Socialisation

Socialisation

1. LA SOCIALISATION PRIMAIRE

A-Les instance de la socialisation primaire

• La famille

La famille est là principal instance, la plus importante de la socialisation primaire.

C’est la famille qui initie l’enfant aux apprentissages sociaux élémentaires comme manger seul, s’habiller, à être propre, mais aussi le language. La famille inculque à l’enfant des valeurs qui vont profondément le marquer.

C’est la famille qui fait accéder l’enfant au stade d’être civilisé.

Cela est défendue par Norbert Elias, sociologue du 20ème siècle, pour lui dans toutes les sociétés les individus prennent une certaine distance par rapport à leur nature animal, qui prend plusieurs formes :

• Les êtres humains exercent un certain contrôle sur leur pulsion (sexuel, agressive) mais aussi sur leur nécessité corporel qui se fait maintenant dans une sphère privée.

Serte on mange en public mais il y a des règles qui guident l’alimentation : on ne mange pas n’importe quoi, ni n’importe quand, ni avec n’importe qui, ni n’importe comment car il y a des manières.

C’est la civilisation, c’est dans la famille que l’enfant à repousser ses plussions animal comme les normes lié à l’alimentation, à effectuer ses nécessité corporels dans une pièce privée.

Selon Elias, depuis le 16ème siècle, dans les sociétés occidentales il s’est produit une élévation très rapide du degrés de civilisation.

Il parle alors de civilisation des mœurs ou de progrès de civilisation, cela se traduit par une mise à distance toujours croissante des nécessités corporels ( avec par exemple l’apparition de la fourchette, la création des toilettes, de la salle de bain, et du tabou de la nudité) mais aussi avec un auto-contrôle de plus en plus fort de leur pulsion. (le seuil de tolérance à la violence est de plus en plus faible.)

Les enfants sont de plus en plus différent des adultes : ils se salissent, se roule par terre, ils se battent, ils crient quand ils ne sont pas content…ce que ne font pas les adultes civilisés.

Avec la socialisation des mœurs, la socialisation de l’enfant est de plus en plus longue, car au cours de ses 15 premières années de vie il doit acquérir tout ce que l’humanité a acquérir au cours de plusieurs milliers d’années.

C’est le procès de civilisation qui fait apparaître le sentiment de l’enfance, Philippe Arias fait référence à 2 réalités :

• Les enfants sont une catégorie différente des adultes, qui est redevable d’un traitement spécial.
• Les enfants sont l’objet de l’amour des parents, pour lui cet investissement affectif n’existait pas avant la renaissance car il y avait avant un taux de mortalité très élevé ; les parents étaient donc moins attachés à leur enfant que aujourd’hui. Cette remarque a été très critiqué.

On peut dire qu’il y a 2 versions du sentiment de l’enfant :

• Version douce : des êtres pures et fragiles qui doivent être protégés
• Version dur : des petits sauvages qu’il faut dresser

Selon ces 2 versions, le traitement de l’enfant sera différent.

C’est donc dans la famille que l’enfant accède à la socialisation.

2ème point : BOURDIEU 

L’action de la famille est primordial par la structuration ultérieure de la personnalité. C’est dans la famille que l’individu va acquérir un système de disposition ( ce qui nous pousse à agir, à penser) à partir desquels toutes les expériences de la vie sociale va être interprété.

C’est dans la famille que se forme l’habitus de l’individu.

L’habitus est le système de disposition acquis lors de la socialisation doté d’une cohérence interne relative et qui est au principe des pratiques et des jugements de l’individu (oriente ce que les individus font et ce qu’ils pensent).

Ou plus simple : est l’ensemble des goûts et capacités acquises par l’individu au cours de sa socialisation.

La socialisation familiale a une très grande force :

• DURKHEIM ET ELIAS

Elle intervient dès le début de la vie, où la personnalité est la plus malléable, où l’enfant est le plus passive.

• BERGER ET LOCKMANN

Pour eux, cet forme tient à :

1) L’inévitabilité de la socialisation familiale, elle leur est imposé.

2) Dans un climat affectif ce qui les rend plus réceptif

B-L’hétérogénéité de la socialisation familiale

Tout les membres participent à la socialisation : frère, sœur, grand-parent, oncle..

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