Révisions : Histoire de la psychologie
Cours : Révisions : Histoire de la psychologie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Rémy Marchini • 2 Avril 2021 • Cours • 5 100 Mots (21 Pages) • 453 Vues
Révisions : Histoire de la psychologie.
- ELIZABETH LOFTUS : La technique de « l'enfant perdu dans le centre commercial ». Le but d’Elisabeth Loftus était d’induire, chez les sujets de son expérience, non pas des morceaux de souvenirs, mais une histoire complète. Une de ses amies lui glissa l’idée qu’il existait une expérience vraiment traumatisante pour une jeune enfant : perdre ses parents dans une grand magasin ou un centre commercial. Enthousiaste, le professeur Loftus lança la procédure de recherche et obtint des résultats fascinants. Voilà quel en était le principe : on racontait à des sujets adultes une série d’aventures survenues durant leur enfance ; toutes étaient vraies sauf l’anecdote du centre commercial. Dans cette anecdote, on précisait aux « cobayes » qu’à l’âge de 5 ans ils s’étaient perdus pendant longtemps et avaient été recueillis par une personne âgée. 25 % des sujets se remémorèrent cet épisode et l’enrichirent même de détails précis sur l’apparence de la personne qui les avait aidés. Mais tout cela n’était jamais arrivé. Elizabeth Loftus avait enfin démontré qu’une personne adulte pouvait construire de toutes pièces de faux souvenirs très élaborés d’un événement traumatisant de l’enfance. D’autres chercheurs reproduisirent l’expérience avec de faux souvenirs infantiles de noyade, d’attaque d’animaux ou d’autres circonstances très stressantes. Et plus aucun scientifique sérieux ne met aujourd’hui en doute le fait que l’on peut induire chez un sujet (volontairement ou involontairement) de faux souvenirs très élaborés auxquels la personne croit fermement.
- PLATON : Dualité âme (divine) / corps (tombeau de l'âme). Hiérarchie des parties et fonctions du corps (Psychophysiologie) → C'est pour ne pas souiller l'âme immortelle que le cou sépare du reste du corps où se trouve l'âme mortelle. Conceptions entachées de métaphores à connotations éthiques et morales. Théorie platonicienne de la connaissance : Il existe donc des formes intelligibles auxquelles les réalités sensibles participent, qu'elles soient naturelles ou artificielles, mais il y a aussi, pour Platon, des idées de réalités plus abstraites, comme les mathématiques, les figures géométriques et, surtout, l'idée qui est au sommet du monde intelligible et qu'il faut chercher à contempler, l'idée du Beau en soi. Car, pour Platon, la condition première de l'humanité, c'est l'ignorance dont il faut se départir impérativement : produit de notre éducation et de nos habitudes, elle nous rend prisonniers des apparences. Dans l'allégorie de la caverne, Platon décrit à travers la parole de Socrate cette situation de non savoir dans laquelle nous nous trouvons. Débat des universaux
- ARISTOTE : Hiérarchie des fonctions et classification des êtres vivants (adoption du point de vue des sciences naturelles) : Fonction nutritive ou végétative / sensitive / locomotrice / rationnelle ou pensante.
- SOCRATE : La science n'est pas sensation. Le monde sensible, réel est un monde sans arrêt en devenir, changeant.
- ZENON DE CITIUM : Fonde le stoïcisme.
- SAINT AUGUSTIN : Ses Confessions => Conflit intérieur entre amour de Dieu et désir de donner libre cours à ses passions charnelles.
- SAINT THOMAS D'AQUIN : Théorie de la connaissance : Il prétend à la base de la connaissance on a une connaissance/expérience sensible → Connaissance sur le singulier. Connaissance va être sous l'effet d'un processus psychique (abstraction) qui va permettre de dégager une idée générale/un concept/une catégorie sur l'individuel/singulier. C'est un réaliste. Tout a une existence réelle. Les différents objets sont organisés dans une collection bien faite, bien ordonnée. Ses œuvres ont été interdites en 1277.
- ROGER BACON : 1er franciscain. Ordre de moine. Obéit à la règle de St François : Pauvreté. Ils ont un rôle à jouer dans le monde. Travailler ou mendier. Moine qui va prendre position contre le recours permanent. La théorie est spéculative. Ne s'appuie sur aucune preuve, aucune évidence empirique. Quelqu'un qui pense et qui livre ce qui pense. Premier à affirmer que seul le recours à l'expérience, aux faits est source de certitudes. Méthodes qu'il va promouvoir (recouvrir aux faits) → Expérimentale à l'époque (A ne pas confondre avec méthode expérimentale qu'on connaît aujourd'hui). Va distinguer 3 grandes théories de comment accéder à la connaissance (Les arguments d'autorités : Papa dit, donc papa a raison, mode éducatif → Mode d'accès qui nous permet d'apprendre des croyances. / Le raisonnement : TDA, Aristote: Raisonnement déductif → Qqn qui raisonne quelqu'un qui pense (Aristote), ce raisonnement peut tourner à vide, sans fin et mener à l'erreur. / L'expérience → Seule qui conduit à des vérités selon Bacon). Va remettre en causes les discours raisonneurs au profit d'une mise en valeur de l'expérience. Raisonner sur des faits. Une des premières pierres que va constituer la science moderne. Mais au MA les gens ne sont pas prêts à entendre ces idées.
