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Histoire de la psychologie clinique

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Par   •  6 Août 2018  •  Cours  •  2 406 Mots (10 Pages)  •  815 Vues

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Histoire de la psychologie clinique

I/ Eléments d'histoire de la psychologie clinique

        A) Prémisses

  • Quels sont les prémisses d'une psychologie clinique et d'une psychopathologie?

  • S'inscrit dans une histoire plus ancienne pourtant c'est une science récente.

Tradition philosophique :

Philosophie : courant de la pensée et des sciences (naturelles ou humaines).

Série d'école de penseurs qui ont mis en avant ces philosophies.

> Comment s'interroger sur la pensée en devenir ?

A. COMTE (19ème siècle) a approché les conditions de développement en psychologie et en science. D'après lui, il manque une science de l'homme : pour l'homme dans l'homme et entre les hommes; d'un point de vue épistémologique il ouvre la possibilité d'une psychologie, mais la restreint car pour lui il n'est pas possible de se penser en train de penser.

> Une psychologie est possible dans le sens où l'on observe d'un point de vue extérieur = la sociologie.

Tradition médico-psychiatrique (plus récente) :

Elle prend en compte l'idée qu'il peut y avoir des troubles du corps mais aussi de la pensée. Certains individus souffrent de troubles, la psychiatrie s'attache à en trouver les formes, les mécanismes, et aux solutions.

Asile: lieu où l'on va « déposer » la folie.

P.JANET et CHARCOT appartiennent tous deux à L'école française de psychiatrie et sont inscrit dans le rechercher de: «Qu'est-ce que la maladie mentale et la souffrance? Comment les soigner ? Jusqu'à quel point la pensée peut-être un lieu de souffrances et de maladies ?»

C'est donc par la pensée qu'on peut ôter les éléments de la souffrance.

Dans la psychiatrie :

  • Embranchement médical : les désordres de la pensée sont des désordres  du cerveau (défauts, lésions, dégénérescences);

Support organique > pouvoir penser la psychopathologie c'est pouvoir penser le cerveau (malade).

  • L'idée qu'il peut y avoir des souffrances psychiques indépendantes de la matérialité du cerveau, il peut y avoir des pensées indépendante des infections neurologiques > psychologie clinique. Si c'est la pensée qui provoque la souffrance, on peut l'enlever grâce à la pensée.

 La psychologie moderne est issue de la 2ème tradition

Tentative de fabriquer une psychologie qui va mobiliser des éléments de processus expérimentaux ; NUNDT, HELMHOLTZ > tradition de laboratoire.

Ces lignes de forces structurent un certain nombre de conflits

        B) La figure historique et épistémologique de FREUD (1856-1939)

Œuvre: 1890-1939

Freud est autrichien, il a une formation de médecin et de neurologue.

                a) 1ère période : La proto-psychanalyse (1885/90-1900)

Freud va s'intéresser à l'hystérie  et à la symptomatologie hystérique (=ensemble des signes hystérique). Il est confronté à des situations/cas extrêmement marqués en hystérie. Pour deux raisons :

C'est un moment de construction du savoir où la connaissance du système nerveux central est en immense progrès au niveau du savoir du cerveau et de ces trajets nerveux. La neurologie a fait de grand progrès.

L'hystérie pose problème par rapport à la construction de ce savoir. En effet, les symptômes tels qu'ils se manifestent ne correspondent pas à  l'état du savoir sur les trajets nerveux. Si l'on suit la façon dont se manifeste un trajet nerveux, alors il y aura tels types de symptômes. Dans un cas hystérique, la manière dont le patient est paralysé, ne correspond à aucun type de lésions.

>  Soit le modèle neurologique est incomplet

>  Soit quelque chose d'autre se joue par rapport au patient 

>  Soit  les patients ne sont pas malades, ils simulent

> Soit les patients sont malades et c'est une authentique souffrance sauf que ces mécanismes  ne correspondent pas à des processus de type neurologique. C'est produit par la pensée, par une idée, un mécanisme psychique.

→ D'un côté on a l’étiologie organique (médecine, psychiatrie) et de l'autre une étiologie psychique, névrotique.

→ Freud arrive à la conclusion que si la pensée produit un effet, des modifications de la pensée peuvent soigner cet effet.

  • Le meilleur moyen pour se saisir de la pensée est la parole.

Freud travail alors autour de la parole; La pensée doit avoir une forme, une expression > le discours.

Travail par la parole: Effets de psycho-analyse.

Travail sur l'hypnose: En remontant à l'état hypnoïde on peut découvrir le symptôme et guérir la souffrance. Le patient peut se retrouver dans un état hypnoïde lors de son traumatisme, c'est donc par l'hypnose qu'on peut le guérir.

Le traumatisme n'est jamais direct : situations traumatique, temps de latence, sollicitation de type sexuel, fabrication et construction du symptôme.

Un phénomène ne détermine en rien sa ligne de lecture ou son interprétation. C'est le modèle théorique qui permet d'analyser les processus.

En faisant parler le patient, les événements émotionnels énoncés, ils modifient la nature du symptôme. Le symptôme disparaît cependant c'est couteux en énergie, incertain de l'effet (transitoire, incertitude..). Il va donc laisser de côté l'hypnose, et travailler par la parole. Travail plus puissant et plus marqué.

Trois ordres :

  • théorique (métapsychologie : donner des noms au processus),
  • clinique (catégoriser, comprendre),
  • méthodologique (construction du dispositif : quels dispositifs psychologiques).

→ Ces trois enjeux apparaissent dans le travail de Freud.

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