Frontière entre psychothérapie brève et coaching professionnel

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Sommaire

(50 378 charactères, hors sommaire, remerciements, bibliographie et annexes)

Remerciements        4

Introduction        6

I – En quoi le coaching hérite des psychothérapies brèves ?        10

II – Quelles spécificités et quelle place du coaching en regard des thérapies brèves ?        18

II.1 Normal versus Pathologique ?        18

II.2 Quels outils pour le coach ?        25

II.3 Précision sur la dimension « thérapeutique » du coach        27

III – Quel impact sur ma pratique du coaching au bénéfice du coaché ?        30

Conclusion :        38

Bibliographie        42

Annexes        46

Annexe 1 : Ebauche Introduction classique :        46

Annexe 2 : La place du coaching :        48

Annexe 3 : La question Miracle en VO (Anglais)        50

Annexe 4 : Recommandations pour la pratique de l’examen psychologique.        55

Remerciements

Jade Plantin,        Coach Professionnel Certifiée, mon binôme professionnel et ma directrice de mémoire 😊 pour son amitié indéfectible, son soutien, ses challenges et ses nombreuses relectures.

Caroline Favre,        Responsable Communication, ma femme, pour son amour et son soutient en tout depuis 19 ans, qui m’a permis de libérer le temps nécessaire à cette formation.

Clélia Goossens,        ma fille, pour sa patience et sa compréhension du haut de ses 5 ans.

William Goossens,        mon fils, pour sa patience et sa douceur.

Caroline Bourdon,        Neuropsychologue, pour son amitié, ses relectures et remarques.

Mariama Favre,        Ma belle-mère, pour son soutient et ses relectures.

Jean-Marc Favre,         Mon beau-père, pour son soutient et ses relectures.

Marylin Kol,         Coach Professionnel Certifié, pour son amitié, ses blagues et son interview.

Mes camarades du CIC        pour nos échanges riches et effervescents

Fanny Devaucoup        pour toutes ses réponses rapides à nos questions concernant le mémoire !

Introduction 

J’ai longtemps été indécis au sujet de l’introduction de ce mémoire. J’hésitais constamment entre une introduction classique et une introduction qui me ressemblerait davantage, qui soit plus personnelle.

Comme vous pourrez le constater, c’est cette seconde solution que j’ai finalement retenue^[1].

Simplement parce que je tenais à exposer en quoi la thématique de ce mémoire me touche de près et explique le choix de la problématique que j’en ai ressortie.

Je viens d’un milieu familial émotionnellement très chargé. Mes parents ont divorcé lorsque j’avais 2 ans et demi et ce divorce ne s’est pas fait dans la douceur. Entre kidnapping, tentative de meurtre et procédures judiciaires, ce fut, au fil des années, une constante succession de montagnes russes émotionnelles.

J’ai grandi d’un côté en France avec ma mère, qui était Aide-Soignante mais également dépressive chronique. Etant l’aîné de ce côté de la famille, il me revenait la charge de prendre soin d’elle. Que j’en ai conçu une envie profonde d’aider, d’accompagner et de soutenir les personnes en difficultés, cela ne fait aucun doute pour moi.

C’est également de ce côté de mon enfance, que j’ai découvert de manière brutale qu’en voulant aider, je pouvais faire plus de mal que de bien. L’événement se terminant pour ma mère en soin intensif suite à une tentative de suicide. La leçon que j’en tirai : « les mots peuvent tuer ».

D’un autre côté, j’ai grandi en Belgique avec mon Père, ingénieur en informatique. Passionné, tout comme sa troisième femme, par la spiritualité et la science-fiction. De lui, j’appris l’ouverture d’esprit et admis très tôt que l’on pouvait tous avoir des points de vue différents et se respecter quelles que soit les circonstances.

C’est de cet autre facette de mon enfance que j’ai appris à me méfier de la manipulation mentale et du sectarisme. En effet, cette partie de la famille appartenait à un groupe qui plus tard fut tristement connu sous le nom d’Ordre du Temple Solaire.

Sorti de l’adolescence et jeune adulte, il n’est donc pas étonnant que j’aie eu du mal à trouver ma voie et ma place, tant personnellement que professionnellement. Mon parcours professionnel chaotique reflétant mon chaos intérieur.

Après avoir été caissier, aide-soignant, brancardier ou assistant de gestion, je découvris alors l’informatique et me passionnais pour le développement logiciel. Je me lançais donc entièrement dans ce métier et devenais ingénieur en participant aux cours du Conservatoire National des Arts et Métier, suivant les pas de mon père.

Cette réussite professionnelle, combinée à la rencontre de celle qui deviendra plus tard ma femme, me permit de mettre en pause mon chaos intérieur et de commencer à me réaliser.

Après près de 10 ans d’expérience en informatique, on me proposa de devenir « Coach Agile ». L’Agilité est une nouvelle approche du travail et du développement informatique, peu connue à l’époque, mais que j’ai constamment appliqué depuis mes débuts de développeur. J’avais donc une expérience certaine et je pouvais, par ce métier, allier l’envie d’aider et un savoir-faire technique bien établi.

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