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Le droit en Mésopotamie

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Par   •  7 Octobre 2017  •  Dissertation  •  1 188 Mots (5 Pages)  •  2 332 Vues

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Le droit en Mésopotamie

Selon Henri Summer Maine, « le droit vient des Dieux, le procès vient des hommes, l’homme invente la loi écrite, publiée et la loi d’application générale et permanente ». Les droits des civilisations de la haute Antiquité orientale sont tous l’oeuvre des dieux. Les sociétés antiques ont la particularité d’êtres structurées autour d’un chef charismatique, élu des dieux et intermédiaire entre eux et les hommes.

Par définition le « droit » est une règle générale, impersonnelle, abstraite et permanente qui est sanctionnée par l’Etat. Le droit doit garantir l’ordre et réaliser la justice. La « Mésopotamie » est quant à elle est une Terre entre le Tigre et l’Euphrate qui sont des fleuves. Elle correspond à l’Irak actuelle.

Elle commence il y a 3000 ans par des cités appelées Acade et Sumère. Elles vont s’affronter et construire une civilisation du droit écrit. Ces dernières seront donc fondées sur l’écriture.

La Mésopotamie comme toutes les civilisations de l’époque, était soumise à un droit d’origine divine mais applicables par les hommes.

Dès lors comment s’articulait l’organisation juridique dans ce contexte de droit divin ?

Pour répondre à cette question nous analyserons dans un premier temps le droit antique (I) puis dans un second temps l’organisation judiciaire de cette civilisation (II).

I- Les caractéristiques spécifiques au droit antique

Le droit semble être inspiré par la divinité et devra être appliqué par l’homme lui même (A). Le code d’Hammourabi montre quant à lui une évolution de cette perception (B).

La droit guidé par une origine divine

Le droit des civilisations mésopotamiennes est imprégné par la religion et la morale. Il est conçu comme un contenu divin. Il y a un rapport étroit entre le droit et la volonté divine. Les dieux ont crée les hommes pour qu’ils puissent devenir leurs serviteurs sur terre. Les hommes pieux sont en principe assurés de la bienveillance divine à leur égard. En revanche, quiconque souhaiterait offenser les dieux, serait sous la menace d’une punition divine qui serait par exemple la maladie.

Ces punitions devront êtres émient par un chef charismatique, élu des dieux et intermédiaire entre eux et les hommes. La règle de droit sera élaborée grâce à ce rapport contrasté. Les dieux dictent la loi au roi qui la reçoit. De ce sens, le roi deviendra par déduction, le gardien de l’ordre divin. Ce dernier est le lien nécéssaire entre le monde divin et terrestre pour interpréter et exécuter la loi. L’initiative de la loi revient à la divinité, le soin de l’appliquer au roi. Le droit est ainsi révélé par les dieux cependant le devoir d’assurer l’application courante en tenant compte des réalités humaines reviendra au représentant charismatique du peuple.

B) Le droit guidé par une origine laïque s’appuyant sur le Code d’Hammourabi

Ce code a été établit entre 1792 et 1750 avant JC. Il constitue le plus complet des textes juridiques et le meilleur exemple de cette tradition. Le roi Hammourabi a unifié la Mésopotamie et a été identifié comme « roi du droit ». Il est présenté de même comme écrivant le droit sous la dictée du dieu Shamash. Ce droit est proche de la morale et a peu évolué au vu de la législation actuelle. Il s’apparente à un règlement de paix. Les récompenses et les sanctions divines accompagnent néanmoins son application.

Le droit d’Hammourabi est un droit usuel et pragmatique, fait pour les hommes. Ce code recense, sous une forme impersonnelle, les décisions de justice

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