En quoi le COVID-19 a-t-il impacté le lien social ?
Discours : En quoi le COVID-19 a-t-il impacté le lien social ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar pascacale12 • 11 Mai 2022 • Discours • 2 685 Mots (11 Pages) • 499 Vues
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Le COVID-19 s'est transformé en une crise mondiale, évoluant à une vitesse et une échelle sans précédent. Elle a créé un impératif universel pour les gouvernements et les organisations, qui doivent prendre des mesures immédiates pour protéger leurs populations. C'est désormais le plus grand événement mondial de notre vie. En tant que tel, il modifie actuellement les attitudes et les comportements humains et oblige les organisations à réagir. Toutefois, la nécessité de réagir ne s'arrêtera pas lorsque la menace immédiate du virus s'estompera. Le COVID-19 a changé à jamais l'expérience d'être un client, un employé, un citoyen et un humain. Qu'est-ce qui aura changé dans notre façon de penser ? Comment cela affectera-t-il la façon dont nous concevons, communiquons, construisons et gérons les expériences dont les gens ont besoin et qu'ils veulent ? En bref, quel a été l’impact de cette crise sanitaire sur nos vie ? [SOMMAIRE]
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01 Les pandémies sont réelles et peuvent affecter profondément nos vies : le coût de la confiance
Décider ce que l’on doit faire, notamment pour des choix importants comme les vacances, le lieu de résidence ou de travail, devient un processus plus angoissant. De nombreux achats sont reportés. Par conséquent, le risque est moins toléré et le confort des habitudes plus apprécié. La confiance s’érode, bien qu’elle n’ait jamais été aussi nécessaire.
Les gens reportent leurs décisions d'achat dans de nombreuses catégories en raison de l'incertitude, et cela continuera après que la menace immédiate se soit dissipée. En Chine, les ventes d'or et d'argent, par exemple, ont chuté de 41,1 % en janvier et février 2020, en glissement annuel. Une mentalité attentiste va alors régner, et elle affectera de nombreux secteurs.
Le bruit et les paroles de chacun en sont une des principales causes. Il y a en effet beaucoup d'informations sur le COVID-19, et de la spéculation. Ainsi, les entreprises qui, dans leur communication de marque, ne font que des signaux de vertu au sujet du COVID-19 en paieront le prix. Certaines compagnies aériennes, par exemple, proposaient encore pendant la crise des offres de vols pour mai/juin sans faire référence à l'incertitude.
Les marques établies qui gèrent bien la crise gagnent ainsi en stature et en valeur. Le risque est moins tolérable pour la plupart des gens.
Ensuite, le COVID-19 a impacté la confiance de la population dans le sens ou beaucoup ne croient plus en l’État et en le monde, et croient par exemple à des théories du complot. Beaucoup considèrent en effet que le COVID-19 a été créé en laboratoire dans le but de limiter les libertés du peuple et de glisser rapidement dans une dictature mondiale. Cette théorie croit également que cette maladie est inoffensive, ce qui exmplique que les perosnnes croyant en cela aient refusé de porter le masque par exemple.
De plus, dans la suite de cette théorie, beaucoup croient que le vaccin a été créé dans d’autres buts que celui de nous soigner et refusent ainsi catégoriquement de le prendre. Cependant, d’autres ne le veulent pas simplement car ils ont peur des effets secondaires, mais dans tous les cas, cela signifie que la confiance dans le gouvernement a été éronée.
Enfin, de nouveaux cercles sociaux peuvent aussi apparaître en fonction de l'attitude à l'égard du risque. Par exemple, certaines personnes préféreront fréquenter des personnes qui partagent les mêmes attitudes prudentes ou intrépides. L'assurance devient ainsi très importante, mais seulement si l'on a confiance en ses performances. L'individualisme pourrait s'accroître avec l'adoption par un plus grand nombre de personnes d'une politique du "tout pour soi".
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02 La soudaine accélération d’une tendance vieille de 25 ans : le siècle du virtuel
Ensuite, un autre impact sur le lien social causé par la pandémie du COVID-19 a été la soudaine accélération d’une tendance vieille de 25 ans, et l’arrivée du siècle du virtuel.
En effet, le passage forcé, au pire de la pandémie, au travail, à la consommation et à la vie sociale virtuels a entraîné un nouveau transfert massif vers le virtuel dans de nombreux domaines. Celui-ci a touché les façons de communiquer dans la formation, le travail, les transactions et la consommation. Tout le monde a été impacté. L'adoption du digital par ceux qui ne l' avaient pas encore fait a lui aussi accéléré.
Le COVID-19 est en effet le catalyseur qui a permis aux retardataires de se connecter en ligne de manière permanente. Ayant fait l'investissement en efforts et ayant pris de nouvelles habitudes, beaucoup ne reviendront pas en arrière par la suite. Cependant, certains, peut-être beaucoup, se sont sentis et se sentent mal à l'aise de devoir passer au virtuel. Le travail à domicile n'est pas une habitude pour la majorité, puisque tout le monde ne travaille pas virtuellement. L'utilisation de la vidéo peut en effet être inconfortable avec distractions gênantes tels que des enfants en arrière-plan, des chiens qui aboient ou des cheveux en bataille. Mais elle se développe rapidement. C’est pourquoi Microsoft Teams a connu une augmentation de plus de 500 % des appels et des conférences en Chine entre janvier et la mi-mars.
De plus, tout le monde n'était et n’est toujours pas équipé de la technologie adéquate pour participer virtuellement. Il se peut aussi qu'il y ait un fossé ou une fracture virtuelle entre les générations. Quoi qu'il en soit, l'aptitude à s'investir pleinement dans le travail vidéo va devenir une compétence cruciale que tous n’ont pas pu et ne pourront pas maîtriser rapidement.
Le haut débit et la 5G sont également devenus essentiels à la vie de la plupart des gens après que leur utilité ait été testée durant la quarantaine. Il est vrai qu’en une seule journée, à la mi-mars, l'utilisation d'Internet en Italie, où le pays était fermé, a augmenté de 30 %.
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