TD1 Cas taylorisme
Étude de cas : TD1 Cas taylorisme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ABABABAB9 • 10 Février 2020 • Étude de cas • 885 Mots (4 Pages) • 968 Vues
TD 1 : Théorie des organisations : Cas Taylorisme
SEGUIN Hugo
PIASTRA Maximilien
SAUVENEE Charles
ROBIN Paul
SERGERE Hugo
1- D’après les extraits de texte ainsi que l’interview ci-dessus, voici les principes fondamentaux du Taylorisme :
- Tout d’abord, on arrive à distinguer un socle sur lequel s’appuie Taylor ; en effet on peut voir qu’il énonce un certain nombre de règles et de lois, ce qui constitue l’Organisation Scientifique du Travail (OST). (Extrait n°2 pages 3-4)
- De cette base découle 4 principes :
- La division verticale du travail (séparation entre ceux qui exécutent le travail et ceux qui les supervisent).
- La division horizontale du travail
- Le salaire au rendement ; en effet, on détermine un temps standard de fabrication sur chaque poste puis on chronomètre les ouvriers. Suite à cela, on fixe les salaires en fonction des quantités produites compte tenu des temps considérés comme standards.
- Le contrôle des tâches par des contremaîtres
2- Après avoir étudié l’interview, on peut en conclure que Damien a raison sur la plupart des choses. Suite à leurs échanges et aux déclarations d’Arthur, on constate que les conditions de travail des téléopérateurs ressemblent très fortement à celles des ouvriers du 20ème siècle dans le secteur automobile. En effet :
- On retrouve le chronométrage des tâches tout comme c’était le cas à l’époque : « En plus, nous sommes chronométrés, nous devons répondre très rapidement, ne pas dépasser certains temps standards. » (8ème réplique d’Arthur)
- On observe une séparation fortement marquée entre les opérateurs (ceux quoi exécutent le travail) et les managers ce qui s’apparente à la division verticale du travail : « c’est le manque d’autonomie, on ne peut pas dire ce que l’on veut » (8ème réplique d’Arthur)
- On peut faire référence à la division horizontale car dans le centre d’appel le travail se divise en plusieurs tâche élémentaires : « Je dois d’abord identifier si elles entrent dans la cible de l’entreprise en leur posant des questions, sur leur âge, le nombre d’enfants dans le foyer, s’ils sont propriétaires etc. » (7ème réplique d’Arthur)
- On observe également que la rémunération des opérateurs est constituée d’une partie fixe mais également d’une partie variable qui dépend de leurs résultats individuels ce qui rappelle le salaire au rendement des ouvriers du 20ème : « Si on arrive à aller plus vite, on gagne plus, on a des primes en fonction des résultats » (8ème réplique d’Arthur)
- La difficulté ainsi que la pénibilité des conditions de travail rappellent celles de l’époque : « nous sommes beaucoup d’étudiants, tous ensemble dans un grand espace, chacun notre poste, il y a beaucoup de bruit, ce n’est pas reposant » (8ème réplique d’Arthur)
D’un autre point de vue Damien n’a pas raison sur toute la ligne. On peut comprendre le point de vue d’Arthur notamment sur 2 points :
- Il y a sûrement un niveau de diplôme exigé, une sélection est obligatoire pour recruter les meilleurs vendeurs qui se présentent à l’embauche.
- Le métier de téléconseiller demande certaines compétences plus abouties que celles des ouvriers du 20ème siècle : des compétences en vente, relationnel, gestion du stress et de la fatigue.
3- Le management scientifique de Taylor présentait un certain nombre de problèmes et notamment axés sur l’humain :
- La déshumanisation du travail (Taylor considérait que les ouvriers étaient incapable de penser par eux-mêmes d’où la nécessité d’un bureau des méthodes)
- Aucune autonomie de travail pour les ouvriers
- Les ouvriers étaient considérés comme des machines ; en effet l’argent était la seule source de motivation.
On ne pense pas que Taylor avait conscience des effets pervers de son management scientifique car pour lui le plus important était de maximiser la production en échange d’un salaire qui découlait de cette dernière. Par conséquent, il pensait seulement à la rentabilité de son entreprise et non au social ou à l’humain.
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