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Loi sur l'avortement en Alabama

Étude de cas : Loi sur l'avortement en Alabama. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  3 Juin 2019  •  Étude de cas  •  611 Mots (3 Pages)  •  450 Vues

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Histoire[pic 1][pic 2]

        Alors que le débat sur le droit de posséder et de porter une arme à feu est à son apogée depuis quelques années aux Etats-Unis. C’est aujourd’hui le droit à l’avortement qui est remis en cause.

        En effet, l’Alabama, Etat situé au sud des Etats-Unis, a adopté depuis le 15 mai 2019 un texte mettant en place des restrictions sévères sur l’avortement. Celui-ci interdit des interruptions volontaires de grossesse, même s’il s’agit d’inceste ou de viol, elles sont applicables que si la mère est en cas de danger létal. En cas de non-respect de la nouvelle loi, des peines de prison allant de 10 à 99 ans sont prévues pour le médecin qui a pratiqué l’avortement.

        En plus de s’agir d’une loi draconienne, celle-ci fait d’autant plus débat car il s’agit un vote 100% masculin, avec 25 voix pour et 6 contre. Mais l’Alabama n’est pas le seul état à mettre des dispositifs contre l’avortement. Depuis le début de l’année, plus de 28 états américains ont mis en place des règles limitant l'accès à l'avortement, selon l'Institut Guttmacher qui défend le droit des femmes à l'IVG.

Ainsi le Tennessee et la Georgie ont instauré une loi interdisant l’avortement après six semaines de grossesse, c’est-à-dire dès que les battements du cœur du fœtus sont détectables. Ou bien le Missouri qui a établi une loi interdisant les médecins de pratiquer l’IVG après huit semaines de grossesse, sous peine d’encourir jusqu’à 15 ans de prison. A contrario, le Kentucky et le Mississippi n’ont pas eu les droits par les tribunaux d’adopter des textes similaires. Selon les Républicains, si les tribunaux arrivent à des conclusions différentes dans différents Etats, la Cour suprême sera obligée de se saisir de l’affaire.

Ces lois sont en contradiction avec l’arrêt « Roe V. Wade » de 1973, qui garantit le droit des Américaines à avorter jusqu’à la 24ème semaine de grossesse. Ainsi elles devront être bloquées assez rapidement par les tribunaux, mais les sénateurs et pro-vie ne veulent pas s’arrêter ici, ils feront tout pour revenir sur cet arrêt de 1973.

        De plus, depuis juillet 2018, la Cour suprême a vu l’arrivée d’un magistrat très conservateur, Brett Kavanaugh, nommé par Donald Trump, il ancre donc l’institution américaine dans le conservatisme, ce qui pourrait provoquer un retour en arrière sur ce sujet.

        

Ainsi de nombreuses célébrités américaines ont affiché leur mécontentement face à ses lois et l’absence de femmes parmi les sénateurs qui ont voté la loi en Alabama, tel que l’actrice Alyssa Milano, en appelant les américaines à lancer une grève du sexe.

Mais même si le président américain Donald Trump, s’est déclaré profondément pro-vie. Il se déclare tout de même favorable à quelques exceptions pour les grossesses résultant d’un viol ou d’une inceste, comme le montre ce tweet:

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        L’avortement sera ainsi au cœur des élections présidentielle de 2020, Donald Trump fera donc tout pour conquérir la droite religieuse. Il a promis de nommer des juges opposés à l’avortement au sein de la plus haute juridiction du pays.

Alors que de nombreuses femmes se sont battus pour acquérir ses droits, on se demande pourquoi certains veulent toujours revenir en arrière. Ne devraient-ils pas préparer le futur et se consacrer à des sujets plus importants comme l’écologie, la sauvegarde de notre planète ?

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