La santé : « c’est la capacité à aimer et à travailler »
Cours : La santé : « c’est la capacité à aimer et à travailler ». Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Jenny Momenceau • 30 Mai 2016 • Cours • 2 213 Mots (9 Pages) • 1 104 Vues
Processus psychopathologique.
La santé : « c’est la capacité à aimer et à travailler », (Freud)
Psychopathologie de la vie quotidienne (Freud) : c’est l’idée que les choses banales comme les oublies, les lapsus et même les rêves fonctionnent comme des symptômes car ils sont le résultat d’un refoulement psychique qui ressurgit dans la conscience de façon déguisés.
Caractéristiques d’un fonctionnement psychique normal.
C’est un fonctionnement névrotique bien compensés :
- Des assises identitaire solides : l’identité et bien différenciée
- Souplesse du fonctionnement défensif : mécanismes de défenses utilisés de façon varié, sert à diminuer le niveau de tension interne quand il y a conflit en utilisant des mécanismes de défenses.
- Capacité d’élaboration psychique : capacité à traduire psychiquement la tension.
Du normal au pathologique.
Continuum : hypothèse qu’il n’y a qu’une différence quantitative entre normal et pathologique.
En partant de cette hypothèse on considère que la santé psychique est un équilibre qui put se rompre.
La notion de processus psychopathologique.
La maladie psychique est un phénomène dynamique, évolutif. Il est régie par certaines règles, la maladie va suivre des paliers, des étapes.
Pour connaitre la maladie il faut définir les différentes étapes du processus psychopathologique :
- les antécédents familiaux, l’histoire familiale
- les antécédents individuels
- personnalité pré morbide, avant la maladie
Trouble de la personnalité : c’est un mode durable des conduites et de l’expérience vécue qui dévie notablement de ce qui est attendu dans la culture de l’individu, qui est envahissant et rigide qui apparait a l’adolescence ou au début de l’âge adulte, qui est stable dans le temps et qui est source d’une souffrance ou d’une altération du fonctionnement.
Viennent aggraver une pathologie existante. (toxique, trouble de la personnalité)
- facteurs déclenchant : on va chercher les événements de vies ou les tresseurs chroniques qui vont favoriser la rupture de l’équilibre.
- Les prodromes : les signes avant coureur, qui peuvent apparaitre de façon lente. Manifestations pathologiques discrètes.
- Les symptômes : la phase aigue du trouble.
- L’évolution des troubles : c’est aggravation, stabilisation, rémission complète ou incomplète.
Les facteurs qui influencent le processus psychopathologique.
Il y a deux types de facteurs :
- Les facteurs endogènes
- Les facteurs exogènes
Le modèle bio-psycho-social : l’apparition et l’évolution d’un trouble psychologique dépend de l’interaction entre des facteurs biologiques, psychologiques, et sociaux.
Pour qu’une maladie apparaisse, la présence d’un seul des facteurs ne suffit pas.
Les facteurs biologiques :
- Innée : prédisposition génétique
- Acquis : souffrance néonatale, bouleversement neurophysiologique naturel (la puberté, la grossesse, la ménopause) ou artificiel (les toxiques)
Les facteurs psychologiques et environnementaux :
- Les relations précoces : l’environnement maternant
- Les facteurs de stress : événements de vies, stresseurs chroniques, les chocs culturels, traumatisme, pertes, ruptures.
Adolescence et maternité : ce sont des périodes de bouleversement biologique mais aussi de bouleversement psychologique, il y a un remaniement identitaire et un changement de statut. Les rapports relationnels changent.
Les différentes manifestations des troubles psychiques.
Manifestations cognitives : les pensées, les représentations, les idées…
- Les obsessions
- Les ruminations
- Les phobies
- Les idées délirantes
- Les hallucinations, troubles ésotériques
- La désorganisation de la pensée : les barrages (arrêt de la parole brutale), les néologismes (inventer des mots), les coqs à l’âne.
- Les cauchemars
- Les troubles cognitifs : trouble du traitement de l’information, troubles mnésiques, attentionnelle, dysexécutif, trouble du langage, les aphasies.
Manifestations affectives : tout ce qui concerne les émotions.
- Troubles de l’humeur : dépression, la manie (euphorie, exaltation de l’humeur).
- L’anxiété
- La labilité émotionnelle : c’est le contraire de la rigidité, le fait de changer d’émotion très rapidement.
- L’indifférence affective
- L’alexithymie : incapacité à ressentir des émotions.
Manifestations comportementales :
- Compulsions : la personne sait ce qu’elle fait et le fait pour apaiser son angoisse.
- L’impulsion : la personne n’a pas le contrôle sur ses actes.
- L’inhibition
- Les addictions
- Les troubles alimentaires
- Conduites suicidaire et auto-agressive
- L’hétéro-agressivité
- L’excentricité, l’exhibitionnisme
Troubles psychomoteurs :
- Ralentissement des mouvements
- Instabilité psychomotrice
- L’hyperactivité
- Les tics
- Apragmatisme : c’est la difficulté à initier une action
Trouble des conduites sociales :
- Le repli social
- L’adhésivité
- Le négativisme : le refus de la relation, du contact
- L’autisme
Manifestations somatiques : Peuvent toucher les grandes fonctions vitales, l’appétit, la libido, le sommeil.
- Les conversions hystériques : il y a une traduction symbolique d’un conflit psychique.
- La somatisation : la tension psychique va accentuer une fragilité organique existante.
La discordance : (cas particulier) c’est un symptôme typiquement schizophrénique.
- Le rire immotivée : la personne rie mais sans désir de rire.
Clivage : division de l’esprit en deux. Une partie qui reconnait sa maladie et l’autre avec la persistance des délires.
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