Effet placebo
Étude de cas : Effet placebo. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Cloée Huot • 21 Février 2018 • Étude de cas • 3 662 Mots (15 Pages) • 832 Vues
Psychologie sociale et de la communication
Expérience : l’effet placebo
Introduction :
Thème : L’effet placebo
L’effet placebo est un traitement d'efficacité pharmacologique propre nulle mais agissant, lorsque le sujet pense recevoir un traitement actif, par un mécanisme psychologique ou physiologique. Le médicament placebo ne contient que des composés chimiques neutres ou n’interférant a priori pas avec l'évolution de la maladie.
L'effet placebo a été constaté chez certains patients ou sujets d'expérience par les médecins et chercheurs pour un groupe varié de symptômes et maladie.
Les placebos sont utilisés en recherche médiale dans les groupes contrôlés pour l'évaluation de traitements médicaux. Un médicament efficace est défini par son efficacité supérieure à celle d'un placebo ou par son efficacité supérieure au médicament de référence.
Tout traitement peut cependant à la fois avoir un effet spécifique et un effet placebo (voire nocebo).
L'effet placebo est défini comme l'écart positif (bénéfique) constaté entre le résultat thérapeutique observé lors de l'administration d'un médicament et l'effet thérapeutique prévisible en fonction des données strictes de la pharmacologie.
Cadre théorique :
Les différentes applications de l’effet placebo :
- | La méthode Coué | ) |
La méthode Coué a été mise au point à la fin du XIXème siècle par le pharmacien Emile Coué (1857-1926). Il s'agit d'une méthode d'autosuggestion censée guérir de la maladie par la simple répétition d'une phrase, afin qu'elle se mute en certitude acquise. Ce concept admet que notre subconscient est à l'origine de nos états physiques et mentaux. Dans le cadre de la maladie, on peut donc améliorer son état en imposant à son subconscient une image positive par l'intermédiaire de l'imagination : c'est la pensée positive. | ||
Alors que la science actuelle peine à expliquer l'origine du phénomène homéopathique, on peut, dans une certaine mesure, qualifier l’homéopathie de médecine Placebo. Dans l’homéopathie, on utilise des produits issus de plantes qui subissent des dilutions infinitésimales, méthodes qui consistent à diluer un grand nombre de fois une substance à l’origine dite active. A partir de la 9ème dilution centésimale, aucun moyen connu ne permet de différencier un granule imprégné –réputé actif- d’un granule non imprégné ! D’où la qualification de médecine Placebo, puisqu’elle utilise un produit répondant parfaitement à la définition stricte du mot Placebo : « ne contenant aucune substance active ». | ||
Entre acupuncture, massages, cures thermales et phytothérapie, diverses sortes de disciplines médicales fleurissent et connaissent un véritable engouement. Les médecines alternatives apparaissent comme des thérapeutiques permettant de traiter en douceur leurs troubles fonctionnels chroniques (migraines, insomnie, maux d’estomac), en faisant l’économie des effets secondaires des médicaments. Il est très difficile de savoir si elles sont assimilables à des médecines Placebo, dans la mesure où il est par exemple impossible de réaliser un Placebo de massage. Cependant, l’apport psychologique et la volonté de guérison sont indissociables des médecines douces ou des thérapies manuelles. On peut dans cette mesure les considérer comme des médecines Placebo. | ||
Cette chirurgie consiste à simuler une véritable intervention : on laisse une cicatrice visible qui apporte la preuve au patient qu’il a bien été opéré. Cependant, aucune modification de son anatomie interne n’a été effectuée. L’expérience menée dans un hôpital du Colorado est sans appel : un simulacre d’intervention chirurgicale parvient à améliorer la qualité de vie des personnes souffrant de la maladie de Parkinson. Seule condition : qu’elles soient convaincues de l’authenticité de l’acte… L’effet placebo ne s’arrête pas aux médicaments, s’en ai une autre de se faire opérer, une opération change une personne physiquement et radicalement, mais des personnes se sentent mieux et guérissent après avoir reçu des opérations placebos. Des personnes anesthésiées dans une salle d’opération se sont fait opéré pour de faux et on sur leurs corps des sutures comme s’ils avaient été opérés mais sans procédures médicales. On s’est rendus compte que les personnes ayant reçu la vraie intervention ne se rétablissait pas plus vites que les autres personnes vraiment opérées. Toutes ces études suggèrent qu’on est extrêmement sensible dans le contexte dans lequel on fait les choses Le contexte est le conditionnement à réagir à certains symboles comme un docteur en blouse blanche peut être plus puissant que l’on ne l’imagine Le fait d’être convaincu, sans doute que l’on peut guérir peut être suffisant dans certains cas pour améliorer notre état de santé. | ||
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L’utilisation de Placebo dans la médecine médicamenteuse consiste à substituer un médicament à un autre, dénué de substance active. | ||
La prescription d’un Placebo pur (préparation totalement dénuée de substance active) par un médecin permet de « soigner » des situations pathologiques susceptibles de variations, de guérison, et de rémission spontanée. Cette prescription répond à une demande du patient qui se sentira rassuré : cette confiance accélèrera sa guérison ! | ||
L’utilisation de Placebo comme antalgique (contre la douleur) peut quant à elle se justifier dans le cas où des « substances actives » risqueraient d’interférer avec d’autres traitements médicaux. Enfin, les Placebos sont fréquemment utilisés dans le cadre de la recherche médicale, pour homologuer un médicament « actif ». On réalise alors des essais thérapeutiques comparatifs en confrontant l’efficacité du médicament « test » à celle d’un Placebo. Une telle étude permet de mettre en évidence, si elle existe, l’action pharmacologique de la substance testée. Ainsi, si cette substance obtient de meilleurs résultats que le Placebo, elle peut, après de rigoureuses et multiples vérifications, être mise sur le marché. |
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