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Capacités d’absorption et de rétention de flux de capitaux extérieurs

Étude de cas : Capacités d’absorption et de rétention de flux de capitaux extérieurs. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  13 Mars 2016  •  Étude de cas  •  1 264 Mots (6 Pages)  •  842 Vues

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Capacités d’absorption et de rétention de flux de capitaux extérieurs

 par l’économie malienne

Notre pays avec ses  options politiques, économiques et financières exerce un attrait de plus en plus important sur les bailleurs de fonds et les entreprises privées étrangères. Cet attrait se manifeste par d’importants engagements de financement  et d’investissements qui ne trouvent pas les capacités techniques et administratives appropriées pour les transformer en flux réels bénéficiant durablement à l’économie malienne. Ce qui pose aussi le problème connexe de la disponibilité et de la qualité des fournisseurs  privés nationaux de biens et services à acquérir au moyen de ces flux.

Par ailleurs, les populations émigrées maliennes effectuent d’importants transferts de fonds pour lesquels le problème se pose dans les mêmes termes et avec la même acuité.

Quelles mesures techniques, financières et institutionnelles doivent être adoptées par le gouvernement du Mali, le système bancaire et les entreprises nationales fournisseurs de biens et services pour mieux accueillir et amplifier les flux financiers publics et privés extérieurs, telle est la problématique que le Club Perspectives et Développement CPD a décidé d’aborder au cours d’un dîner-débats qui aura lieu le Vendredi 16 Décembre 2005.

Pour la préparation de cette activité deux séminaires internes ont été organisés les 27 Août et 24 Septembre 2005. Les principales conclusions qui en ont résulté sont indiquées ci-après. Elles seront exposées, débattues et améliorées au cours du dîner-débats du 16 Décembre 2005 et communiquées par le CPD aux acteurs publics et privés de la problématique des flux de capitaux extérieurs.

Capacités d’absorption et de rétention des flux publics de capitaux extérieurs  

Pour cette composante de la problématique la commission économie du CPD a fait appel à trois professionnels (un Conseiller Technique du Ministère de l’Economie et des Finances, un Agent de la Direction Nationale de la Planification et un Agent de la BCEAO) pour avoir plus d’éclairage sur la question et des informations statistiques sur les flux de capitaux.

A l’issue des discussions, les conclusions suivantes ont été retenues :

Concernant les flux de capitaux publics, il est ressorti que les financements extérieurs constituent un problématique essentielle pour l’économie malienne essentiellement pour trois raisons :

1. Le Mali a-t-il les capacités d’absorber des flux importants de capitaux ?

2. Quelle est l’efficacité d’une politique budgétaire lorsque près de 2/3 des investissements publics sont financés sur des ressources extérieures aléatoires ?

3. Pourquoi le budget spécial d’investissement (BSI) connaît ‘il un taux d’exécution (63%) largement inférieur à celui du budget national (95%) ?.

Les intervenants ont souligné la très forte dépendance des finances publiques maliennes à l’aide extérieure, qu’elle soit budgétaire quand elle est destinée à soutenir le déficit budgétaire de l’Etat, ou sous forme d’aide-projet quand elle est destinée au financement de projets et gérée selon une procédure spécifique autre que celle du Trésor national. En 2004, l’aide projet représentait 227 milliards de FCFA et l’aide budgétaire 33 milliards de FCFA.

Par rapport aux difficultés de mobilisation des capitaux publics, les intervenants ont retenus les causes suivantes: (1) la multiplicité des procédures des partenaires, (2) le nombre et la rigueur des conditionnalités, (3) la faible capacité des administrations, et (4) la mauvaise formulation des besoins. (5) multiplicité des guichets s’occupant de la gestion de l’aide (Ministère de l’Economie et des Finances  - Ministère du Plan et de l’Aménagement du territoire – Ministère de l’Administration Territoriale et des Collectivités Locales)

La conséquence inéluctable de ces constats est l’absence de maîtrise de la politique budgétaire quand 2/3 des inscriptions budgétaires proviennent des financements extérieurs, le biais dans la comptabilité nationale du fait de l’absence d’informations pertinentes sur la comptabilisation des aides projets (Budget Spécial d’Investissement)

Comme recommandations, les intervenants ont proposé :

  • L’évolution vers l’appui budgétaire à travers l’alignement sur les procédures nationales et l’harmonisation des procédures des partenaires ;
  • La reforme des finances publiques à travers la définition d’une politique budgétaire soutenable aux orientations claires et correspondant aux objectifs de réduction de la pauvreté, la reforme des marchés publics, etc.
  • La mise en œuvre de reformes institutionnelles volontaristes ;
  • Le renforcement des capacités.

Capacités d’absorption et de rétention des flux privés de capitaux extérieurs  

Comme principaux obstacles, il a été cité :

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