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N’est-on moral que par intérêt ?

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Par   •  5 Avril 2017  •  Dissertation  •  2 822 Mots (12 Pages)  •  5 852 Vues

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N’est-on moral que par intérêt ?

        La morale et l’intérêt peuvent être liés de différentes façons.

Les pensées de divers philosophes se contredisent sur le sujet de la morale. Selon Aristote, pour l’Homme  vivant dans une société régie par des lois, rien ne peut être plus satisfaisant qu’être morale par devoir.Partant de ce fait, l’Homme est morale pour l’accomplissement de sa satisfaction individuelle.Kant affirme que le devoir appelle les Hommes, indépendamment de ce qu’ils veulent ou non. Le devoir s'impose à l’Homme sans qu’il le cherche, c’est d’ailleurs lui qui donne aux Hommes une notion d’obligation. Selon Kant le devoir ne « paye pas », car l’Homme doit y obéir. De plus quand nous nous demandons si l’Homme est morale que par intérêt, cela fait passer l’Homme pour un être égoïste et chercheur avide de satisfaction, ce qui nous fait penser que l’Homme n’est pas morale au premiers abords.

Nous pouvons alors nous demander si l’Homme est morale pour diverses raisons:L’Homme est il morale seulement pour satisfaire son intérêt ? Mais l’Homme n’est il pas morale pour d’autres raisons?Nous proposons de démontrer dans un premier temps que l’Homme est morale par intérêt, puis nous aborderons l'aspect que l’Homme est morale par devoir, enfin nous serons amenés à nuancer cette interprétation en abordant le fait que la morale de l’Homme le pousse à être altruiste.

        La morale est un ensemble de règles de conduite, considérées comme bonnes de façon absolue ou découlant d'une certaine conception de la vie. les Hommes ne doivent pas obéir aux règles car elles sont justes au bonne mais car elles sont un moyen de l’ordre de la paix et du bonheur.

Les règles établies dans la société, amènent la paix et la satisfaction individuelle qui est consente des conditions sociales.

Les Hommes doivent avoir une compréhension pratique leur propre satisfaction ; qui ne peut exister sans prendre en compte ce qu’il y a autour d’eux. Les règles apparaissent comme les moyens de rendre l’existence la moins pénible possible. Mais les règles non pas de valeur en elles mêmes car elles ne sont pas l’expression de la justice et du bien en soit. Pascal, qui est sceptique dit que les lois ne sont pas nécessaire donc que ce n’est pas un devoir d’y obéir.

Pascal qui est sceptique dit que les lois ne sont pas nécessaire donc que ce n’est pas un devoir d’y obéir.

Pour Pascal, la morale fonctionne comme un moyen, et la satisfaction comme un intérêt, une avantage et plus vaguement du bonheur.

Selon pascal il existe 3 types de personnes dans une société : Il y a le peuple, qui obéit aux lois car il croit quelles sont justes, il les respecte et cela fait prospérer la paix dans la société.Ils croit que les lois sont l'expression de bien en soi. Il a raison d’obéir aux lois, mais il ne sait pas pourquoi il y obéit, mais la raison est toute autre que ce qu’il croit, si il y croit c’est car sinon cela provoquerait une guerre civile. Il pense aussi que ce sont des lois qui apportent le maximum de satisfaction au utilitaires de la loi. Mais toujours selon Pascal, il obéit aux lois car ce sont des lois mais pas parce qu'elles sont justes.Le demi-habile, lui dénonce le bien en soi, le vrai bien, il dit que les lois ne sont pas justes, et qu’elles ne sont pas l'expression du bien en soi, il dénonce et ne fait rien à part amener la guerre.Mais, ne nous attardons pas sur lui.L'habile, lui, sait que les lois ne sont pas justes,comme le demi-habile, mais y obéit (comme le peuple), il donne raison au peuple d'y croire car on ne peut pas connaître la vraie justice et agit dans son intérêt, car s’il avoue la vérité au peuple, il s’expose lui et le peuple a de graves conséquences, malgré qu’il sache que le peuple a tort.Nous pouvons voir dans ces divers exemples que l’Homme réagit et commet des actes en fonction de son Intérêt. En effet l’Homme qui est dans une société dogmatique, fait des choix selon ses préférences, ses rapports sociaux, et son bonheur.Il est difficile de mettre en évidence le contraire, puisque l’Homme a certaines obligations qui sont morales, c’est à dire quelles relèvent de sa conscience personnelle, et qui ne peuvent être appliqués à son insu. Elles sont en rapport avec sa satisfaction. Un Homme qui aide quelqu’un uniquement par intérêt, n’est pas moral.

Tandis qu’un Homme qui aide quelqu’un car cela est bien sans but personnel, et sans intérêt alors c’est moral.

si un Homme fait un acte considéré comme bon,  mais que la raison pour laquelle il agis est dans son propre intérêt,  alors son action n'est pas véritablement morale.Nous ne pouvons pas dire qu’une action est  morale si elle est en vu d’un but personnel, comme gagner de l’agent, ou faire valoir son honneur.Prenons un exemple, un adolescent apporte son aide à une personne âgée qui traverse une rue, et espère avoir une récompense pour avoir effectuer son geste qui lui semple bon et honorable mais surtout moral. Mais, il ne suffit pas de faire quelque chose qui semble moral, pour être quelqu’un de moral.Si son geste est bon, mais son intention ne l’est pas, son acte n’est donc pas moral, mais conforme à la morale.En effet si un Homme aide une personne pour une autre raison que car c’est bien, par exemple en vu d’un avantage alors c’est conforme à la morale mais ce n’est pas moral.En effet une action est conforme a la morale cela apporte des louanges et cela flatte l’ego.

Quand un Homme fait un acte bon en vu de son intérêt, il n’est pas moral, mais agit conformément a la moral.Seul l’intérêt pousse l’Homme à être moral.

        Dans la première partie de ce devoir, nous avons vu que l’Homme est morale pour son propre intérêt, pour accroître le bonheur. Mais il est futile de de penser que l’Homme est réduit à la recherche de sa satisfaction. Mais, ne faut il pas penser que  l’Homme a des devoirs qui les pousse à faire des choses qui ne sont souvent pas voulues ?

        Selon Kant, être bienfaisant est un devoir. Kant distingue non pas les actions mais  les raisons pour lesquelles nous les faisons.

Kant pense que, au départ, tout homme est capable de moralité, et que l’Homme est moral car il est capable de raison.La question de la moralité ne concerne pas l’action elle même, mais elle réside dans la volonté de l’Homme.Il ne suffit pas d’agir pour la morale, il faut avoir la volonté d’agir.

Quand l’Homme est morale « par devoir » selon Kant l’action conforme au devoir est à elle même sa propre fin.L’action est morale seulement si l’Homme fait son devoir parce que c’est son devoir, et c’est la seule raison. Quelque soient les conséquences possibles de son action:L’Homme doit faire son devoir inconditionnellement, donc sans condition.

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