Définition des relations internationales
Dissertation : Définition des relations internationales. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 9 Octobre 2013 • 4 134 Mots (17 Pages) • 2 835 Vues
Relations internationales
INTRODUCTION :
I. Définition des relations internationales
Constat historique : les échanges internationaux n’ont jamais cessé de s’intensifier et de plus en plus au XIXème et XXème siècle, en raison du progrès technologique considérable. Tout s’accélère au XXème, les échanges sont de plus en plus rapides dans le contexte de la mondialisation.
A l’origine (antiquité), les relations internationales s’apparentent à des relations de voisinage entre pays proches ou ayant limitrophes. Les frontières sont rapidement sources de conflits et les états s’inscrivent dans de grands ensembles régionaux dans lesquels on pouvait repérer des puissances dominantes, produit d’un phénomène de concentration du pouvoir, de la puissance. Ces ensembles ne communiquaient cependant que peu entre eux.
A partir de la fin du IVème et durant le Vème siècle, ce sont les invasions barbares, germaniques, qui entrainent la chute de l’Empire Romain d’occident en 476 avec la prise de Rome. Résistera l’Empire byzantin jusqu’en 1453 avec la chute de Constantinople. Cet Empire romain se constitue en Méditerranée, véritable carrefour des civilisations, favorisant le commerce, la diffusion des techniques, des connaissances culturelles + dimension religieuse.
A partir du VIIème siècle, les conquêtes musulmanes auxquelles vont répondre entre le XIème et le XIIIème siècle les croisades. Se produiront de nombreuses violences parallèlement à d’importants échanges culturels et techniques, on assiste alors à un enrichissement des civilisations malgré le caractère brutal des rencontres. La civilisation occidentale profitera des connaissances apportées par les civilisations islamiques telles que les maths, l’astronomie, la redécouverte de textes anciens et des philosophes grecs et de l’antiquité grecque…Les grands ensembles régionaux ne cesseront de communiquer et notamment depuis 1492 avec la redécouverte de l’Amérique par Christophe Colomb. L’Amérique qui fut premièrement peuplée par des peuplades d’origine asiatiques, puis les vikings au Xème siècle pour être redécouverte en 1492.
Les relations internationales officielles sont irrégulières car rythmées par les guerres et les rencontres diplomatiques. En conséquence, les figures dominantes de la scène internationale sont des personnes publiques (prince, diplomates et guerriers).
Pour autant, bientôt, de simples particuliers vont s’organiser pour faire valoir leurs intérêts auprès des personnes publiques : banquiers, commerçants, navigateurs, voyageurs… qui vont exprimer leurs besoins auprès des pouvoirs publics => demandes de soutien financier. Dans ce contexte, les personnes publiques prennent en considération ces activités privées, s’occupant de plus en plus du commerce, de la diffusion des techniques, des connaissances, de la culture… source de puissance. On assiste donc à une nécessité croissante d’un certain suivi des affaires internationales qui se complexifient de plus en plus.
A partir du XVème et durant le XVIème => apparition des ambassades permanentes. Lors des siècles suivants, les échanges ne cessent de se multiplier. Ainsi au XIXème, on observe une tendance à l’ouverture des frontières dans un contexte de colonisation, ce qui profite au développement des moyens de communication (télégraphe) et de transports (chemins de fer, navires à vapeur…), de telle manière que les distances tendent à se « réduire ».
Avec la révolution industrielle => mise au point d’armement sophistiqué ce qui marque le début de la course aux armements avec bientôt, au XXème, la mise au point d’armes et de vecteurs (avions, missiles…) permettant de frapper à distance tout point du globe. Il en découle qu’aucun état ne peut plus se mettre à l’abri derrière ses frontières l’indépendance des états, caractéristique de la mondialisation, est une réalité incontournable.
A la fin de la 2nde GM, on constate l’accroissement des échanges économiques internationaux, l’augmentation du volume des exportations et le développement des investissements directs à l’étranger (IDE).
Dans ces conditions, on peut se demander quelle est la définition des relations internationales.
● Définition classique : les relations internationales sont l’ensemble des relations et liens qui se nouent entre états et qui relèvent de leur politique étrangère.
Par cette définition, les relations internationales sont réduites aux relations interétatiques. Mais avec la mondialisation on assiste à un processus de transnationnalisation car les états sont de plus en plus concurrencés par de nouveaux acteurs internationaux tels que :
● les Organisations Internationales Gouvernementales (OIG) qui tentent de s’autonomiser par rapport aux états membres ;
● les Organisations Non Gouvernementales (ONG) qui se multiplient et exercent une surveillance de l’activité des états => effet dissuasif ;
● le fort développement des firmes multinationales (FMN) qui réalisent les IDE et dont certaines ont une puissance supérieure à celles de petits états.
Dès 1974, l’Assemblée générale des Nations Unies attire l’attention sur ce phénomène des FMN, qui sont qualifiées de FTN (Firmes Transnationales), et qui bien souvent négligent les souverainetés étatiques. Ainsi s’impose la nécessité d’une nouvelle définition des relations internationales :
● Relations internationales ensemble des relations et communications susceptibles d’avoir une dimension politique (en ce cas expriment un rapport de force) qui s’établissent entre acteurs publics et privés par delà les frontières des états relations transfrontalières.
On en conclu, que les relations internationales complexes et évolutives s’apparentent à un nouveau défi pour ceux qui tentent de les comprendre. D’où la diversité des approches théoriques et souvent des réalités pratiques.
II. Approches théoriques des relations internationales
Les approches théoriques des relations internationales se développent et s’enrichissent en étant au coeur de véritables controverses politiques en étant partie prenantes de l’objet qu’elles s’efforcent d’étudier objectivement.
A l’antiquité, on a une affirmation de l’approche dite « Réaliste » et qui repose sur une vision pessimiste de l’Homme. En effet, dans
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