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Psychologie générale

Étude de cas : Psychologie générale. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  7 Février 2019  •  Étude de cas  •  856 Mots (4 Pages)  •  8 158 Vues

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PSYCHOLOGIE GENERALE

1/ Après avoir défini l’introspection, vous exposerez son principal inconvénient.

L’introspection est un outil de découverte et de connaissance de soi. Cela permet d’avoir une meilleure connaissance à travers le questionnement comme le disait Descartes « suis-je réellement sur d’exister et de penser ? » ou comme Spinoza « Qu’est-ce que le bien et le mal ? » C’est un outil d’investigation et de compréhension des souffrances. Il s’agit donc d’une observation intérieure de moi par moi-même, à travers sa propre conscience.

La limite et elle s’observe à travers Bergson, c’est que l’introspection ne peut représenter une observation exacte puisque le sujet, c'est-à-dire que l'objet observé est aussi l'observateur, on ne peut être à la fois actif et passif. On ne peut se dédoubler.

2/ Définissez la conjecture

La conjecture est une opinion fondée sur des probabilités, des apparences. Cette opinion est donc incertaine. On ne connaît pas une personne de façon profonde si on se base sur des apparences ou des probabilités. Chacun est différent et unique.

3/ Pourquoi dit-on que le souvenir est à la fois plus pauvre et plus riche que ce qui a été vécu ?

Le souvenir perd de sa qualité de son intensité, il peut être déformé par le temps ou incomplet, faussé par rapport à la réalité passée.

A contrario, il est aussi plus riche que ce qui a été vécu puisqu’on peut s’y référer sans cesse et que le sens du souvenir en sera modifié.

4/ Après avoir défini l’analogie, expliquez, en donnant des exemples concrets, la méthode analogique de la psychologie en deuxième personne.

L’analogie est de connaître l’autre par le biais de ses propres expériences. Elle se définit par le rapport, la ressemblance d’une chose avec une autre.

Exemples :

  • Si Sophie se touche l’épaule en faisant une grimace c’est plutôt négatif car lorsque je fais le même geste c’est que j’ai une douleur qui me fait mal. Si l’on se base sur la méthode analogique, c’est que Sophie n’est pas très bien.
  • Inversement, si Sophie sourit, je sais que c’est plutôt positif car lorsque je souris c’est qu’il s’est produit quelques choses de positif. Si l’on se base sur la méthode analogique, c’est que Sophie va bien.

5/ Quelle est la conception de Scheler sur la vraie pitié ?

La connaissance authentique d’autrui passe par l’expérience de l’amour, l’amitié et de la sympathie.

Il faut savoir distinguer la sympathie de la transmission affective.

Il faut comprendre le sentiment de l’autre (joie, tristesse) sans éprouver ou vivre la même situation. La vraie pitié c’est de la comprendre et non d’éprouver la même émotion.

Exemple :

  • Je ne peux éprouver le sentiment d’avoir perdu un enfant mais je peux comprendre cette sensation, le mal être, la tristesse…

6/ Partagez-vous ce point de vue ? Justifiez votre réponses (environ 10 lignes)

Je suis assez d’accord avec ce point de vue par ce qu’on peut comprendre les émotions d’une personne sans avoir vécu le même sentiment, par exemple un collègue va exprimer face à moi qu’il est en colère à cause de son manager qui le sanctionne sans chercher avant tout à comprendre la situation. Je comprends moi-même la situation, je vois sur son visage, son regard, ses gestes de la raideur, le ton de sa voix haute, les mots forts qu’il peut employer alors que je n’ai pas forcément moi-même vécu ce qui lui arrive. On n’a pas besoin d’éprouver les mêmes émotions pour comprendre ce qu’il a vécu ou ressentit.

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