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État de Société

Résumé : État de Société. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  20 Juin 2022  •  Résumé  •  2 350 Mots (10 Pages)  •  317 Vues

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Toujours dans le but que tu en saches davantage sur les théories de la personnalité, je t’ai résumé la suite de mes lectures. Je t’expliquerais les dimensions : la structure, le processus, la croissance et le développement et la psychopathologie et le changement de deux nouvelles approches, soit l’approche béhaviorale de Skinner, puis celle de Bandura et de Mischel, l’approche sociocongnitive. Par la suite je te résumerai le chapitre 9 qui décrit les fondements biologiques et le chapitre 14, qui parle de la personnalité et de son contexte. Pour finir, je te proposerai des questions à lesquelles tu pourras répondre suite à ta lecture.

1. Approche béhavioriste : Appelée aussi théorie des apprentissages, les fondements du béhaviorisme sont : les comportements humains observables et les apprentissages faits dans l’environnement. Les recherches scientifiques ont été réalisées en laboratoire, principalement par des analyses faites sur des animaux. D’abord réfléchi par Watson, puis renforci par Pavlov, le béhavioriste fut d’une grande influence pour le milieu de la psychologie, mais également dans l’éducation. Skinner quant à lui a élaboré la théorie du conditionnement opérant, c’est sur celle-ci que je vais te donner plus de détails.

a) La structure : Pour Skinner la structure de la personnalité n’était pas prioritaire, il affirmait tout de même que celle-ci se fonde sur la réponse à un stimuli, un évènement ou une situation. Il s’intéressait aux comportements des pigeons dressés et proposa le concept de conditionnement opérant. Ce concept mit en lumière le fait qu’une réponse, donc, un comportement se fait en fonction de la récompense ou de la punition.

b) Le processus : Ainsi, selon Skinner, le processus de la personnalité est le concept de conditionnement opérant. Il distinguait les comportements observables liés à l’environnement des comportements opérants, qui sont les gestes déclenchés par l’organisme sans avoir de stimuli précis. Le comportement sera augmenté par ce qu’il nomme le renforçateur.  Dans cette logique, l’enfant à qui on donne un bonbon pour avoir fait pipi sur le pot voudra retourner sur le pot pour avoir un autre bonbon. Le retrait d’un stimuli négatif peut également faire office de renforçateur.

c) La croissance et le développement : Ce sont les programmes de renforcement, qui sont proposés pour faire croitre l’individu. En guise d’exemple, on peut penser aux nombreux systèmes de récompense en milieu scolaire. Les programmes de renforcement fixes proposent toujours la même relation entre la réponse et le renforçateur et ceux qui sont variables donnent une relation inconstante. Le principe de punition est à éviter pour ne pas créer de colère et de frustration chez la personne, ainsi le renforcement positif est à favoriser. Skinner explique que l’acquisition des comportements complexes résulte d’un long processus d’apprentissage graduel du comportement attendu, ce qu’il appelle le façonnement ou l’approximation successive.

d) La psychopathologie et le changement : Dans une suite logique, les psychopathologies pour les béhavioristes sont déclenchées pas des environnements malsains. Selon eux, la personne ayant vécu dans un environnement mésadapté développera des comportements déviants. Pour modifier les comportements indésirables, la méthode suggérée est de modifier l’environnement, cette modification occasionnera de nouveaux apprentissages qui permettront à l’individu de corriger ses comportements mésadaptés. Pour les behavioristes les maladies mentales n’expliquent pas les comportements, ceux-ci sont occasionnés par une réponse inadaptée à l’environnement.

2. Approche sociocognitive : La théorie sociocognitive ne place pas l’environnement comme le déterminant principal de la personnalité. Contrairement à la théorie psychanalytique, elle ne contient pas de stades fixes et elle prétend que la personnalité se forge toute la vie durant. Bandura et Mischel sont les précurseurs de cette approche qui accentue l’importance des capacités cognitives. Ils mettent aussi en lumière l’unicité de chacun en lien avec ses capacités à faire une introspection.

a) La structure : Basée sur quatre grands concepts, la structure du sociocongnitivisme est plus étoffée que celle de Skinner. Le premier concept est constitué des habiletés et des compétences de la personne. Les compétences à résoudre des problèmes ou à réfléchir dépendent du contexte de la situation, ce qu’ils ont nommé la spécificité contextuelle. Les compétences acquises dépendent des interactions sociales et des observations. Le deuxième comprend les croyances et les attentes. Ce point fait référence aux objectifs personnels, aux désirs et aux rêves face à l’avenir. En troisième, c’est le concept de soi, et le sentiment d’efficacité personnelle. Lorsque la personne à une bonne perception de ses capacités et qu’elle a confiance en ses aptitudes à gérer une situation, le sentiment d’efficacité personnelle est élevé. Par contre, une faible estime de soi réduira le rendement. En fait, tel que lu dans le livre: « la perception subjective qu’une personne a d’elle-même influe sur son comportement ».1 Enfin, le dernier concept met l’accent sur les normes d’évaluation. L’individu s’autoévalue grâce à ses normes d’évaluation personnelle qu’il s’est créées selon les critères et des croyances qui se sont forgés au fil du temps.  Les quatre éléments structuraux forment ainsi des sous-systèmes de pensées complexes qui sont variables selon les circonstances sociales. La généralisation cognitive forme le schéma de soi, ce qui détermine le traitement de l’information.

b) Le processus : Pour les théoriciens sociocognitivistes, le processus consiste à analyser le rôle du déterminisme réciproque et le système cognitivo-affectif. Le déterminisme réciproque fait allusion à l’interaction des trois facteurs suivant: la personnalité, l’environnement et les comportements. Le sociocognotivisme insiste sur le pouvoir qu’à la personne sur son interprétation des situations. De ce fait, en faisant certains choix, l’individu à la possibilité de modifier son développement personnel. Le système cognitivo-affectif de la personnalité décrit par Mischel, s’explique par l’interconnexion entre les processus cognitifs et affectifs.  Il fait référence également à l’influence de l’environnement social et du contexte sur la manière de réagir de la personne, ainsi les circonstances activant les sous-systèmes créent des réactions variables. La stabilité des comportements versus une situation forme des profils distincts que Mischel a nommés les empreintes comportementales.

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