Histoire de la psychologie

Pathologie mentale ne touche pas les patients mais la santé mentale touche tout le monde.

Psychiatre : médecin spécialiste des maladies mentales dont 3 ans de spécialisation en psychiatrie. Il possède plusieurs missions comme direction d’équipe, synthèse des informations, pose de diagnostic, délivrance d’ordonnances médicales (dont médicaments).

Psychologue : spécialiste de la psychologie. Psychologue clinique (au chevet du patient) ou social : 5 années étude (500h de stages).

Ses Missions : anamnèse, thérapie individuelle ou en groupe, psychoéducation, bilans (de compétences, neuropsychologiques, …), communication et hypothèses de diagnostiques.

Neuropsychologue : « abus de langage » est une spécialisation du psychologue.

Psychothérapeute : spécialiste et pratiquant une forme de thérapie déterminée (400h de formations minimums en psycho clinique avec stage de clinique de 5 mois mini).

Psychanalyste : spécialiste de la psychanalyse, thérapeute s’employant à soigner selon les principes de la psychanalyse (courant théorique de la psychologie visant à traiter les maladies par l’étude de l’inconscient du patient). Approche « psycho-dynamique », « psychologie intégrative ». Aucun titre légal donc non reconnu, et aucune preuve scientifique

• Histoire de la psychologie :

La préhistoire : Preuves de trépanations (trous dans le cerveau) sur l’homme, entraînement sur l’animal, anesthésie (alcool, feuilles de coca), taux de survie à + de 70%. (Exemple du crâne de Molincourt)

L’antiquité : différenciation entre les maladies somatiques (=corps) et psychologiques, rédaction d’un premier « Manuel diagnostic », instauration du 1er code de déontologie (l’éthique du travail : bien ou mal), utilisation de plantes et de la chirurgie.

La Grèce Antique : mythologie très riche dans la description de maladie mentale, Hippocrate (Ve à Ive siècle av JC) valorisation de la méthode scientifique et théorie des humeurs (lien avec la terre, air, feu eau) recherche équilibre homéostasique, il est le 1er à dissocié la maladie de la personne et partisan de l’hygiène de vie (bonne alimentation et pratique physique qui permet de moins déclencher une maladie).

Hippocrate place le cerveau comme le centre de la pensé, il est le 1er à donner une explication naturelle/organique et cohérente des maladies, désacraliser l’épilepsie, développe l’idée du décours temporel et décrire précisément des pathologies mentales (nosographies : classification des maladies). Il propose la théorie des humeurs (voir cours)

L’empire Romain : reprise des connaissances grecques et diffusion par Galien ainsi que le développement de la chirurgie (coupe axiale, sagittale et frontale).

En conclusion, les explications « magiques ». Le diagnostic et les soins sont établis de manière à ce que le sacré n’intervienne plus, on sépare le corps de l’esprit, on s’appuie sur des bases scientifiques (observations précise et relation patient-soignant), ainsi qu’une émergence des classifications.

Le moyen-âge : du Ve au Xe siècle : se distingue par la continuité des avancées de l’antiquité et reprise de la théorie des humeurs d’Hippocrate (+

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