ADS stage en ehpad
Rapport de stage : ADS stage en ehpad. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar celia.mrgt • 6 Janvier 2023 • Rapport de stage • 1 956 Mots (8 Pages) • 1 068 Vues
IFSI Avicenne-Jean-Verdier
Analyse de situation n°7
Stage du semestre 4
Du 10 octobre au 16 décembre
EHPAD
Accompagnement en fin de vie
Rendu le 03/01/2023
Célia Margot
2020-2023
Monsieur Yousfi
Sommaire:
- Introduction Page 1
- La phase descriptive Page 2 et 3
- Questionnement Page 3
- La phase d’analyse Page 3 et 4
- Conclusion Page 5
- Bibliographie
Introduction:
Je suis actuellement étudiante en troisième année en soins infirmiers à l’ifsi de Jean-Verdier-Avicenne à Bobigny.
Dans le cadre de cette formation , j’ai effectué mon stage dans un Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (Ehpad) du 10 octobre au 16 décembre 2022.
L’établissement est situé dans le département de la Seine-Saint-Denis.
L’établissement a pour rôle d’accompagner les personnes fragiles et vulnérables.
Il a une capacité d’accueil de 112 lits composé de deux étages avec une multititude de professionnels qui prennent en soin les résidents: médecins coordicanteurs, médecins généraliste, cadre de santé, infirmier(e)s, aides soignant(e)s, psychologue, psychomotricienne... ainsi que tous les stagiaires.
Pour valider ce stage, je suis amenée à vous présenter une situation professionnelle vécue lors du stage, j’ai ainsi choisi une situation d’accompagnement en fin de vie.
J’ai choisi cette situation car je l’ai trouvée très intéressante à analyser et qu’elle m’a beaucoup questionnée et touchée sur ma pratique et ma posture en tant que future infirmière.
Dans une première partie, je vais décrire la situation en utilisant la méthode QQOQCP (Qui, Quoi, Où, Comment, Combien et Pourquoi) et enfin en deuxième partie je conclurai en expliquant ce que je changerai pour améliorer ce qu’il s’est passé et comment j’aurai pu faire pour mieux gérer la situation.
[pic 1]
La phase descriptive:
Cette situation se déroule sur une période d’une semaine au milieu de ma période de stage, Mme B, 90 ans en phase terminale de son cancer du colon, est entrée dans l’établissement pour un accompagnement en fin de vie, elle reste alitée.
Elle est originaire de banlieue parisienne et sa fille s’est intaillé en Bretagne, ce qui attriste beaucoup mme B de ne pas la voir régulièrement.
Le lundi matin, je remarque que madame B a beaucoup de mal à s’alimenter, elle a des nausées et se plaint de vertiges.
Dans la journée, son état s’aggrave, elle n’est plus capable de s’exprimer alors je mets en place une alternative pour communiquer avec elle en lui posant des questions fermées et en lui proposant de mettre un doigt levé pour répondre positivement ou de le baisser pour répondre négativement.
Je viens régulièrement la voir pour effectuer des surveillances (état clinique, paramètres vitaux...), son état restait sable.
Le lendemain j’étais de repos, je revenais en stage que le jeudi alors je fais les transmissions écrites et orales pour bien informer la relève de l’état de santé qui s’aggrave de madame B.
Le jeudi matin, selon les transmissions son état de santé se serait aggravé la veille en fin de journée,
je remarque en entrant dans sa chambre que madame B est polypnée, je décide de contrôler ses paramètres vitaux et en effet la résidente était tachycarde avec une hypotension ainsi qu’une baisse de saturation qui commence à être inquiétant.
Je sors de la chambre, j’informe l’infirmier de son état, il me rappelle que dans un accompagnement en fin de vie, les soins effectués sont essentiellement pour son confort, alors il décide de la mettre sous oxygéne.
Je viens régulièrement effectuer des surveillances, puis plus le temps passe plus je remarque que madame B est souriante lorsque je rentre dans sa chambre, au fur et à mesure nous créons une relation soignant/soigné de confiance, elle me faisait part de ses inquiétudes sur la mort et sur son envie de revoir sa famille avant la fin.
madame B était très angoissée et à la fois très soulagé de savoir que c’était bientôt la fin car elle me répétait souvent que «ce n’était pas une vie», «qu’avant c’était une femme active et se voir diminuer, c’est compliqué à vivre».
Le vendredi, ma journée est rythmée par les surveillances de ses paramètres vitaux, et sur l’accompagnement à la prise des repas mais peu de résultats satisfaisant.
Vers 19h, madame B reçoit de la visite et nous savions que la fin était proche, sa voisine aussi amie tenait à lui rendre visite une dernière fois, nous avons informé sa fille de l’aggravation de santé.
[pic 2]
Lorsque son ami lui rend visite, je suis dans sa chambre, je fais les surveillances et puis nous commençons à discuter, son amie me raconte son amitié avec mme B, je suis très touchée, je ne sais pas si mme b était vraiment en capacité d’écouter mais j’étais rassuré de ne pas la savoir seule ce soir,
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