La protection des personnes immigrées
Analyse sectorielle : La protection des personnes immigrées. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Azertwx • 1 Mars 2022 • Analyse sectorielle • 2 896 Mots (12 Pages) • 379 Vues
La protection des personnes immigrées :
Aujourd’hui nous allons vous présenter un exposé sur la protection des personnes immigrées. Tout d’abord il ne faut pas confondre l’immigration avec la migration, l’immigration c’est le fait que plusieurs individus viennent s’installer dans un autre pays que le leur pour souvent obtenir une qualité de vie meilleure et trouver un emploi. Nous allons en profiter pour vous exposer aussi ce qu’est un flux migratoire, le flux migratoire c’est le nombre de personnes qui quittent un pays et rentrent dans un autre et inversement. Ce dernier est calculé sur une année civile.
Nous allons dans cet exposé vous exposer les flux migratoires en Europe dans les années
2010 et leurs causes puis nous vous parlerons de l’impact du COVID-19 sur les immigrations et enfin la façon dont les immigrés sont accueillis en Europe et en France.
Les flux migratoires en 2010 + les causes :
Tout d'abord, définissons la crise migratoire en Europe. C'est l'augmentation, dans les années 2010, du nombre de migrants arrivant dans l'Union Européenne via la mer Méditerranée et les Balkans, depuis l'Afrique, le Moyen-Orient et l'Asie du sud et qui en fait l'une des plus importantes crises migratoires de son histoire contemporaine. Les réfugiés de la guerre civile syrienne amplifient le phénomène, avec une hausse en 2015 de plus d'un million de personnes arrivant dans l'espace Schengen, avant de retomber les années suivantes pour arriver à 122 000 migrants en 2018. Le parcours des migrants est dangereux et fait de nombreux morts, principalement en mer Méditerranée et sur les routes africaines . Cette crise migratoire cause d'importantes divisions et tensions diplomatiques entre les pays d'Europe, qui peinent à se mettre d'accord sur l'attitude à adopter : alors que la Commission européenne cherche à imposer des quotas à chaque pays de l'Union, et qu'Angela Merkel et François Hollande poussent dans cette direction, des pays d'Europe de l'Est s'opposent fermement aux flux migratoires. Le Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, considère ainsi que l'afflux d'immigrés musulmans constitue une menace pour l'identité chrétienne de l'Europe. En septembre 2016, Angela Merkel est finalement contrainte de reconnaître l'échec et l'abandon du mécanisme de répartition obligatoire. Cette révision de la politique européenne d'accueil des réfugiés est renforcée par l'accord conclu entre l'UE et la Turquie en mars 2016. Les termes employés pour qualifier les migrants sont multiples et dépendent des situations. Dans certains cas, il s'agit de demandeur d'asile ou de réfugiés, dans d'autres de personnes qui cherchent de meilleures perspectives économiques. Comme les mots employés peuvent avoir des conséquences juridiques non négligeables, l'utilisation des termes « migrants » et « réfugiés » fait l'objet d'un débat sémantique doublé d'un débat politique. Les tentatives d'immigration en Europe ont augmenté à la suite des guerres civiles , des problèmes en Turquie, l'aggravation du conflit en Libye qui a contribué à l'augmentation des départs depuis ce pays, des troubles, des persécutions ou pour des raisons économiques. Elles concernent des personnes venues d'Afghanistan, Algérie, Bangladesh, Tchad, Égypte, Érythrée, Éthiopie, Gambie, Ghana, Guinée, Inde, Irak, Côte d'Ivoire, Libye, Mali, Mauritanie, Maroc, Nigeria, Pakistan, Sénégal, Somalie, Soudan, Syrie, Tunisie, et Zambie. Les ambassades n'offrant pas directement le statut de demandeur d'asile, certains migrants décident de rémunérer des passeurs pour se rendre sur le territoire de l'Union européenne, en prenant des risques. Le nombre de demandeurs d'asile est ainsi passé de 435 000 en 2013 à 626 000 en 2014. Début septembre 2015, les Syriens ayant fui leur pays se trouvent essentiellement au Liban et en Turquie . Le principal flux de migrants vers l'Europe provient de la Syrie, pays qui connaît d'importants troubles et qui se trouve « quasiment en état de guerre » à la suite de fortes tensions avec les Kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan . Au cours de la période 2011-2015, la proportion de migrants originaires de pays en conflit a fortement augmenté. Pour ceux dont l'arrivée a été enregistrée en Grèce ou en Italie, le taux d'acceptation des demandes d'asile est passé de 33,5 % en 2011 à 75,7 % en 2015. Cela signifie que sur cette période, le flux de migrants est majoritairement composé de réfugiés.
L‘impact du Covid sur les personnes immigrés :
Depuis 2015 et l’arrivée d’un million de migrants sur les côtes européennes, tout le monde était à l’affût d’une prochaine « crise migratoire ». On scrutait en Europe les rives orientales et méridionales de la Méditerranée. Aux États-Unis, l’urgence était décrétée à la frontière avec le Mexique, inquiet à son tour des flux venus d’Amérique centrale.
Or, tout a changé dans un temps extrêmement court. Qui, il y a trois ans de cela, aurait pu prédire cette crise non pas migratoire mais sanitaire ? Les frontières nationales sont devenues autre chose qu’un outil de gestion des flux migratoires et il n’a fallu que quelques semaines pour que l’on voie ces frontières se fermer presque partout dans le monde, de façon plus ou moins totale.
Une nouvelle crise qui pèse sur l’avenir de l’Union européenne
En Europe, d’abord, l’existence de l’espace Schengen est aujourd’hui en suspens. Je rappel que l’espace Schengen désigne un espace de libre circulation des personnes. Ce principe implique le libre franchissement des frontières par tout individu entré sur le territoire d’un des États membres de l’espace Schengen. Un État membre de l’espace Schengen ne peut rétablir les contrôles que dans des cas très précis.
Donc, en effet, cette suspension ne se limite pas à la liberté de circulation des citoyens européens. Elle revêt aussi une dimension politique profonde dès lors qu’elle remet en question le rôle même de l’Union européenne (UE).
On a vu, à la fin du mois de mars 2020, 15 pays de l’espace Schengen rétablir les contrôles à leurs frontières. Les modalités et les procédures mises en place ont certes varié. Mais, à peu d’exceptions près, cela s’est fait « uniformément », sans concertation avec les institutions européennes ou les
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