La royauté mérovingienne
Cours : La royauté mérovingienne. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Zazouul • 25 Mars 2019 • Cours • 1 646 Mots (7 Pages) • 427 Vues
Séance 2 : La royauté mérovingienne
La souveraineté est personnelle, on parle du roi des francs et non de France. À l’origine les francs n’ont aucuns liens particuliers avec les populations conquises.
A- Le pouvoir royal
-les prérogatives du roi franc : le pouvoir de banne (pouvoir de commandement du chef = interdire ou ordonner). En cas de refus d’obéir on a le forbannissement. Ensuite le mundum (pouvoir de dire par la bouche et de donner une protection). -les liens : les serments de fidélité lie les hommes. Ce lien est impersonnel entre chaque personne du royaume envers le roi. L’idée c’est obéir au roi et ne pas lui causer de tord. Dans le document, Marculfe c’est autour de Paris environ 650, on explique le serment de fidélité, le comte réunit toute les personnes qui doivent prêter arment au roi. Il n’y a pas de condition d’ethnie. Le comte est un administrateur local.
Le royaume est un alleu, on divise le territoire et aussi le pouvoir royal. Tout les fils sont rois. Grégoire de Tours vient d’une famille noble de gallo-romain, évêque, il semble avoir eu bcp de liens avec les rois. Il a beaucoup écrit sur l’histoire franque. Il semblerait que ce soit le dernier ouvrage qu’il a écrit. Petite guerres entre les frères, ce qui devrait mener à une subdivision du royaume, mais vu qu’ils vont s’entre-tuer il y aura une unité de la subdivision car le plus fort gagne. 6ème-7ème période de guerre permanente et guerres civiles = patrimonialité (succession se fait comme un patrimoine privé). On va avoir l’Austrasie, la Neustrie et le royaume de Bourgogne.
B- La place du roi
Ils vont bcp emprunter aux empereurs romains. Le mot autoritas et d’imperium sont emprunté. C’est pour avoir une légitimité différente, le roi doit être chef de guerre = légitimité du modèle germanique. Mais ils veulent un peu plus et vont essayer de grignoter sur la légitimité de l’empereur. Dans le document, on voit une idée de la conception de la justice (respect des coutumes, défenseur des personnes)= conception qu’à le roi de la justice. Ce n’est plus la conception purement pénale. On voit une évolution. Assurer la paix publique = idée de tranquillité publique d’où en ressort la paix publique = pouvoir de dire le droit. Le roi n’est pas seul.
- Le roi par rapport à la loi : en s’appropriant les idées romaines, on va avoir l’idée que le roi ne peut pas faire de loi contra legem. S’il y a une loi préexistante le roi ne peut pas créer une loi qui la contredis. Chaque ethnie à sa propre loi et veux la faire respecter. Le roi va devoir se soumettre à ces lois nationales. Début 7ème les rois mérovingiens vont essayer de légiférer seuls.
- Le christianisme : très bonnes relations entre les mérovingiens et l’église. Les francs on la force militaire et l’église a un pouvoir moral. Les deux vont bien s’entendre et se lier pour former une collaboration entre les francs et l’église. Le roi doit être humble comme tout chrétiens. Il n’y a pas d’aspect royal. Pourquoi le roi est là ? Grace au Salut, accéder au paradis et racheter ses péchés. D’un point de vu chrétiens c’est le but, ça va se passer en deux parties. Proche la population on a les évêque pour apporter la bonne parole, de leur point de vu le gouvernement est un outil pour discipliner le peuple. Ça va jouer dans les limites floues entre une conception purement matérielle du pouvoir royal.
C- La place du peuple
Document 1, le peuple reconnaît le roi, l’importance quelle peuple a sur la présence du roi. Dans la conception franque du pouvoir, le peuple est très important il doit être consulté pour les mesures à porter générale. L’empereur édicte la norme, il est tout seul mais à c’est différent on a le fruit d’une concertation. La loi salique, les francs vont accepter cette loi, le roi n’a aucuns rôles dans la procédure. C’est expliqué dans le préambule de la loi burgonde. Idée qu’on parle de pacte avec les grands du royaume. On avait des assemblées de guerriers très importantes. Les plaids sont des assemblées aristocratique et ils sont convoqués, ils ne décident pas et rendent un avis consultatif.
1 - L’administration et la justice
On a ce qu’on appelle le pluralisme juridique : autant de lois que d’ethnies sur le territoire, ça commence avec la personnalité des lois (l’origine ethnique pour être jugé) et ça va suivre avec la territorialité des lois (on est jugé sur là ou on habite). On a se qu’on appelle « la fusion des races » = mélange entre les ethnies. On a aussi le mélange des lois. Quand les barbares sont arrivées, l’administration romaine était trop complexe pour eux.
A- Au niveau local
On va avoir le comte et l’évêque.
-le comte : à la chute de l’empire, l’administration va un peu s’écrouler et on v avoir des autonomie. On va voir l’émergence d’une élite.
Pour le choix du comte c’est le document 3, le terme dignité judiciaire nous donne un indice sur le fait que le comte exerce les prérogatives du roi. C’est un peu la présence du roi au niveau local. C’est un pouvoir très important qu’à le comte, il est le prolongement du roi. On a la liste des choses que le comte doit faire dans le doc, il doit représenter le roi sur place ce qui justifie ses prérogatives. C’est une obligation annuelle pou le comte de faire remonter tout les droits fiscaux du roi. Il doit lever les hommes libres pour aller à la guerre, il perçoit tout ce qui est amende et imports. Il préside le malus. Il fait remonter 2/3 de l’argent qui est récolté, ensuite il a un domaine il a des revenues qui en proviennent et enfin il accède à la noblesse en devant comte. En théorie, il est soumis à l’auctoritas du roi. En pratique, le roi choisi quelqu’un originaire de l’ethnie dominante de la civitas pour que ça se passe bien. Il va être orienté dans les mêmes familles.
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