Comment le stress a-t-il un impact sur la réussite ou l’échec scolaire ?
Recherche de Documents : Comment le stress a-t-il un impact sur la réussite ou l’échec scolaire ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Orangepassion • 17 Décembre 2012 • 3 553 Mots (15 Pages) • 2 595 Vues
1
Comment le stress a-t-il un impact sur la réussite ou l’échec scolaire ?
UE03 : Méthodologie du travail universitaire
Groupe TD15 du Mercredi 10H30-12H30
Collages de mots autour du thème du stress
2
Année 2011-2012 Université Toulouse II le Mirail
Synthèse des points importants abordés
L'étude de l'impact du stress ne peut pas se faire sans un positionnement préalable à celui-ci : une vision plutôt biologique (Selye, 1936) ou cognitive (Kelly, 1993).
En dépassant le problème d'opérationnalisation du stress, on peut ainsi étudier son impact sur différentes étapes de l'évaluation d'une situation (traitement de l'information et mémoire) qui entrent en jeu lors d'un examen.
Grâce aux expériences de Cadet (2003), on peut constater que le stress simplifie le traitement de l'information mais peut aussi le réduire, la réponse amenée sera plus ou moins stéréotypée.
Pour ce qui est de la mémoire, le centre d'études sur le stress humain (résultats publiés en Décembre 2011) constate qu'il y a un niveau optimal de stress (mesuré grâce à un niveau d'hormones présentes dans le sang) qui amène notre capacité de mémoire au maximum.
Pour réduire les effets négatifs du stress, l'anxiété, les étudiants peuvent adopter des stratégies d’ajustement, mais, même si elles sont majoritairement fonctionnelles, certains étudiants répondent au stress par la fuite et entraîne une plus grande probabilité à l'échec scolaire.
Mais nous aurions pu également étudier l'impact du stress sur d'autres mécanismes utilisés lors des examens (la pondération d'indices, la retranscription claire des idées, l'attention...).
Mots clés : coping – stress – mémoire – traitement de l’information
3
Table des matières
Introduction.................................................................................... 4
I) Le traitement de l’information.................................................... 5
II) Le rôle de la mémoire dans une situation de stress ................... 7
III) La stratégie d’ajustement ou le coping .................................... 8
Conclusion ................................................................................... 10
Bibliographie ............................................................................... 12
Evaluation de l’Unité d’Enseignement ........................................ 13
4
Introduction
Le facteur du stress peut être considéré différemment selon les théories, qu'elles soient biologiques, cognitives, ou transactionnelles. Selon Selye, médecin, qui établit sa théorie grâce aux travaux de Cannon, physiologiste, le stress est à considérer comme un Syndrome Général d'Adaptation. Sa théorie est purement biologique. Pour lui, l'organisme tend à être équilibré, tolère les modifications de cet équilibre mais fonctionne en homéostasie. Le stress est donc une réponse organique, activée lorsque la sollicitation est excessive, permettant l'adaptation. Ainsi, ce Syndrome Général d'Adaptation (SGA) comporte 3 étapes :
- l'alarme : l'équilibre de l'organisme est altéré passivement (phase choc) puis ce dernier mobilise les ressources nécessaires à l'adaptation (phase contre-choc)
- la résistance : la phase de contre-choc s'accentue, c'est à dire la mise en place de moyens de défense actifs
- l'épuisement (existe ou non selon la gravité du SGA) : reproduit les réactions physiques de la phase choc longtemps après le déclenchement du SGA, même lorsque l'agent agressif n'est plus là.
Pour le modèle biologique de Selye, le stress est visible par la concentration de certaines hormones dans le sang (comme l'adrénaline...) et dépend entièrement de facteurs internes gérés par le système hypothalamo-hypophyso-surrénalien. Le stress est ici une réaction non spécifique de l'individu.
La vision du stress de Kelly est plus centrée sur l'influence des pensées et actes cognitifs, et plus spécialement le rôle de l'interprétation personnelle. Selon sa théorie des constructions personnelles, le stress est le résultat de l'évaluation cognitive de l'évènement par le sujet. Pour cette théorie cognitive, le sujet est toujours dans l'anticipation de l'événement. Il possède un système de construction interne hiérarchisé et réagit aux événements par répétition. Le stress apparaît lorsqu'il n'y a pas cohérence entre la construction de l'évènement en cours (l'anticipation) et le système hiérarchisé qu'il possède déjà (grâce à l'accumulation des évaluations passées). Dans ces considérations premières, et encore aujourd’hui, le stress est vu comme lié à la vie, il n'est pas un fait profondément négatif pour le sujet. A contrario, l'anxiété est assimilée à une inquiétude mais avec un accroissement des troubles physiologiques (sudation, rythme cardiaque et respiratoire élevé, jambes dérobées...) et des conséquences psychologiques. L'anxiété scolaire est du à la peur du changement : des apprentissages innovants et difficiles créent une sensation d'insécurité pour le sujet.
Pour nous, le stress est une émotion intense déclenchée le plus souvent par un évènement et constituée de douleurs physiques, pouvant être matérialisées par des manifestations sur le corps plus ou moins marquées selon la personne et son organisme (maux de tête, problème de sommeil,
5
troubles digestifs…) ainsi que des douleurs psychiques, internes pouvant ressortir par exemple à travers une dépression, un excès de colère, une incapacité de réflexion…Nous pensons que les raisons et causes du stress sont propres à chacun.
Le stress est un facteur plus important que ce que l’on ne veut admettre. Il est présent chaque jour à nos côtés, y compris hors du domaine scolaire. Il nous a
...