Projet professionnel AES

Projet professionnel.

Pendant longtemps, à savoir trois ans sans études, la formation d’accompagnatrice éducative est apparue comme une révélation, mais aussi une évidence dans mon parcours de vie.

En effet, après de nombreuses recherches afin de trouver un métier qui me corresponde, à savoir, un métier qui pourrait allier mon envie d’accompagner et d’aider mais aussi ma volonté de travailler avec des adultes et personnes âgées ou vieillissantes et plus précisément avec des adultes souffrant de troubles psychiatriques; le métier d’AES m’a semblé être la meilleure des options.

Cette formation me paraît correspondre à ce que je recherche car non seulement, elle me permettrait d’obtenir un diplôme reconnu de l’État mais elle est aussi en elle même enrichissante et se déroule dans un cadre idéal puisque nous sommes accompagné(e)s par des professionnels pouvant nous aiguiller et répondre à nos interrogations. De plus, les personnes suivant la formation AES avec moi, sont inspirantes, de par leurs expériences mais aussi leur vécu qu’elles n’hésitent pas à partager.

Ces conditions réunies me donnent envie d’en apprendre toujours plus.

Grâce à cela, je peux aussi espérer rencontrer des personnes de divers horizons et donc de découvrir différents points de vue, différentes façon d’appréhender, de travailler et de comprendre, ce qui me permet un enrichissement personnel certain. Selon moi, cette formation me donnerait également l’occasion, grâce notamment au travail d’équipe, aux stages mais aussi au personnel formateur d’appréhender correctement ce métier tout en apprenant de nouvelles choses et en accroissant mes connaissances.

Suite à l’atelier photos fait en classe, je suis confortée dans l’idée que le métier d’AES est avant tout un métier basé sur la relation personne aidée/ personne aidante et sur ce lien en constante création. Effectivement, lors de cet exercice, je me suis retrouvée dans les point soulevés par le reste de la classe, à savoir, entre autre : l’accompagnement, l’empathie, la force, le courage mais aussi l’épanouissement.

A mon sens l’AES nécessite de s’adapter aux personnes aidées tout en analysant le contexte dans lequel elles évoluent: leurs situations, leurs besoins..., afin de définir ensemble le champs des actions possibles et donc d’échanger , de collaborer et enfin de pouvoir conseiller au mieux les personnes concernées.

Il nécessite aussi des exigences qui se définissent, pour moi, par des connaissances médicales, sociales et psychiques, de l’empathie,du travail d’équipe, une ouverture d’esprit, d’être avenant et organisée et enfin d’avoir une certaine force mentale et physique.

A ceci s’ajoutent quelques contraintes non négligeables telles que : des horaires parfois éprouvants, beaucoup d’investissement émotionnel, du stress, une peur constante de faire des erreurs car elles auront souvent voir obligatoirement des répercussions sur la personne aidée.

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