Une nouvelle allégorique - Synthèse
Commentaire de texte : Une nouvelle allégorique - Synthèse. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar a1036 • 4 Janvier 2023 • Commentaire de texte • 441 Mots (2 Pages) • 271 Vues
Séance 3 : Une nouvelle allégorique
I. Une représentation de la dictature nazie
- En apparence, cette nouvelle n’est pas réaliste : on n’a jamais vu un lieu où on éliminait les animaux non bruns. Elle rappelle, en réalité, les dictatures fascistes et plus particulièrement la dictature nazie.
- Cette référence à un état fasciste et plus particulièrement à la dictature nazie n’est pas clairement énoncée, mais on la retrouve à travers différents éléments :
- l’idéologie arbitraire qui prône la sélection d'une race supérieure à une autre,
- la censure et le contrôle des médias,
- la propagande,
- la milice, les arrestations en masse, la délation et la population surveillée.
- le mot « brun » qui fait référence aux chemises brunes.
- On peut donc dire que cette nouvelle est allégorique (Une allégorie représente une idée abstraite difficile à représenter par un élément concret). Un récit peut-être allégorique lorsque l’histoire a un second sens symbolique.
II. Vérification de l’interprétation – la censure nazie
- La photo du document 1 montre la destruction par le feu de livres, à Berlin. La milice surveille cet événement. Milice qui est appelée « les chemises brunes ».
- Dans le document 2, on détruit les livres car leurs auteurs sont juifs ou des émigrés.
- La population allemande ne réagit pas face à ces mesures, comme dans la nouvelle.
Séquence IV : Une nouvelle pour dénoncer : Matin Brun de Franck Pavloff
Séance 3 : De la fiction à la réalité
[pic 1]
Doc. 1 : Des étudiants nazis brûlent des livres interdits sur l'Opernplatz, à Berlin (mai 1933).
Doc. 2 : L’ « épuration » des lieux de lecture publique
Une inspection des librairies et des bibliothèques publiques dans le district de Hanovre-Sud a révélé que de nombreuses bibliothèques qui ne sont pas encore soumises au contrôle de l’Etat ou du parti national-socialiste offrent toujours des livres surprenants. C’est à ne pas croire que nous nous trouvons au seuil de la cinquième année du régime national-socialiste. A titre d’exemple, nous citerons telle petite bibliothèque qui ne dispose que de 500 volumes et parmi lesquels on n’a pas trouvé moins de 40 ouvrages dont les auteurs sont des Juifs ou des Aryens émigrés. On y a découvert des Vicky Baum, Félix Hollander, Thomas Mann, Heinrich Mann, Jacob Wassermann, Stefan Zweig, Karl Ettlinger et bien d’autres avoisinant avec Maxime Gorki. Dans la plupart des bibliothèques minutieusement inspectées, on n’a pu enregistrer un meilleur résultat ; tout au contraire, on s’est rendu à l’évidence que, environ 50% des livres de ces bibliothèques auraient déjà dû être détruits. Par conséquent, il faut les détruire.
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