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Psychologie générale

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Par   •  9 Janvier 2023  •  Dissertation  •  1 665 Mots (7 Pages)  •  354 Vues

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DEVOIR CNFDI

PSCHYCOLOGIE GENERAL

REF : 418.0517

        

L’introspection relève de la psychologie en première personne, c’est-à-dire de nous-même ; Elle représente notre propre analyse intérieure. Le symbole même de cette forme d’analyse tient dans la célèbre phrase de Socrate « Connais-toi toi-même », nous permettant de nous évaluer, nous juger par l’étude de nos désirs et nos pulsions. Ce procédé pour le moins sage permet d’apprendre de nos émotions et de nos réactions à ces dernières, cheminant vers notre équilibre intérieur afin d’atteindre le bien-être.

Pour autant, l’introspection soulève une certaine difficulté puisqu’elle induit que nous portons cette analyse sur nous même à l’instant où se déroule les évènements. Dès lors, mon analyse n’est-elle pas faussée par mon environnement, mon état de fatigue, ou bien encore mon état émotionnel ? Suis-je capable de discernement dans mon jugement ? Puis-je observer mon comportement sans être sous l’influence de ce dernier ? Cette prise de recul « dans le feu de l’action » me parait bien compliquée ; Il est à mon sens bien difficile d’être acteur et observateur de la situation.

Dans la limite du raisonnable, puisque je me connais moi-même l’introspection est l’utilisation de schémas déjà vécus et identifiés me permettant de réagir à une situation dans l’instant T, ou elle peut sans doute m’apporter simplement la réponse que je suis sous l’influence d’une émotion ou d’une situation et qu’il me faut prendre un peu de distance pour en mesurer l’impact et aviser de la conduite à suivre (mais il est dès lors question de rétrospection).

Bien

Qu’est-ce que la conjecture ?

         -Opinion fondée sur des probabilités, des apparences.

La conjecture, qui trouve son origine et son sens dans la supposition, est une notion qui intervient en psychologie en deuxième personne. Cette dernière intervient  dans la connaissance que nous pensons avoir d’autrui par le biais de théories analogiques, par projection sur l’autre de la connaissance intérieure que nous avons de nous-même. Cette notion inclut en postulat une forte connaissance de nous-même, objective et juste, mais est-ce toujours le cas ? J’y émets quelques doutes. Notre support d’analyse est dès lors fragile, probablement faussé par cette connaissance que nous pensons avoir de nous-même et à laquelle nous nous référons comme vérité pour atteindre la connaissance de l’autre ; Mais nous y reviendrons.

oui

        Pour émettre notre opinion, établir notre analyse, nous devons faire appel à nos souvenirs. L’analyse de nos expériences passées, de nos émotions antérieures nous permettent d’échafauder notre postulat mais il sera alors emplit de subjectivité.  En effet, nos souvenirs sont une transformation de la réalité vécu par chacun et leurs évocations s’avèrent à la fois plus riche et plus pauvre. Pourquoi plus pauvre ? Parce que le souvenir que nous gardons d’un évènement est nettoyé de ce que nous ne souhaitons pas garder en mémoire. Les détails qui nous ont paru insignifiants, tels que des paroles, des actes, gestes ou expressions de visage, lieux, se sont effacés appauvrissant le souvenir d’un moment vécu pour en faire notre propre réalité.

Cette notion de souvenir plus pauvre est paradoxalement ce qui le rend plus riche. Je m’explique :

Lors de l’évocation d’un souvenir, l’essentiel est préservé. Lorsque je parle d’essentiel, je ne parle pas de l’essentiel du moment vécu mais l’essentiel pour nous de ce moment. Dès lors, ce qui est préservé donne du crédit à  notre vision d’une situation, primant la qualité de l’information sauvegardée au dépend de la quantité. Ainsi mon souvenir est une transposition dans le temps de mon ressenti et un indice de compréhension de moi me permettant lors de son évocation de pouvoir l’analyser lorsque j’utilise la rétrospection.

oui

        Maintenant que l’ensemble des cartes sont posées, revenons sur cette analyse de nous-même à laquelle nous nous référons comme vérité pour atteindre la connaissance de l’autre. Comme nous l’avons très brièvement évoqué auparavant, il est question d’analogie dont la définition basique est la suivante :

        - Ressemblance établie par l’esprit, par association d’idées.

Dans le principe de la méthode analogique de la psychologie en deuxième personne, je suppose que l‘autre est un autre moi, que je peux comprendre et analyser par référence à mes propres expériences et ressentis. Nous avons déjà établi les limites et les dangers de cette méthode fondant l’opinion sur des apparences extérieures et pour lesquels nous nous référons à nos propres expériences, nos propres émotions par le biais de déduction, de transpositions. Prenons quelques exemples pour illustrer nos propos.

J’avais l’habitude lorsque j’étais enfants de me terrer dans le silence lorsqu’un évènement de la vie avait eu raison de mon ego et de ma confiance en moi. Si mon frère me vexait par des paroles tels que « maman t’as trouvé dans une poubelle » ou encore « maman me préfère à toi » qui pouvait parfois semer le doute dans mon esprit (et si c’était vrai ?), je me retranchais inlassablement dans ma zone de confort silencieuse sans plaintes extérieures. Mon silence était donc le signe que je ne me sentais pas bien sur le plan émotionnel et que quelque chose me faisait souffrir. Lorsque je suis devenue mère à mon tour il était essentiel dans ma réalité que mes enfants se sentent à l’aise dans notre communication afin de ne pas laisser s’installer des blessures qui pouvaient être rapidement résolu. Sur le papier mon plan était parfait, à un détail près : mon fils ainé n’est pas un bavard et se terre dans le silence où il y trouve son bien-être. Si j’ai acquis ce principe aujourd’hui, j’ai pendant des années cherché ce qui le faisait souffrir, où se trouvait le souci puisque sur le plan extérieur, par son isolement et son silence, il me renvoyait à mes propres blessures.

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