La protection sociale - l'Etat Providence
Cours : La protection sociale - l'Etat Providence. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Léa Coccina • 18 Octobre 2021 • Cours • 541 Mots (3 Pages) • 592 Vues
En France l’état s’est longtemps limité à un rôle d’assistance : jusqu’au début du 20ème siècle en effet, la bienséance publique, qui a remplacé la charité de l’église chrétienne, demeure réservée aux personnes dans l’incapacité de travailler (enfants vieillards et infirme). La protection des travailleurs repose sur la prévoyance individuelle ou sur une protection collective d’initiative privée (mutuelle de salariés, institutions patronales)
C’est à la fin du 19ème siècle qu’aux anciens systèmes fondés sur l’assistance publiques se substituent dans certains pays d’Europe, les premiers systèmes d’assurance sociale destinés à protéger les salariés contre les risques liés à la vieillesse, à la maladie ou aux accidents du travail
- Avec la machinisation qui arrive il y a pleins d’accidents du travail
Fin du 19ème siècle : l’industrialisation
- Protection du prolétariat nécessaire
1 organisation mutuelles = autoprotections fondées sur la mise en commun de ressources et de solidarités face aux risques
2 mais rapidement ces organisations montrent des limites : ouvriers couverts peu nombreux et difficultés à assure une « vraie » couverture sociale
3 et pourtant nécessité croissante de mettre fin à l’insécurité sociale et à la peur du lendemain auxquelles est confronté le monde ouvrier (travail = seule ressource alors si maladie ou accident plus ne rentrer d’argent donc pas possible de se nourrir et de nourrir la famille).
2 conceptions qui conduisent la protection sociale :
- L 1ère arrive d’Allemagne à la fin du 19ème à partir de la volonté du Chancelier Bismark : est alors mis en place un système d’assurance (donc cotisations) sociales ouvrières obligatoires
- La 2ème arrive de GB ou en 1942 l’économiste William Beveridge préconise la création d’un système de protection sociale généralisé, unifié et centralisé par l’Etat
Plusieurs principes qui sous-tendent le premier modèle :
- Protection fondée uniquement sur le travail et sur la capacité des individus à s’ouvrir des droits grâce à leur activité professionnelle
- Protection obligatoire
- Reposant sur participation financière des ouvriers et des employeurs qui prend la forme de cotisation sociales
- Cotisations qui ne sont pas proportionnelles aux risque – comme dans la logique assurantielle pure – mais aux salaires : on parle ainsi de « socialisation du risque »
- Protection gérée par les salariés et les employeurs
Plusieurs principes sous-tendent le 2ème modèle
3 principes fondateurs clefs (les 3 « U »)
- Universalité de la protection sociale par la couverture de toute la population (ouverture de droits individuels) et de tous les risques
- Uniformité des prestations, fondée sur les besoins des individus et non sur leurs pertes de revenus en cas de survenus d’un risque
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