Concepts institutionnels et politiques
Cours : Concepts institutionnels et politiques. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Maelle Becaas Jeandel • 20 Décembre 2018 • Cours • 5 428 Mots (22 Pages) • 597 Vues
Concepts institutionnels et politiques |
Guy HERMET « Est-il toujours temps de penser la démocratie ? » Pôle Sud, N°2l, 2004
CAIRN
- Le politique
Politique : Terme qui désigne le gouvernement de la société dans son ensemble, l’organisation du pouvoir, comment fonctionnent les institutions, la compétition politique, l’action du pouvoir…
Le politique : désigne un espace social différentié où s’exprime et où sont régulés les conflits dans le cadre d’un pouvoir reposant sur le monopole de la coercition physique légitime sur une population et un territoire. Englobe les relations entre la société et l’Etat.
La politique : ce que font les partis politiques. Une activité spécialisée des acteurs en compétition à l’intérieur d’un Etat, les élus, les partis politiques, les associations, les ONG… pour participer, influencer l’exercice du pouvoir.
Les politiques : sont des actions mises en œuvre au nom de la société pour atteindre un objectifs général répondant à un problème ou à un enjeu public
- La nation
La nation : une communauté politique d’appartenance présentant le peuple comme un groupe humain uni et cohérent aspirant à vivre ensemble. Un groupe avec des caractéristiques communes, histoires… La nation est la source de la souveraineté de l’Etat. SIEYES : au moment de la révolution française, le tiers état c’est tout mais le tiers état n’a pas de pouvoir. Aujourd’hui c’est les députés et les sénateurs qui représentent les citoyens. On est une communauté d’appartenance. Mais la définition de la nation peut variée en fonction des pays.
- J.G HERDER et E. RENAN
HERDER : philosophe allemand du 18eme. La nation est définie par la langue, la culture et la géographie. Pour que la nation reste intacte malgré les changements il faut remonter à l’histoire commune longue, les valeurs… Il faut les transmettre.
RENAN : philosophe français, il a une conception volontariste, rationnelle et individualiste contrairement à HERDER qui pense communauté. On appartient à une nation car on le souhaite. Ce n’est pas la race (il y a des états multi ethniques), pas la langue (Suisse…), pas la religion (la religion c’est privé), c’est pas les intérêts économiques, ni la géographie. « C’est un principe spirituel c’est un désir de vie commune. » qu’on montre en respectant les lois.
- Le nationalisme
Le nationalisme : Il a permis la décolonisation, caractérise la Catalogne. C’est une attitude ou une doctrine politique qui revendique le droit à une nation souveraine ou la primauté des intérêts nationaux par rapport aux intérêts extérieurs.
E. GELLNER : historien. L’Etat crée la nation grâce au nationalisme, le nationalisme est une idéologie. L’Etat agit par l’éducation, par les monuments aux morts pour se rappeler de l’histoire commune de la nation. Le nationalisme est le résultat d’un processus politique, sociologique et économique.
A.D. SMITH : C’est l’ethnie qui crée la nation, groupe culturel homogène. Ce résultat c’est le résultat des actions des élites qui ont inventés une nouvelle façon de mobiliser les individus et la société. Les élites donnent un nouveau sens politique aux ethnies avec des mythes, des grandes idées, l’histoire. Donc cela passe aussi par l’éducation, la transmission des valeurs…
B. ANDERSON : La nation est une communauté imaginée qui repose sur un imaginaire national. Cela permet aux individus de se reconnaitre, avoir des liens de reconnaissance, des liens affectifs.
A travers ces 3 auteurs on voit que souvent le nationalisme se fait par le haut et est volontaire.
M. BILLIG : « Le nationalisme banal » vient par la reproduction par le bas de la société, elle se reproduit par des habitudes, des symboles (drapeaux), des pratiques culturelles (culinaires)… La reproduction est inconsciente, on ne se pose plus la question.
- L’Etat
Etat : C’est un ensemble d’institutions et d’administrations (le parlement, le gouvernement) exerçant la souveraineté sur un territoire et une population donnée. Elles agissent avec le consentement de la population notamment par le biais de la constitution. Ces administrations donnent naissent à des régimes politiques différents.
C. TILLY : « Un Etat est comme une mafia qui a réussi », l’Etat donne de la protection contre les autres Etats et à l’intérieur du pays. Mais on nous protège contre de l’argent→ l’extorsion.
- Les éléments constitutifs de l’Etat
-La souveraineté : il y a que l’Etat qui a le droit de mener des politiques publiques, faire des lois…
-Population : Le pouvoir s’exerce sur un groupe humain
-Territoire : Un Etat est délimité dans des frontières
-Relation extérieurs : reconnaissance extérieure
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La hiérarchie des normes est une pyramide, il y a certains textes de lois qui sont supérieurs, qui s’imposent sur les autres.
- Définition sociologique de M. WEBER
M. WEBER : entreprise politique de caractère institutionnel dont la direction administrative revendique avec succès le monopole de la contraint physique, de la « violence légitime ».
L’Etat a monopolisé différents secteurs :
-La production de la loi et des règlements
-La fiscalité
-La monnaie
-L’économie (nationalisation)
-La justice
-La représentation collective
-Légitimité traditionnelle : légitimité du fait de l’histoire. Monarchie absolue, légitimité du roi : droit divin.
-Légitimité charismatique : qui repose sur une personne, une personnalité, qui repose sur la capacité à capter la foule, à faire certaines choses. (Mussolini)
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