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Psychologie clinique : Genèse

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Par   •  20 Février 2019  •  Cours  •  3 344 Mots (14 Pages)  •  920 Vues

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Chapitre 1 : Genèse et champs de la clinique

I. Histoire de la psychologie clinique 1. 1

- Clinique : il s’agit de l’observation qui peut être faite au pieds du lit du malade (fait par le médecin) = observation sans appareillage = rencontre direct entre médecin qui interroge le patient sur ses troubles (symptômes) etc...

Il y a également l’examen clinique : palpation, consultation = relation patient/médecin

Le psychologue clinicien est donc seul et a l’écoute du patient, observer les attitude corporelles => idée d’écoute, d’observation mais aussi de rencontre (représentation des modalités psychiques du patient)

- Psychologie : psyché désigne l’âme, le logos signifie discours, savoir : d’un point de vue étymologique, la psychologie constitue le langage de l’âme

Chez Socrate : « connait toi toi même »

Chez Augustin : examen de conscience = possibilité d’avoir d’une certaine façon un discours avec sois même « je pense donc je suis ». La psychologie n’apparait qu’au 16ème siècle de façon atteste (méthode nouvelle à l’époque)

Science générale des être vivants, des principes et des causes de la vie d’âme.

1.2

a) Philippe Pinel (fin 18 début 19e) (lumières) : psychiatre humaniste, il exerçait à Bicêtre 5paris),

il introduit dans l’hôpital les principe français (liberté, égalité, fraternité), il applique ceci aux malades mentaux eux-même (appelé les « aliénés à l’époque), à l’époque le suicide était condamné (répudié, pas d’héritage etc..) => 1810 : dépennalisé le suicide en rendant une part d’humanité a ceux qu’on appelait aliénés et les libère de leurs chaînes. Son disciple Esquirol poursuivra cette construction humaniste en créant des lieux qui peuvent accueillir des gens en souffrance psychique (asiles) => vote d’une loi en 1918

b) Jean Martin Charcot : Pendant ce siècle, évolution considérable notamment en Allemagne = reconnaissance pathologie mentale et donc de prendre en charge cela dans des lieux pour afin de comprendre et soigner ces pathologies. A l’époque neurologie et psychiatrie sont très liées. Charcot : neurologue : prise en charge des patients hystériques : réel trouble psychique. Il enseignait en faisant des présentation clinique, et a eu comme élève Freud qui comprend lors de ces cours l’importance d’observer dans le détails les symptômes des patients afin de leurs donnés un sens. Les philosophes viennent acquérir une expérience clinique dans les hôpitaux afin de rencontrer homme tel qui l’est et non pas seulement dans une vue de l’esprit. Ainsi, petit a petit, on a commencé a considérer que la maladie mentale représentait une loupe afin de mieux comprendre comment fonctionne l’esprit humain, une maladie mentale qui correspond a un fonctionnement en excès ou avec des « ratés » mais que ce fonctionnement n’était pas hors humanité = sujet souffrant qui peut nous apprendre qlq chose sur l’humain. Fred avance l’idée selon laquelle il n’y a pas de diff de nature de ce qui est de l’ordre du normal, la différence n’est pas dans la nature, de la qualité, mais une différence quantitative, de degrés = continuum pathologique, pas de rupture mais échelles et degrés, la nature est la même. Il faut saisir qu’il y'a une différence mais qui n’est pas hors humanité. Henri Vallon, André Ombredane et Pierre Janet.

c) Pierre Janet : il devient médecin à la salle P après Charcot et monte un labo de psychologie clinique, il parle de psycho clinique dès 1890 qu’il qualifie d’enseignement qui est destiné, réclamé par les médecins mais élaboré par les philosophes. Approche clinique n’a pas pour objectif 1er thérapeutique mais d’écoute, même si elle peut amené a du thérapeutique mais son objectif est la rencontre du sujet pour comprendre ses modalités de fonctionnement et

après de traiter les dysfonctionnements. L’idée de la psychologie est vraiment une idée de rencontre sans jugements, pas pour aider mais pour rencontrer. Freud était un lecteur de la

« revue intimiste » et écrit à un ami : « j’aperçoit les relations avec le conflit (psychique), avec la vie et avec tout ce que j’aimerai appelé psychologie clinique » (période de pré-psychanalyse = début de la psychanalyse). En France, il faut attendre 1925 avec Daniel Lagache pour que la psychologie clinique prenne son essor dans l’enseignement comme dans la pratique.

2. Spécificité de la psychologie clinique

2.1 Lagache : docteur en médecine, psycho clinique, psychanalyste, médecine. Lagache était le dernier philosophe médecin. Il quitte son poste a saint-aine pour s’intéresser a l’enseignement => fac de lettre à Strasbourg et va s’attacher a créer, à penser une formation spécifique pour les psychologue c'est donc sous l’impulsion de Lagache que va être cher une formation pour les psychologues, il va se détacher du médical et va faire taire petit a petit idée clinique. Il va participé a la diffusion de la psychanalyse a l’université et a également fait beaucoup de recherche notamment dans la criminologie. C’est un novateur et créateur. En 1947 création d’une nouvelle spécialité enseignée a l’université = la psychologie mais qui engendre une question : médecin? non-medecin? Par exemple, aux USA seuls les médecins peuvent pratiquer la psychanalyse, contrairement en France.

2.2 Juliette Favez-Boutonnier : elle va permettre que soit reconnu la psychologie clinique comme la sous discipline de la psychologie. Elle succède Lagache à strasbourg puis a la sorbonne. Elle crée un labo de recherche en psycho clinique. En 66, elle obtient la création d’un certificat optionnel de psychologie clinique à la maîtrise, une fois cela fait un grand maître lui réponds

« vous avez gagner la bataille mais pas la guerre » pcq les médecins psychiatre pensent que ce sont eux les maîtres de la psychologie clinique. En 68, des certificats de psycho sont crée dans de grandes facultés de lettres sciences humaines. La protection de titre de psychologue date de 85 et de psychothérapeute de 2011.

2.3 On distingue 2 tendances (selon Lagache) qui correspondent à 2 filières: a) la tendance « naturaliste »

- la tendance dite naturaliste : regroupe psycho expérimentale, la psycho du comportement, et la

neuro psychologie = psychologie qui fait appelle aux statistiques

...

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