La loi de sécurité globale
Discours : La loi de sécurité globale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Gregoire Gouvion • 31 Janvier 2022 • Discours • 918 Mots (4 Pages) • 337 Vues
Ces dernières années plusieurs agents de la force publique se sont fait agressés suite au mouvement de manifestation des gilets jaunes. En effet, lors de ces mouvements, qui ont débuté en novembre 2018, plusieurs faits de violences policières à l’encontre des manifestants ont été filmés ou photographiés. Ces vidéos ou photos diffusées sur internet ont entraîné des violences contre les policiers en question. Leurs visages n’étant pas floutés, ils ont pu être identifiés. Ces agressions ont eu lieu parfois à leur domicile mais le plus souvent dans la rue, certaines ont même vu leur famille se faire agresser.
Suite à ces événements, les députés Alice Thourot (député du groupe politique LREM et avocate) et Jean-Michel Fauvergue (député du groupe politique REM et l’ancien patron du RAID), ont proposé une loi de sécurité globale et surtout l’article 24 de cette loi. Suite à cette proposition, l'assemblée nationale français l’a définitivement adoptée le 15 avril 2021 par le parlement, par 75 voix contre 33 elle est promulguée le 25 mai 2021 . La loi de sécurité globale sert à mieux protéger la population grâce à l'utilisation de drones. L'article 24 de cette loi est centré sur la protection de la police. l'article 24, puni d’un an d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende le fait de diffuser, par quelque moyen que ce soit et quel qu’en soit le support, dans le but qu’il soit porté atteinte à son intégrité physique ou psychique, l’image du visage ou tout autre élément d’identification d’un fonctionnaire de la police nationale ou d’un militaire de la gendarmerie nationale lorsqu’il agit dans le cadre d’une opération de police. Mais cet article fait polémique.
Pourquoi cet article fait-il polémique ? Tout d'abord beaucoup souhaitent protéger la police en empêchent des filmer c’est dernier pendant qu’il sont en exercice, mais cela pose problème à une grosse partie des personnes, cet article fait donc débats. Il fait débats parce que cela permet au policier de faire plus d'agressions policier avec un risque d'être filmé plus petit. Mais cet article pose problème dans les 2 sens car l'interdiction de filmer ou photographier des agents de police sera vraiment respecter je pense que non. Serre cela pourrait empêchait quelle photo ou video d'être publié mais dans la globalité beaucoup de vidéo et photo continuerons à être publier. Par exemple , à l'évacuation du camp de migrants, place de la République à Paris lundi 23 novembre où plusieurs journalistes ont filmé le comportement violent des policiers. Ces vidéos ont été publiées en direct sur les réseaux sociaux. Du fait de l’instantanéité de leur diffusion, ces images ne sont pas floutées.
La Défenseure des droits, Claire Hédon, s'est également emparée du sujet. A plusieurs reprises elle a exigé le retrait du texte, ne le jugeant « pas acceptable » et « inutile ». Elle sita, « Ces vidéos nous ont été et nous sont très utiles lorsqu'il y a des dérapages des forces de sécurité. Pour que notre population retrouve confiance en notre police, il faut que lorsqu'il y a un dérapage, on le reconnaisse et qu'il y ait une sanction », a-t-elle expliqué sur le plateau de BFMTV . « Dans notre arsenal législatif aujourd'hui, on peut punir une personne
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