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La crise de l'ancien régime cas

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Par   •  23 Février 2016  •  Cours  •  22 257 Mots (90 Pages)  •  1 268 Vues

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"Même si ça va pas, je m'en fiche, c'était de la pure forme"

Introduction : La crise de l'ancien régime

        La société de l'ancien régime (ordre) repose sur un mode d'organisation sociale qui a exister en France du 16ème  au 18ème, la population française est alors diviser en trois ordres dont les fonctions sont divisés en dignité : le clergé, la noblesse et le tiers Etat.


        Les origines de cette organisation sociale remonte à l'époque médiévale. Au début du
11ème siècle, deux évêques : Gérard de Cambrai et Adalbéron de Laon, il différencie ceux qui prient, ce qui combattent et ce qui travaillent. Chacun des trois ordres possèdent une fonction précise : les moines prient pour le salut des laïques, les chevaliers sont au service de l'église et protège les plus faible et enfin les paysans, ceux qui travaillent cultivent la terre pour nourrir les deux autres ordres.


        Ce n'est qu'à partir du
16ème, où se met en place l'absolutisme, qu'un juriste, Charles loyseau, apporte une définition juridique des trois ordres, cette définition révèle que la société française d'ancien régime est profondément inégalitaire : le clergé reste le premier ordre de la hiérarchie sociale, l'essentiel des impôts repose sur le tiers Etat tandis que les premiers ordres en sont exemptés. Ces deux premiers ordres ne sont pas les seules a bénéficié de privilèges fiscaux puisque certaines province, ville, corporation et université sont dispenser d'une part de charge fiscale.

 
        Sur le plan sociologique chacun des trois ordres se distinguent par une grande hétérogénéité. Tout d'abord le clergé prend à sa charge l'assistance au pauvre et aussi l'instruction, il ne paie pas la taille qui est un impôt foncier mais il est soumis en revanche a certain impôt comme la régale ou encore la décime.

On distingue au sein du clergé entre le haut et le bas clergé. Le haut clergé se compose des cardinaux, des évêques et des archevêques, ils sont souvent issus de la noblesse et fréquente les princes et les rois. Le bas clergé est constituer des curé et des viquere. Ce bas clergé s'occupe des registres de baptêmes et de sépultures car l'Etat n'a pas encore organisé d'Etat civil à cette époque, c'est donc l'église qui en a la charge, ils distribuent aussi les sacrements comme le mariage, ils entendent les confessions, ils célèbrent aussi les messes?
        Vient ensuite le second ordre, la noblesse. La noblesse française se réclame sous l'ancien régime d'une "race" particulière qui se transmet par le sang. Cette ancienne noblesse (de "race") remonterait au moyen-Age et sa légitimité est avant tout historique. Elle se considère comme supérieur à un autre type de noblesse, la noblesse de Robe, cette noblesse est plus récente et surtout doit son statue sociale au roi, il a seule le droit le pouvoir (le roi) d'anoblir par lettre patente ou encore par la vente de charge (celle des offices de parlementaire). La noblesse dispose aussi de
privilèges, elle n'est pas assujettie a la taille ni à l'impôt royale (comme la décime ou la régale). Ella a le droit de porter l'épée et de pratiquer la chasse. De la même manière cette noblesse est jugée par des tribunaux particulier et selon des coutumes qui lui sont propre, elle a aussi des place qui lui sont réservées dans l'armée et l'administration (pas de concours donc même si incompétent peut y accéder) cela étant dis, la plupart des activités professionnel lui sont interdit car le travail est sale et dégradant (exception le commerce étranger et lointain). Devenir noble sous l'ancien régime constitue un idéale jusqu'à la fin, jusqu'a la révolution française.
        Le
troisième ordre est composé du tiers-Etat et tout soit ceux qui n'appartiennent ni à la noblesse et au clergé. Il représente 95% de la population française et est un ordre très disparate. Il est composé avant tout de laboureur, des ouvrier agricole ou encore de simple journalier, l'essentiel des métiers sont agricole soit 90% de la population. Les paysans paient de nombreux impôts, en particulier la taille royale, la taxe seigneuriale en particulier le cens et le champart (qui sont des impôts en argent ou en nature souvent des parts de récoltes). Ils sont aussi astreints aux banalités et aux corvées qui sont là encore des survivances du moyen-Age. En ville le tiers-Etat est lui aussi très hétérogène, il est constitué de riche marchands, de mandants, de domestiques ou encore d'artisans.


        La société d'ancien régime n'est pas en principe fermé, la partie la plus modeste de la population peut entrer dans le clergé et profiter de ces privilèges, le clergé est donc ouvert aux autres ordres à condition d'avoir la volonté. Les bourgeois (riche) cherche à imiter la vie des nobles, certaines charges municipales permettent leurs intégration dans la noblesse qui est la noblesse de "cloche", en achetant des charge d'officier ou de finance ils s'élèvent au rang de la noblesse de robe. Le roi vend ces charge pour en tirer des bénéfices, mais par ce mécanisme de vente, le roi crée aussi des dynasties d'officier, de noble qui échappent à son contrôle, ces personnes qui accèdent à la noblesse de robe sont vu comme des parvenus par ce mécanisme qui porte le nom de "
savonnette a vilain", il sont vu d'un très mauvais œil par la vieille noblesse (de "race"). On peut aussi perdre ces privilèges d'ordre, les nobles qui dérogent à leur mode de vie sont déchus de leurs prérogatives. Il  faut attendre la fin de l'ancien régime pour voir les nobles prendre une part active à l'industrie et au commerce.
        A la fin du 18me siècle cette société pyramidale est de moins en moins bien perçue en raison de privilèges de certain. Cette société d'ancien régime est remise en cause dans  toutes ces dimensions : économiques, sociales, politiques et idéologiques.

Section 1 : les transformations idéologiques

        Au 17me siècle (marquer par le règne du roi Soleil  Louis XIV), la société française est marquée par un certain classicisme et est éprise de stabilité. Ce refus du changement contraste avec le 18me siècle qui représente au contraire un mouvement perpétuel des idées (bouillonnement intellectuel). Dès la fin du 17me on voit apparaitre un gout nouveau pour ce mouvement et il se traduit par une mode nouvelle qui est celle des voyages. Ces voyages conduisent à s'interroger sur la valeur des institutions européennes et françaises par apport à celles des autres mondes (pays). Ces voyages conduisent à relativiser voire à critiquer quelque certitude concernant la fois (chrétienne notamment) et les tradition mais aussi les institutions.

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