Les nouvelles formes de tourisme (tourisme durable, tourisme équitable, écotourisme, tourisme solidaire, communautère et autochtone)

1.1.

De nouvelles formes de tourisme existent, tel que le tourisme durable, l’écotourisme, le tourisme équitable, le tourisme solidaire, communautaire et autochtone.

Toutes différentes, elles comportent tout de même des similitudes.

Tout d’abord, le tourisme durable représente le développement durable du tourisme. Son objectif est de rendre le tourisme « écologique », en respectant les ressources naturelles, les populations locales, leurs traditions, ... tout au long des voyages proposés.

Le défi principal étant de permettre le développement d’activités touristiques sans que celles-ci n’aient un impact négatif sur l’environnement.

Si nous reprenons l’exemple de la Chine, nous pouvons voir que le tourisme durable a fait son apparition dans les années 2000 dans l’agence Wild China fondée par Hei Zhang. Cette jeune femme a décidé de fonder sa propre agence tournée vers des propositions de tourisme durable (création de circuits sur mesure orientés vers l’environnement et les populations locales, partenariat avec des guides locaux, pratique responsable dans les bureaux : utilisation de papiers recyclés pour leurs brochures, ...)

Ce type de tourisme et ses différentes idées sont ensuite reprises par de nombreuses entreprises dans le pays.

Ensuite nous pouvons découvrir l’écotourisme, qui est une « filière/branche » du tourisme durable. Celui-ci défend les mêmes objectifs (respect de l’environnement et des populations locales), avec comme but principal la promotion et la découverte de sites naturels touristiques, pour des groupes de touristes sensibles à notre impact sur l’environnement et à l’empreinte écologique qu’ils laissent. La différence entre le tourisme durable et l’écotourisme est que ce dernier se pratique dans la nature, dans de petites structures et souvent en petits groupes.

En Chine, nous pouvons reprendre notre exemple de l’agence Wild China qui se concentre vers un tourisme responsable. Cette agence propose des circuits tels que celui de Yushu dans le sud du Qinghai, une destination inconnue du grand public regorgeant de sites naturels extrêmement riches avec des monuments d’une grande beauté.

Depuis, le gouvernement local s’est rendu compte qu’il fallait développer ce tourisme favorable économiquement et socialement, ...

Encore dans un modèle de tourisme vert, nous pouvons rencontrer le tourisme équitable, appelé aussi tourisme solidaire qui se fonde sur le principe du tourisme durable mais s’intéressant davantage à l’aspect humain.

Son but principal est de suivre les principes du tourisme durable mais ceci en concentrant également son attention sur la distribution équitable des profits générés par le secteur du tourisme. Le tourisme équitable cherche à rétablir une certaine égalité entre les différentes populations, le rendant ainsi plus équitable, d’où son nom.

Pour ce type de tourisme, les agences cherchent à travailler avec les populations locales afin de réduire les échanges intermédiaires, ce qui favorise en plus l’économie locale et préserve l’environnement.

Pour reprendre l’exemple de la Chine, nous voyons encore une fois que l’agence Wild China remplit les critères de ce type de tourisme par le fait que cette entreprise emploie des guides locaux formés et rémunérés correctement, une petite révolution en Chine où d’ordinaire les guides touristiques sont mal rémunérés.

Dans le même type, nous retrouvons le tourisme solidaire dont le but premier est la sensibilisation des touristes vers les populations locales qui les accueillent. Ce type de tourisme implique directement les touristes dans des créations ou dans leur participation à des projets sociaux avec les populations locales (repas organisés avec les habitants, atelier tai-chi à l’intérieur de sites classiques, ...)

Cette forme de tourisme reprend les principes du tourisme durable et équitable car il respecte l'environnement et fournit aux communautés des revenus plus justes et mieux répartis.

Pour finir, nous pouvons définir le tourisme communautaire ou autochtone comme étant un type de tourisme où les populations locales participent activement ou presque exclusivement à la gestion de l'accueil des touristes.

Dans ce type de tourisme, ce sont les communautés qui construisent les structures d'accueil en respectant l'architecture et l'environnement local, c’est-à-dire sur les mêmes fondements que leurs propres habitations.

Souvent, l'hébergement se fait chez l'habitant ou dans des gîtes tenus par la communauté.

Cette forme de tourisme permet la préservation des espaces naturels, des cultures des peuples d’accueil et le développement économique du territoire. Ainsi, ce type de tourisme se rapproche du tourisme équitable, entièrement géré par les communautés d’accueil qui encaissent les gains de ces activités touristiques.

Ce type de voyage est l’occasion de partager au plus près la vie des populations locales, tout en préservant l’environnement.

1.2.

L’ATES représente l’Association pour le Tourisme Equitable et Solidaire, un organisme qui regroupe plusieurs agences de voyage spécialisées dans le tourisme équitable, solidaire et durable. Le rôle de l’ATES est de développer la promotion des produits touristiques de façon durable et équitable. Le défi de cette association est de pouvoir offrir aux touristes un voyage de qualité qui respecte les normes du tourisme équitable et solidaire.

1.3.

Ces nouvelles formes de tourisme (durable, équitable, solidaire) répondent à différents besoins, en cohérence ou non avec les valeurs de chaque touriste.

Tout d’abord le tourisme durable répond aux besoins naturels, à la protection de l’environnement, de l’écosystème qui nous entoure, ...

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