Analyse de stage s3 chir orthopédique
Rapport de stage : Analyse de stage s3 chir orthopédique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Shannon Renard • 15 Janvier 2017 • Rapport de stage • 1 570 Mots (7 Pages) • 1 160 Vues
Je vais vous présenter une analyse de pratique vécue lors de mon troisième stage du semestre 3. La situation se déroule à l’hôpital B et relate l’ablation d’un drain de Redon que j’ai effectué au près d’un patient sous la surveillance de l’infirmière. Dans un premier temps je vais présenter le contexte puis je vais décrire la situation choisie, ensuite je tenterai de l'analyser afin d'y apporter une conclusion.
Mon stage se déroule au sein de l’hôpital B, qui est un établissement de court séjour adulte qui allie activités d’excellence et soins de proximité avec un service d’accueil des urgences Ses activités très spécialisées en font un hôpital attractif sur le plan national : addictologie, cancérologie, chirurgie maxillo-faciale, chirurgie orthopédique et traumatologique, prise en charge des maladies de l’appareil digestif, chirurgie colorectale, chirurgie hépato-pancréato-biliaire, endoscopie, hépatologie, pancréato-gastroentérologie, gastro-entérologie et assistance nutritive), gériatrie, gynécologie obstétrique, imagerie, et médecine nucléaire, médecine interne, néonatalogie, neurochirurgie, neuroradiologie interventionnelle, orl, prise en charge des polytraumatisés, réanimations, SMUR.. Avec une capacité d’accueil de 431 lits et 34 places de jour, ainsi que 16 salles d’opération.
Je suis affectée au sein du service de chirurgie orthopédique, qui est situé au troisième étage de l’hôpital. Ce service est divisé en 4 antennes, qui accueillent chacune de 10 à 14 patients. Chaque jour une infirmière (IDE), et une aide-soignante (AS) sont assignées à une antenne. Mon planning suit le roulement de mon infirmière référent. Les patients peuvent être admis au sein du service :
- pour une chirurgie issue des urgences chirurgicales programmable dans le temps en fonction du degré de gravités
- des suites d’une chirurgie décidé post bloc opératoire
- une entrée pour une chirurgie programmée dans le temps
Leurs âges sont basés sur une moyenne de 40 ans, allant de l’adolescent à la personne âgée.
La situation se déroule lors de ma deuxième semaine de stage. Il s’agit pour moi d‘effectuer l’ablation de drain de Redon aspiratif chez une patiente, Madame V. Madame V à était transférée dans notre service par les Urgences. Elle est passée au bloc opératoire il y à 3 jours pour une fracture des lombaires L1 et L2 après avoir fait une tentative de suicide par défenestration. Madame V. a 24 ans, et n’a pas d’antécédent médical.
Il est 10h30, je vérifie la prescription médicale, qui indique l’ablation du drain de Redon aspiratif à ce jour, Jour 3 (J0 correspondant au jour de l'opération) et la quantification du recueil du drain. Je prépare le matériel nécessaire sur mon chariot, à savoir des gants à usage unique, des gants stériles, un bistouri, du sérum physiologique, une solution hydro alcoolique (SHA), un pansement, un kit stérile contenant des compresses, une pince, un ciseau, un champ ; une boite objet piquant tranchant coupant (OPTC), un sac poubelle jaune pour les liquides biologique, et un sac poubelle noir. Je me dirige dans la chambre de Mme V, je lui explique que je vais procéder à l’ablation de son drain de Redon, ainsi que le processus du soin, je l'informe également que c’est un acte qui peut être douloureux. La patiente me donne son accord, et m’indique quelle a eu mal toute la nuit et jusqu'à maintenant, au niveau de son bassin ; je la rassure alors en lui précisant que je pourrais la soulager grâce à des antalgiques d'après sa prescription médicale. J’installe la patiente confortablement dans son lit et le met à ma hauteur. Je me frictionne les mains avec du SHA. Je mets en place le matériel après avoir vérifié les dates de péremption et l’intégrité des emballages. Je me frictionne à nouveau les mains avec du SHA, puis enfile les gants non stérile à usage unique. J’ôte le pansement et le jette dans le sac jaune, j’observe l’aspect de l’orifice de sortie du drain de Redon, et quantifie le niveau de sérosités et de sang écoulés (ici 70 ml) et je retire mes gants. Je me lave à nouveau les mains avec du SHA, et mets cette fois-ci les gants stériles. Je nettoie la plaie suturée et l’orifice du drain à l’aide des compresses et du sérum physiologique. Je saisie le nœud du premier fil à l’aide de la pince stérile et tire légèrement pour soulever et décoller le fil de la peau, je coupe le fil à ras. Je préviens Madame V que je vais tirer le drain pour le retirer, puis je tire le drain doucement. Je procède à une seconde asepsie de la peau, et met un pansement légèrement compressif sur la cicatrice. Je retire mes gants, élimine les déchets contaminés. Je demande à la patiente si ça n’a pas été trop douloureux, elle me répond que c’était supportable. Je dis à Madame V d’essayé de se reposer ainsi lui dit que si la douleur persiste, qu’elle n’hésite pas a sonner, afin de réévaluer la situation. Arrivée dans le poste de soin, je nettoie mon chariot et je procède à la transmission ciblé de ce soin en précisant la quantité et l’aspect des sérosités recueillies, l’aspect du point de ponction, le nombre de fils enlevés et le ressenti du patient.
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