Freud vs Sarte

     De nos jours, nous attendons souvent par les nouvelles des actes incompréhensibles commis par des êtres humains. Pour être considérée comme responsable d’un acte, une personne doit être consciente d’avoir agi et reconnaît dans cet acte son intention propre*. La problématique survient lorsqu’on considère qu’on reconnaît que nous avons un inconscient. De fait, comment pouvons-nous être obligés de répondre à nos actes alors que certains de nos désirs ou idées ne sont pas transmis à notre conscience. En effet, la responsabilité de nos actes est une problématique mystérieuse. Sommes-nous toujours responsables de nos actes? Freud et Sarte sont deux philosophes avec des théories bien différentes. Selon Freud, nous ne pouvons pas être tenus responsables de nos actions, car certains facteurs de l’inconscient viennent atténuer notre intention propre. Pour Sarte, l’homme est incontestablement responsable de ses actes. Pour ma part, je considère, comme Freud, l’homme n’est pas en mesure de se tenir responsable de ses actions.

En premier lieu, pendant la seconde moitié du 19e siècle, la médecine ne reconnaissait pas les maladies avec des symptômes qui ne pouvant pas se voir à l’œil. D’ailleurs, c’est à cause de Sigmund Freud et ses recherches sur l’inconscient que les patients de l’hystérie ont été capables d’être traités pour la première fois. Pendant ses études cliniques, il trouve plusieurs composantes qui limiteraient notre volonté. Selon Freud, nous ne pouvons pas être tenus responsables de ses actions ou des idées, car nous n’avons aucun contrôle sur notre inconscient. Soit les composantes de l’inconscience, le ça qui représente nos désirs et nos pulsions, le surmoi qui représente la perfection ou les idéaux de la société et finalement, le moi qui représente notre faculté rationnelle. De plus, il arrive certaines situations où les pulsions et les désirs (le ça) deviennent incontrôlables et malgré tous les efforts de l’individu, il ne peut rien faire pour les contrôler. Si tel est le cas, l’homme enragé n’est pas responsable de ses actions.  Selon les études de Freud, l’explication se trouve dans des mémoires ou des traumatismes refoulés.

À l’encontre de ce qui vient d’être dit, Sarte affirme que l’homme est responsable de ses actes. De fait, Sarte a vécu dans un contexte social et culturel qui a permis une réflexion critique plus approfondie et une prise de conscience. Par exemple, à la suite des horreurs des deux guerres mondiales, on apprend que malgré le bon que la science et la technologie avaient promis elles peuvent être utilisées pour détruire et tuer. Par conséquent, beaucoup de choses ont été rejetées, notamment toute théorie qui considère l’homme comme un objet d’étude et non comme sujet. Il n’est donc pas surprenant que Sarte rejette les théories de Freud sur l’inconscient.  Pour Jean-Paul Sarte l’homme est plutôt un projet : au début il n’est rien, c’est à lui la tâche de se crée et de se redéfinir jusqu’à sa mort avec les choix qu’il fait au courant de sa vie. Par conséquent, aux yeux de Sarte, l’homme derrière le volant possédait aussi le choix de rester dans sa voiture et de ventiler sa colère d’une autre manière. À l’opposer de Freud, pour qui la responsabilité de l’homme est limitée par les facteurs de l’inconscient, Sarte reconnaît que l’homme agit en toute conscience, puisqu’il est le maître de son existence. Par conséquent, il détient la responsabilité qui s’accorde avec les choix qu’il fait.

