Genre et Politique
Cours : Genre et Politique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Jo9823 • 6 Janvier 2021 • Cours • 4 221 Mots (17 Pages) • 516 Vues
Genre et Politique
Les expressions de théorie du genre et idéologie du genre n’existent pas dans les recherches académiques et dns les débats des recherches universitaires ni dns les cercles feintes.
Ce sont des expressions forgées par les opposants au études sur le genre dans l’espace académique et par les opposants politiques (catholiques, politiques conservateurs, activistes…) Ils accusent les théories du genre de non scientificité.
Hongrie = interdiction des masters sur le genre.
Concept de genre lui existe.
Mot « gender » apparait pour expliquer la dichotomie genre et sexe à la fin des années 50 aux EUA chez les psychiatres. Les psychiatres sentaient le besoin de faire la différence entre une identité physique anatomique (sexe) et une identité psychologique sociale et culturelle (gender) en observant des patient chez qui les deux identité n’existaient pas.
Lesbiennes et homosexuelles des les années 20/30 dans les cercles féministes et socialistes. Traitement de ces « deviances » (décalage sexe genre ou homosexualité) par la lobotomie: enlever une partie du cerveau soit disant responsable du trouble de l’identité des personnes. Pratique jusque dans les années 70/80. En France, une étude sur les dossier médicaux des pratiques de lobotomie des années 40 aux années 80, il y a beaucoup plus de femmes que d’hommes traitées («plus fragile », et contentement non obligatoire à cette époque). Il y a aussi de forte disproportion en fonction des classes sociales (decision prise pour les plus pauvres et moins éduqués).
Anthropologues se saisissent du sujet : travail de W Mead dans les années 40 sur les populations de l’Océanie. Il constate des différences entre l’idéal social féminin et masculin lamas et en Europe. Femmes ET hommes sont sensés entre doux, aimants ou au contraire violents, qui affirme ses idées. Deja dans les études anthropologiques des recherches qui constataient des différences dans la façon dont les sociétés conçoivent les relations hommes/femmes.
Dans les années 60, A. Oackley reprend les travaux sex/gender des psychiatres et donne une interprétation propre aux sciences sociales avec l’anthropologie.
Aux EUA, le concept pénètre peu à peu dans les autres sciences sociales, notamment l’Histoire. Article de J. Scott (années 80).
France réticences jusque dans les années 2000 mais reflexion ancienne notamment dans les années 50 avec Simone de Beauvoir « Le deuxième sexe ».
Article de J.Scott: Usage linéaire et non problématique du genre. Utilisation du genre pour remplacer le mot femme ou féministe. Or Genre ≠ Femme : Usage qui continue aujourd’hui encore.
Imposition à l’agenda politique de la réflexion du autour du concept de genre.
Concept de genre dans l’école de pensée constructiviste:
Le concept de genre est un processus social qui peut/devrait être comparé à d’autres processus sociaux tels que la classe, la race, l’ethnie, … Le genre doit être compris dans une perspective d’interrelations, c’est un processus relationnel et de dynamique sociale.
Le processus commence avant même notre naissance : nous assignons des caractéristiques phydiques, psychologiques et morales avant même la naissance. Des roles nous sont donc imposés consciemment et inconsciemment. Dans les premières années de vie, ces caractéristiques sont encore plus exacerbée. « Princesse, poupée » = un comportement nous est inconsciemment transmis.
Film Documentaire « Miss representation ».
Robe = empêche les filles de faire les mêmes activités que les garçons.
Jeux = reproduction des représentation sociales genrées.
A la puberté, à l’age de la confirmation, toutes ces situations jouent.
Même en ayant conscience, nous restons « bloqués » dans ces roles. Nous avons intériorisés et on nous impose dans nos relations quotidiennes (relations professionnelles, couples, amicales, …). Une femme non mariée sans enfants ne peut pas être heureuse !!!
Les femmes arrivent à croire qu’elles ont besoin d’un enfant (horloge biologique).
Indépendance économique est la première condition de l’émancipation des femmes et des choix libres et conscients.
Genre est un processus, non quelque chose de donné. Il peut donc se reconstruire.
Besoin d’historiciser car le genre n’est :
ni universel : différences hommes /femmes entre pays, enfoncions des régimes (totalitaires, démocratiques) et religieux (islamiques). Le genre est déterminé.
ni intemporel : même si pour légitimer l’idéal des genres et de leurs rapports, on présente ces roles comme éternel (ex: éternel féminin). Caractéristique de la maternité : excuse de « les femmes ont étés mères de toujours ». C’est aussi un enjeu de survie de l’espèce et ou de la nation. C’est un fait, les femmes accouchent mais toutes les femmes n’ont pas étés mères (pour des raisons variées). Si la maternité est une expérience spécifiquement féminine, il ne faut pas accepter l’idée qu’être mère signifiant et signifie toujours les mêmes choses. Les qualités et caractéristiques des mères ont variés dans le temps. Le role de la mère en tant qu’éducatrice de ses enfant est daté à la fin du 18ème.. Avant, elles n’éteint pas responsable de l’éducation, ni du bonheur, de l’équilibre du foyer. Ces règles sont assignées récemment aux mères. Les représentations sociales de la maternité sont historiquement redéfinîtes et reconstruites.
Le genre est une façon première de signifier des rapports de pouvoir. Il y a des enjeux de pouvoirs dans la cocon dont ont définis les caractéristiques féminin et masculin, les relation hommes/femmes. Les rapports de genre ont étés et sont toujours des rapports hiérarchiques. Ces caractéristiques se retrouvent dans la justification implicite des hierarchies professionnelles, politiques et économiques.
Risque du concept de l’identité (vision déterministe) : identité renvoie à quelque chose d’immuable or les choses peuvent bouger. On peut dresser l’identité feminine du parlement roumain aujourd’hui mais toutes les femmes ne se reconnaitrons pas forcement
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