- GUILLAUME D'OCCAM : qui se rebellait contre les concessions de TDA. Il est connu pour avoir développé une argumentation pour mettre fin au raisonnement perpétuel qui selon lui va éloigner l'homme de Dieu mais aussi de la réalité. Il établit une différence entre la connaissance extraite d'une science réelle basée sur l'expérience et une connaissance basée sur un raisonnement abstrait. Occam est un nominaliste. Va affirmer que le réel peut être singulier, séparé, isolé. On va en faire l'expérience par les sens. La science est complètement absurde, le général n'existe pas. Rejette l'intégralité de la science d'Aristote. Propose une science emprise avec la réalité emprise avec les choses singulières. La conséquence de cela, est qu'avec lui on va arrêter d'étudier l'humanité et on étudier l'homme au sens singulier du terme. On s'entend à dire que c'est à lui que l'on doit l'individualisme. Ses prises de position, va entraîner un certain nombre de problèmes avec la papauté → Rasoir d'Occam (principe de Parcimonie) : La solution la simple est toujours la meilleure, avant d'envisager des hypothèses compliquées il faut en envisager des simples.
- FRANCIS BACON : sa meilleure contribution a été dans la doctrine des idoles. D'ailleurs, il écrit dans le Novum Organum que la connaissance nous vient sous forme d'objets de la nature, mais que l'on impose nos propres interprétations sur ces objets (les « anticipations »). D'après Bacon, nos théories scientifiques sont construites en fonction de la façon dont nous voyons les objets ; l'être humain est donc biaisé dans sa déclaration d'hypothèses.
- MARTIN LUTHER : Moine théologien père du protestantisme. Allemand en colère contre l'église, à la tête d'un mouvement de révolte qui grandit en Allemagne → Fiscalité romaine et les indulgences. Va lutter contre les pratiques et défendre l'idée que l'homme n'a pas de place au paradis et achetant une place ou par ses actions mais uniquement grâce à sa foi. Des écoles vont être créées. L'enseignement primordial est que la loi du Christ est informulable. Il n'y a rien entre le croyant et Dieu.
- JEAN CALVIN : Reprend les idées de Luther. Idées qui vont s'exprimer autrement. Veut supprimer tous les sacrements (baptême, mariage) pour conséquence : toute la vie du chrétien est régie par la morale. Plus de distinction entre la vie orale et vie chrétienne. Le protestant calviniste est voué au service/bien public. Liberté intérieure retrouvée grâce à Luther. Contrôle la vie publique guidé par ce principe d'utilité.
- FELIX PLATTER : Médecin suisse qui passe beaucoup de temps dans les prisons. Va élaborer une classification de maladies mentales et nerveuses. Va être le premier à chercher les causes, fixer un traitement. Observation tirée de l'observation de Bacon. Ne va pas nier complètement la présence du Diable (sexuel), déclare que dans la grande majorité des cas les malades mentaux relèvent du médecin et non de l'exorciste.
- JEAN WIER : lls estiment qu'il y a un espoir de guérison. La folie passe du surnaturel au rang de maladie. Wier va lutter pour dire que les sorcières sont des malades et qu'il faut les interroger au lieu de les brûler → Chasse aux sorcières. Son livre est mis à l'Annexe par l'église.
- SAINT JEAN DE DIEU : Considéré comme le saint patron des hôpitaux psychiatriques. 1537 : fonde son 1er hôpital. Collecte des fonds aides les mourants.
- DESCARTES : Dualité âme/corps. Conception mécaniste. Le corps = une machine / l'âme= divine et échappe à la pensée mécaniste. Animal n'a pas d'âme donc = machine. On peut lui appliquer cette science mécanique. Il s'agit du type de position qui a permis la vivisection des animaux sans soulever le moindre questionnement éthique. Méthode pour connaissance : Méthode cartésienne. Exercice de sa raison. Seul l'entendement peut percevoir des vérités. Seule la raison/les idées permettent le connaître la nature. Doute méthodique : douter de tout (juger comme faux tout ce qui est seulement probable). Au 17ème siècle, G : on interprète des tas de choses de la nature comme des messages divins. La conception de la maladie mentale va changer. On pense la phobie avec la raison. Celui qui perd la raison est possédé. Il insiste sur l'exercice de la raison pour se connaître soi même. On va voir se deviner science qui va s'intéresser au corps. Une science physiologique.
