait peut-être plus confiance à personne à la suite de la durée de ce soin qui l’a fait constamment souffrir.

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