Projet Professionnel

I) De «　pas d’entraineur　» à la notion de　«　staff　»

Le sport de haut niveau s’est transformé ces 20 dernières années grâce d’une forte médiatisation. Désormais, les sportifs professionnels s’entrainent tous les jours voire plusieurs fois par jour. La tâche de l’entraineur a été divisé, il y a dans chaque club professionnel un préparateur physique, un préparateur mental, un spécialiste vidéo, un staff médical...

Cette diversification des métiers est dans le but d’obtenir des meilleures performances. Maintenant, l’entraineur sportif doit maitriser de nouveaux paramètres comme gérer un staff ou la nouvelle technologie telle que la cryogénie.

C’est assez difficile de parler de l’évolution du métier d’entraineur car il peut être différent suivant les sports, donc on va détailler l’évolution de ce métier dans le rugby mais il y a bien sur de grandes similitudes entre tous les sports.

1) Des «　joueurs-entraineurs　»

Dans les années 60, les joueurs de rugby s’entrainait que 2 fois par semaine et il n’y avait pas d’entraineur.

Même en sélection nationale ce sont les joueurs qui se chargeaient de l’entraînement.

Il y avait un comité de sélection qui confiait ensuite la gestion des entraînements aux joueurs, ils choisissaient souvent les étudiants ou professeurs en éducation physique. Avant que le rugby devienne professionnel, les joueurs avaient un emploi hors du rugby ce qui composait des équipes où des avocats, médecins, ouvriers ou encore magasiniers jouaient ensemble. Mais dans le livre « Lois et mœurs du rugby », le joueur Fabien Galthié a vécu le passage au professionnalisme mais il explique que les joueurs amateurs recevaient quelques « enveloppe ». C’est le début du professionnalisme et également pour les professeurs d’EPS qui ne sont pas encore considéré comme entraineur sportif.

2) Le rôle des professeurs d’EPS

Les profs d’EPS ont pris le pouvoir en imposant une démarche d’entraînement, et en introduisant la formation d’entraîneur. Encore aujourd’hui, une majorité des entraineurs sont des anciens professeurs de sport. Ainsi, les futurs entraîneurs pouvaient avoir des références pédagogiques et méthodologiques pour faire des programmes d’entraînement…

Il y a donc un entraineur par équipe.

La notion de staff fut initiée au milieu des années 80, par l’équipe de France. Le travail d’entraineur a était divisé en 3 parties. Il y avait un entraîneur pour les avants, un pour les arrières et un préparateur physique. De même, les clubs ont acquis au fur et à mesure leur staff. Mais l’évolution ne s’est pas arrêter la. Notamment à cause de la professionnalisation du sport qui nécessite des spécialistes dans d’autres domaines pour atteindre la haute performance. Dorénavant l’entraineur sportif doit ne plus gérer un groupe de joueur mais il doit savoir déléguer ses responsabilités à un staff.

3) L'entretien avec un professionnel

On a pu questionner un entraineur de gymnastique exerçant depuis 5ans. Il a suffit le cursus universitaire et il a obtenu une licence d'entrainement sportif et un master de préparation physique. Mais il a du également passer des diplôme supplémentaire tel que des diplômes dédéraux de moniteur 1er et 2ème degré. Il nous a expliqué qu'effectivement il est difficile de vivre de son métier. Mais il permet d'avoir des relations au sein de la ville. Par contre, on lui a demandé si être une femme était préjudiciable. Il nous dit que être une femme n'est pas un obstacle même si on ne compte très peu de femme entraineuse. Il lui posa des questions également sur l'évolution du métier, il nous dit que le métier n'a pas évolué fondamentalement mais que les compétences et des connaissance sont de plus en plus importantes avec une concurence plus importante. Donc il nous a fait comprendre que pour pratiquer ce métier il ne valait mieux pas compter ses heures,être motivé, ne pas se reposer sur ces acquis et surtout rechercher l'excellence. Le professionalisme a considérablement changé ce métier car les exigences sont plus importantes.

II) Le professionnalisme et ses conséquences

1) Les mouvements entrainant la professionnalisation du sport

Les réformes de Maurice Herzog

L'état créée un corps de techniciens spécialisés pour le monde sportif. Le nombre de Conseillers Techniques Sportifs créés à la fin de la IV° République en 1958 est considérablement augmenté et dès 1962 les Directeurs techniques nationaux (DTN), "techniciens supérieurs possédant autorité et compétences" , sont mis à la disposition de chaque fédération délégataire. Chargés de "penser leur sport de la base au sommet ils sont un atout considérable pour replacer la France à son rang. En 1973, on dénombre 19 DTN assistés de 91 entraîneurs nationaux et 650 Conseillers techniques régionaux ou départementaux.

Conjointement à l'apparition des cadres d'État, la loi de 1963 qui vise la réglementation de la profession d'éducateur physique et son arrêté d'application de 1965 qui fixe la liste des titres de qualification ouvre la voie à un renouvellement et une plus grande professionnalisation de l'encadrement sportif. Parallèlement on assiste à la création et la mise en place progressive des Brevets d'État . Ces créations se poursuivent dans les années qui suivent pour aboutir le 15 juin 1972 à la création d'un brevet d'état en trois degré pour chaque spécialité sportive

Loi Mazeaud[

La loi Mazeaud tente d'achever le travail par une loi d'orientation reprenant l'ensemble du dispositif précédent et y apportant des éléments nouveaux.. La mise en place d'une politique nationale de détection du sport de haut-niveau avec la généralisation des expériences sport-études et enfin la création d'un nouvel établissement national supérieur issu de la fusion de l'École normale supérieure d'éducation physique (ENSEPS) et de l'Institut national des sport (INS) : l'Institut national du sport et de l'éducation physique (INSEP). Cet établissement poursuit trois missions à travers trois départements : la préparation des

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