Quant à mon avis, comme Freud je ne crois pas que l’homme soie responsable de ses actions, car je ne pense pas que l’homme est libre. Je crois que le choix est un produit du cerveau. Par conséquent, être libre, c’est d’avoir le contrôle de nos pensées et de nos actions. On peut prendre comme exemple le cas d’un jeune homme du nom de Charles Whitman, reconnu pour avoir tué 14 personnes et blessé 32 à l’université du Texas. Plus tard, on a découvert que Charles avait une tumeur, dans la partie du cerveau associé à la peur et à l’agression.1 En particulier, il écrit, dans sa note de suicide qu’il ne se reconnaissait plus et qu’il avait des pensées irrationnelles. Il avait perdu son sens de liberté.  D’ailleurs, le conducteur enragé avait probablement autant de contrôle sur son cerveau que Charles Whitman avait sur sa tumeur. Sarte dirait que les criminels sont responsables de leurs actions parce qu’ils avaient le choix de ne pas commettre le crime. Par contre, Whitman, selon notre morale, était moins responsable à cause de sa tumeur. Si nous enlevons la liberté, tous actes criminels sont un produit du cerveau et des situations qui l’influence. Nous ne mettons pas les criminels en prisons parce qu’ils le méritent, mais simplement parce que la société est mieux sans. Si nous enlevons la liberté à l’homme, il y aurait plus de raison de se vanter, mais plutôt d’être reconnaissant pour les conditions qui nous ont permis d’atteindre le succès.2 Compatissant à ceux qui ont eu un cerveau plus susceptible aux crises de colère ou aux dépendances pornographiques. Sans la libre volonté, haïr quelqu’un parce qu’il t’a coupé en trafic est complètement irrationnelle.

*Source inconnue

1. https://en.wikipedia.org/wiki/Charles_Whitman

2. https://www.youtube.com/watch?v=MzW-r_vPf50

Tout bien considéré, l’homme est-il toujours responsable de ses actions? Selon Freud, l’homme ne peut pas contrôler sa conscience et donc ne peut pas être tenu responsable. Sarte pour sa part, est plutôt d’avis que l’homme est toujours responsable de ses actions parce qu’il est conscient de son choix, peu importe les facteurs et l’environnement qui le détermine. Ainsi l’homme reste avant tout libre. En ce qui me concerne, l’homme n’est pas responsable de ses actions, car comme Freud je crois que l’homme ne peut pas contrôler son cerveau et les déterminants qui l’affectent à prendre une décision, car il n’est pas libre. Toutes ces réflexions nous poussent à nous interroger sur la liberté. Pourquoi voulons-nous être libres? Est-ce seulement un idéal être libre?

En ce qui concerne mes stratégies de révisions, je commence toujours avec la grille d’évaluation. Je fais attention à bien évaluer que chaque critère soit présent dans mon texte.

Exemple : Je me suis rendu compte que ma comparaison n’était pas assez évidente, donc j’ai ajouté des commentaires et j’ai accentué certains points dans mon 2e et 3e paragraphe.

 ‘’ À l’opposer de Freud, pour qui la responsabilité de l’homme est limitée par les facteurs de l’inconscient, Sarte reconnaît que l’homme agit en toute conscience, puisqu’il est le maître de son existence. Par conséquent, il détient la responsabilité qui s’accorde avec les choix qu’il fait.’’

Ensuite, je m’assure que les éléments importants par rapport à la caractérisation, la conception et la pensé des philosophes sont abordés.

Exemple : Dans le 3e paragraphe, dans la caractérisation, il me manquait d’abordé que Sarte rejetait toute théorie qui disait que l’homme est un sujet.

De plus, je continue ma révision en m’assurent que mon argumentation tient debout. Je vérifie les sophismes et je m’assure que mon exemple est cohérent avec ma thèse.

Exemple : Avant d’écrire l’exemple à propos de Whitman dans mon 4e paragraphe, j’avais un autre exemple qui expliquait que nous ne sommes pas les auteurs de nos pensées. Par contre, je me suis rendu compte que l’exemple n’était pas assez pertinent pour expliquer mon point de vue.

Il reste maintenant à corriger mes fautes de français. Ma technique consiste à regarder seulement un mot à la fois et me poser ces questions : C’est quoi la nature du mot? Il s’accorde avec quoi? Est-il bien accordé?

Exemple : ‘’ Par conséquent, beaucoup de choses ont été rejeté, notamment toute théorie qui considère l’homme comme un objet d’étude et non comme sujet.’’ Le mot rejeté est un PPA, il s’accorde avec le sujet (choses). Il devient donc ‘’rejetées’’.

Pour terminer, je révise mon français. Je commence par faire un ‘’stupid check’’ ce qui constitue à me relire une dernière fois pour éviter des fautes d’inattention.

Exemple : ‘’Jean-Sol Partre’’ (L’écume des jours) – ‘’Jean-Paul Sarte’’