Est-on toujours l'étranger de quelqu'un?

Rédaction de français

        Pour réfléchir à cette affirmation qui prétend que l'on est toujours l'étranger de quelqu'un et éventuellement pouvoir la contester, nous allons étudier et définir l'identité à plusieurs échelles comme l'homme et ses sentiments personnels et la société.

        Dans un premier temps, nous allons voir qu'il existe une diversité culturelle qui sépare les hommes en groupes. En effet, les populations des différentes parties du monde n'ont souvent pas la même religion et la même culture. Je pense que la religion d'un individu ou d'un groupe de personnes change leur perception du monde qui les entoure et les différencie donc des autres humains.

Par exemple, dans l'ouvrage Lettres Persanes de Montesquieu, nous pouvons nous rendre compte à quel point les sociétés dans le monde sont différentes (Orient/Occident) et nous pouvons également constater que la perception ainsi que la vision du monde diffère d'une religion, ethnie ou d'un mouvement à un autre.

        Dans un second temps, nous allons traiter les différences qui naissent sur le plan moral à l'échelle d'un individu. Ainsi, chaque humain interprète différemment ce que l'on lui enseigne et ce qu'il sait. Cette vision et opinion personnelle favorise l'identité propre à chacun ainsi que les particularismes.

La littérature, par exemple, favorise ces sentiments personnels. Aucun humain ne comprend un ouvrage de la même manière que ses congénères. Chacun déforme et s'approprie le message qu'a voulu transmettre l'écrivain. Tous les hommes ont une imagination et de la créativité qui leur permet d'élaborer une suite à ce qu'ils lisent ou regardent. Il m'est souvent arrivé d'échanger avec un proche sur un ouvrage, un morceau de musique ou un tableau que nous connaissions, avant de réaliser que notre interprétation est différente.

        A contrario, je pense qu'une société sans identité personnelle et donc sans personnes d'opinion contraires est réalisable.

Ce type de monde est dépeint dans 1984 de George Orwell. Dans cet ouvrage, l'auteur imagine un état fictif effrayant qui contrôle l'ensemble de la société, jusqu'aux sentiments de chaque citoyen, grâce à des règles millimétrées et autoritaires.

        En conclusion, nous pouvons affirmer que l'on est toujours l'étranger de quelqu'un, au-delà de l'apparence physique, car chaque être humain à ses propres connaissances, sa propre origine, sa propre manière de réfléchir et sa propre vision du monde.

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