LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Protection des ressources forestières

Fiche : Protection des ressources forestières. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  14 Avril 2019  •  Fiche  •  1 506 Mots (7 Pages)  •  603 Vues

Page 1 sur 7

Les instruments internationaux de protection des ressources forestières

L’initiative de la protection des ressources forestières s’est peu à peu

implantée dans les préoccupations prioritaires de la société internationale. Il convient

de souligner le rôle essentiel que jouent les forêts dans les grands équilibres

écologiques l’échelle des grandes régions du monde et de la planète. Une telle

dimension mondiale de l’importance des forêts ne laisse pas indifférente la société

international quant à la protection des ressources forestières. Le problème de la

déforestation dans le monde a occupé une place prépondérante au cours de la

Convention des Nations Unies pour l’Environnement et le Développement(CNUED).

Cependant, c'était plutôt le mode d'utilisation des forêts qui avait été l'un des

thèmes les plus difficiles à négocier et qui a divisé le Nord et le Sud.

Mais bien avant la conférence de Rio, la protection de tout ou partie des

ressources forestières n’est pas restée totalement à l’écart de l’ordre du jour des

rencontres internationales.

D’abord la convention de paris relative à la protection des oiseaux utiles à

l’agriculture signée le 19 mars 1902, qui avait pour objectif d’assurer la protection et

la survie de certains oiseaux ayant un internet a la bonne marche des activités

agricoles. La convention dispose en son article 2 que « Les oiseaux utiles à

l’agriculture, spécialement les insectivores et notamment les oiseaux énumérés dans

la liste no 1 annexée à la présente Convention, laquelle sera susceptible d’additions

par la législation de chaque pays, jouiront d’une protection absolue, de façon qu’il

soit interdit de les tuer en tout temps et de quelque manière que ce soit, d’en

détruire les nids, œufs et couvées ».

En suite, la conférence de Stockholm sur l’environnement humain, tenue

en 1972 sur l’environnement humain. La conférence débouche sur l’adoption

d’une déclaration comportant des principes. Son second évoque la nécessite de

préserver les ressources naturelles du globes notamment les ressources fauniques

et floristiques. En effet, il stipule que « les ressources naturelles du globe, y

compris l’air, l’eau, la terre, la faune et la faune, particulièrement les échantillons

représentatifs des écosystèmes naturels doivent être préservées dans l’intérêt

des générations présentes et à venir par une planification ou une gestion

attentive selon que e besoin ». Plus particulièrement à propos des ressources

forestières le principe 5 de la déclaration stipule que l’homme a une

responsabilité particulières dans la sauvegarde et la gestion sage du patrimoine

constitue par la flore et faune sauvage et leurs habitats, qui sont aujourd’hui

gravement menacés par un concours de facteur défavorables. La conservation de

la nature et notamment de la flore et de la faune sauvage, doit donc tenir une

place importante dans la planification pour le développement économique ».

En fin l’accord international sur les bois tropicaux de 1983. Cet accord est

le seul document international qui portait uniquement sur les forêts. Il visait les

mesures relatives aux biens provenant des forêts tropicales. Dans son préambule

l’on pourrait lire la nécessite d’un tel accord. En effet le préambule stipule que

Reconnaissant I ‘importance et la nécessite de la préservation et d'une valorisation

appropriées et effectives des forêts tropicales en vue d’en assurer I ‘exploitation

optimale tout en maintenant l'équilibre écologique des régions concernées et de

la biosphère, Reconnaissant I ‘importance des bois tropicaux pour l’économie des

membres, en particulier pour les exportations des membres producteurs et les

besoins d'approvisionnement des membres consommateurs. A l’issue de l’accord

ont été créés une institution, l’OIBT dont le siège se situe à YOKOHAMA au JAPON

chargée de la mise en œuvre des objectifs fixés par l’accord, ainsi que des fonds

spéciaux destinés au financement des projets allant dans ce sens, notamment le

compte spécial des projets de recherche, de développement, de reboisement et

de la gestion des forets ; et le fond pour la gestion durable des forêts productrice s

de bois tropicaux avec pour objectif de parvenir à une utilisation durable et à la

conservation des forêts tropicales.

Avec la CNUED et ses documents officiels, ce sont les mesures écologiques

qui ont prévalu, tout en reconnaissant la nécessité de concilier les exigences de

protéger l'environnement avec les exigences du développement. Enfin, après de

longues et difficiles négociations, au lieu

...

Télécharger au format  txt (10.4 Kb)   pdf (46.9 Kb)   docx (13.2 Kb)  
Voir 6 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com