Analyse stage SSPI infirmier

Description de la situation :

Mon stage se déroule dans une clinique privée situé en Province, et plus particulièrement en service de bloc / salle de réveil. C’est ma troisième semaine de stage. La situation se déroule en milieu de matinée.

Le service de chirurgie orthopédique nous appelle en nous disant qu’une patiente hurle de douleur dû à son intervention d’hallux valgus et que rien ne peut la soulager et qu’un brancardier était en train de la faire descendre au bloc pour montrer les pieds au chirurgien.

On entend dans les couloirs les cris d’une intensité telle que tout le personnel se regarde surpris.

Il n’y avait plus que deux infirmières de salle de réveil, une aide-soignante jeune diplômée et moi-même.

En attendant le médecin anesthésiste pour qu’il lui puisse faire une anesthésie et soulager la douleur au niveau du pied je suis avec l’aide-soignante pour essayer de la réassurer.

Dès l’arrivée du brancard, je m’approche de la patiente dans la salle de réveil et l’AS nous nous proposons d’y aller.

Je me présente, ma collègue également mais la patiente n’avait pas l’air de nous écouter ; elle criait, pleurait en sanglot et ne faisait que bouger en tendant ses mains vers ses pieds en disant qu’elle avait mal et qu’elle n’en pouvait plus.

J’ai demandé à l’aide-soignante d’aller voir s’il y avait le médecin anesthésiste en salle pour lui dire de venir le plus rapidement possible.

Le médecin anesthésiste arrive au bout de cinq longues minutes qui me paraissaient interminable avec la patiente dans cet état de détresse.

J’étais en tête à tête avec la patiente et je lui dis : « je comprends que vous ayez mal, mais on va essayer une technique de respiration qui va vous permettre de vous calmer et d’aller mieux. Vous allez donc inspirer et expirer calmement, essayer de souffler » je continue à mettre ma main sur son épaule et de lui caresser. Elle avait l’air d’être moins douloureuse.

Puis le médecin anesthésiste arrive avec l’AS qui s’installent. Nous étions trois sur la patiente : l’aide-soignante qui lui tenait la main et moi-même continuons à faire les exercices de respiration.

Le médecin fait une anesthésie locorégionale au niveau du pied gauche avec une seringue.

On a essayé de détourner l’attention car lorsque le médecin à injecté le produit (ce qui est désagréable) la patiente s’est tordue de douleur.

Nous avons donc essayé de la tenir avec un minimum de délicatesse et d’hausser le ton pour qu’elle puisse entendre et se focaliser sur ma voix et celle de l’AS.

Le médecin lui a expliqué qu’au bout de trois minutes elle ne sentira pratiquement plus aucune douleur et qu’elle allait passer au bloc pour que le chirurgien puisse voir son pied douloureux.

Effectivement au bout de quelques minutes la dame se sentait mieux elle nous a remercié avec une larme à l’œil et un petit sourire.

Le médecin anesthésiste nous a remercié à l’AS et à moi-même et nous a chuchotés plus loin qu’il existe beaucoup de syndromes méditerranéens.

La

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