Psychologie Clinique
Rapports de Stage : Psychologie Clinique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar elwyn • 10 Décembre 2013 • 542 Mots (3 Pages) • 2 197 Vues
Introduction
La psychologie clinique est une discipline psychologique ayant pour but la connaissance approfondie des cas individuels. La psychologie clinique n'étudie donc pas une société, un groupe, mais un cas individuel. Elle étudie l'homme dans ses pathologies, sa personnalité, sa singularité, et pour cela elle se sert d’une méthode : l’observation clinique.
Partie théorique
« L’observation est l’action de regarder avec attention les êtres, les choses, les évènements, les phénomènes, pour les étudier, les surveiller, mieux les connaitre, en tirer des conclusions. » (Pedinielli, l’observation clinique et l’étude de cas.).
L’observation clinique vise l’objet, elle s’intéresse au psychisme et aux processus psychiques qui ne sont pas observable en soi. L’observateur qui va réaliser une observation est un être humain, il va forcément s’impliquer dans celle-ci et peut être même s’identifier au sujet qu’il va observer.
L'observateur doit donc être en mesure de s’interroger sur son implication dans le rapport au sujet étudié. Il existe plusieurs degrés d’implication.
Tout d’abord l’observation dite non participante, ou l’observateur se trouve en position d’extériorité c’est à dire qu’il peut être très éloigné du sujet, ou derrière une glace sans tain. Ensuite, on trouve l’observation participante, ou il s’immerge dans le milieu qu’il étudie, tout en étant passif, il n’intervient pas dans le milieu. Enfin, il y a l’observation participante active, ou cette foi ci, non seulement il s’immerge dans le milieu, mais ou il va aussi participer à celui-ci.
En psychologie clinique, Kohn et Nègre (1991) ont radicalisé ce modèle, en proposant dans un premier temps l'observation clinique structurée, avec la mise en place d’un dispositif systématiser de recueil de donner, comme par exemple les grilles d’observation, les tests. Elle vient du modèle médical avec approche « diagnostic, pronostics et évaluation dans le temps ». Dans un deuxième temps, il propose l'observation clinique relationnelle qui s’oppose à l’observation clinique structuré. Elle vise la restitution du sens de ce qui est observés, des mouvements psychique, en référence à la particularité du sujet et à l’implication de l’observateur.
Lors d’une observation, il peut aussi y avoir un effet de « contre transfert ».
Devereux, en 1980, analyse le contre transfert selon 3 aspects, 3 dimensions relatives à l'implication de l'observateur :
Il y a ce qui appartient à l'identité de l'observateur, son histoire, ses caractéristiques personnelles.
Ce qui appartient à l'identité collective de l'observateur c'est-à-dire ses appartenances sociales et culturelles.
Ce qui appartient à la théorie de l'observateur, par exemple ses références théoriques, son rapport à la méthodologie d'observation.
Albert Ciccone (1998) parle « d'observation du contre-transfert ».Le clinicien doit donc en plus d’observer le sujet, faire une auto-observation, pour observer ce qu’il éprouve
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