- GALILEE : Pas de finalité dans la nature. Science de la nature = mise en extériorité de la nature. La nature = machine qui produit les phénomènes que nous percevons. Rupture entre l'homme et la nature. La nature devient extérieure. L'homme l'étudie comme un objet. Conviction que les qualités que nous percevons sont fonctions de nous-mêmes et de notre décence. Les qualités que l'on perçoit ne sont pas la nature elle-même. Réaction d'un organisme particulier à des données quantitatives. On voit naître la distinction entre données objectives, quantitatives , perceptives. La seule chose universellement vraie est le résultat d'une mesure. Cette réalité mesurée est la même pour tous et ne dépend en aucun particulier. Il va être un des premiers à tester expérimentalement, ce qui peut avancer des propositions sur le plan théorique : loi de l'apensenteur.
- NEWTON : Positivisme (science qui décrit les choses). Continue Galilée. Recours à la quantification et la mesure. Avant Newton : On imagine la structure des causes. Avec Newton : On abandonne cette démarche. Il s'agit de ne rien imaginer. Observer les faits et à partir de ces derniers, extraire des liens qui décrivent des faits... Cherche à décrire et expliquer des mécanismes. Elle se fonde sur l'observation et l'expérimentation, elle aborde les phénomènes de l'extérieur et elle se concentre sur les mécanismes (lois) qui génèrent ces phénomènes. L'application de ces principes à l'étude des phénomènes normaux n'a pas pu se faire sans s'affranchir de certains débats philosophiques (inné/acquis, dualité âme/corps...)
- THOMAS HOBBES : Il reviendra sur cette idée selon laquelle la science est dérivée de la sensation. Va rejeter la dualité âme/corps et va adopter des positions matérialistes : tout chez l'homme est matière. Définit les phénomènes psychologiques comme suite : mouvements provoqués par l'environnement et transformés dans l'organisme en comportements observables. Un phénomène mental est d'abord physique. Pour lui la psycho est l'étude de la propagation de mouvements matériels qui agissent sur les dispositifs physiologiques nerveux et produisent par l'intermédiaire du cœur et du cerveau les réactions et les attitudes. On est sur une psychophysiologie : approche mécaniste qui explique la vie psychique.
- JOHN LOCKE : Philosophe anglais, précurseur des Lumières. S'oppose à l'innéisme et aux idées de Descartes. Va réfuter qu'il puisse y avoir des idées innées chez l'homme. Est sur une théorie de la connaissance, pour lui tout est le fruit d'un apprentissage. Pour réfuter l'idée d'innéisme, il propose 2 arguments majeurs : Quel rapport nos idées ont-elles avec les choses ? Comment se forment nos connaissances ? L'esprit est vierge et ne comprend rien, il ne lui reste que l'expérience pour créer des idées et des connaissances. Idées qui viennent des sens (rentrer en contact avec l'extérieur), idées qui viennent suite à une réflexion. Expérience avec le monde intérieur ou extérieur. Propose : Ces 1ères interactions vont fournir des idées simples. Ce qu'il va mettre en avant c'est que tout comme chez Newton (gravitation), propose un mécanisme qui réglerait les rapports entre les idées. Ce mécanisme c'est l'association. Idée toujours vraie aujourd'hui.
- THOMAS SYDENHAM : On va promouvoir une médecine minutieuse basée sur des faits. Le médecin le plus actif dans cette mutation est Syndenham.
- GUILLAUME BUDE : « Prodige de la France ». Plaide la cause des belles-lettres et de la philologie à al cour royale. Il est le père du Collège des lecteurs royaux (actuel Collège de France), en militant pour la création d'un collège où seraient enseignées les langues de l'antiquité, le latin, le grec, l'hébreu, fondé en 1530 par François Ier. En 1522, il reçoit également du roi François Ier la charge de la bibliothèque royale de Fontainebleau, où sont entreposées toutes les copies et réécritures de manuscrits anciens possédées par la France.
Ce savant avait embrassé toutes les sciences, théologie, jurisprudence, mathématiques, philologie ; mais c'est surtout comme helléniste qu'il est connu. Il avait commencé l'étude de cette langue en 1494, auprès de Georges Hermonyme. C'est à la requête d'Érasme qu'il entreprend une compilation de notes lexicographiques sur la langue grecque qui fut pendant longtemps en France, l'ouvrage de référence pour celui qui voulait se lancer dans l'étude du grec. Il porte le titre de « Maître de la Librairie du Roy ». Il est lié avec Thomas More, Pietro Bembo, Étienne Dolet, Rabelais et surtout Erasme qui écrira, après une querelle littéraire, « Je ne suis point réconcilié avec Budé ; je n'ai jamais cessé de l'aimer.».
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