La Radicalisation de la Révolution Française
Dissertation : La Radicalisation de la Révolution Française. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar epb512 • 13 Octobre 2018 • Dissertation • 1 640 Mots (7 Pages) • 1 225 Vues
LA RADICALISATION DE LA RÉVOLUTION
C’est dans un contexte tendu que ce déroule la Convention Nationale qui donnera naissance à la première République. Cette dernière commença en Septembre 1792 et se termina en 1795, mais nous discuterons ici seulement des deux grandes phases du début de cette convention, la Phase Girondine et la Phase Montagnarde, ce qui nous amènera jusqu’en Juillet 1794.
On ne peut parler de la Convention Nationale sans parler de la chute de la monarchie constitutionnelle, échec cuisant de ce type de régime en France, qui donna lieu aux élections suite à la déchéance de Louis XVI, après les évènements du 10 Aout 1792. Ces évènements ont attisé encore plus les tensions, non seulement en France, avec une séparation de plus en plus marqué entre les révolutionnaires et les royalistes, mais aussi autour de la France, avec les royauté voisines qui ne voulaient pas voir se propager l’idée révolutionnaire et souhaitaient le retour de la monarchie en France. Cette peur de la propagation des idées révolutionnaires est vraiment contraste fortement avec la situation en France et dans d’autre pays ou des idées indépendantistes et républicaine émerge (notamment aux États-Unis). Cela va pousser progressivement les nouveaux représentant de la population à se radicaliser et à rejeter des idées plus modérées, et donnera naissances aux tensions au sein de l’hémicycle entre Girondins et Montagnards.
Ce sont ces tensions et cette division politique et idéologique que nous verrons à présent. Dans un premier temps, avec la phase dominante des Girondins au début de la Convention. Les problèmes qui surgirent avec le procès de Louis XVI, et la mollesse invoqué par les Montagnards pour nuire aux Girondins, ce qui causera la chute de ces derniers. Puis dans un second temps, nous discuterons de l’avènement de la phase Montagnarde de la Convention, la Constitution de l’an I et le début de la grande terreur qui viendra marquer la révolution et aussi le « début de la fin » pour les Montagnards.
La Convention Nationale ‘Girondine’
La phase girondine durera de Septembre 1792 à Juin 1793. Elle sera fortement marquée par une fin armée, avec l’humiliation infligée au députés Girondins par leur éviction de l’hémicycle. Nous parlerons ici dans un premier temps de ce qui marqua le plus le début de la convention, et donc le début de la phase girondine de cette dernière et le début de la radicalisation de la révolution (malgré le fait que certain historien débâte la date du début de cette radicalisation). Nous verrons le procès (qui se suivit de l’exécution) de Louis XVI. Nous parlerons des tensions qui surgirons à ce moment et des marques qu’elles laisseront socialement et politiquement. Puis, dans un second temps, nous verrons le début la Guerre de Vendée et le début de la stigmatisation et la pression Montagnarde, ainsi que les conséquences de ces dernières, et bien sur le chute des Girondins.
- LE PROCÈS DE LOUIS XVI :
Les Girondins, bien que de gauche modéré, firent tout de même voté comme première mesure dès leur accession à la majorité dans la Convention (dans l’Assemblé législative donc) l’abolition de la Royauté et donc proclamèrent la Premier République. Mais cette frénésie républicaine et cette haine da la royauté se calma ensuite, quand les Girondins firent tout pour éviter et reporter le procès du Roi. Cette décision n’était pas mauvaise dans la mesure ou les tensions populaire étaient fortes et l’assemblé jeune. Ce report évitait aussi d’attiser le conflits interne du pays, entre Républicain et Royaliste, et évitait en même temps d’attiser aussi les tensions avec les autres pays voisins qui désapprouvaient déjà fortement de la situation en France et des idées révolutionnaires françaises. Mais malheureusement cet apaisement des tensions ne durera pas, pour cause, la découverte de l’armoire de fer, qui mènera le roi directement as son procès le 10 Décembre 1792, entre autres pour trahison. Louis XVI est guillotiné et les tensions remonte, chaque camp reste sur ses positions. La tension augmente en interne, les royalistes sont furieux de voir le roi guillotiné, quant aux républicains, eux se radicalisent lentement et les divisions des camps Girondin et Montagnard commence à se faire sentir de plus en plus. Le pire vient encore de l’extérieur avec les exilés et les autres royautés européennes, furieuses de voir le roi traité et tué ainsi, qui souhaitent mettre fin à la cacophonie qui se déroule ne France en arrêtant la révolution. Pour contrer cela les Girondins prendront une mesure qui leur coutera cher, en plus d’être trop tardive, le soulèvement de 300,000 hommes pour l’armée par tirage au sort, ce qui déplaira encore plus à la population.
- LA STIGMATISATION ET LA PRESSION MONTAGNARDE :
Ce sont toutes ces erreurs Girondines en plus des évènements qui se déroules dans l’ouest de la France qui feront pliés les Girondins au pressions Montagnardes. La Guerre de Vendée, à qui on voit se joindre au royaliste, les Anglais, pour se battre contre le camp républicain, fait monté les tensions autant dans la population que dans l’hémicycle. C’est pour cela que les Girondins cèderont et laisseront ce créé les terribles Comité du Salut Publique (CSP) et Tribunal Républicain. Les Montagnards étant bien plus à gauche sur le plan politique et ayant déjà prouvé leur pouvoir en faisant plier les Girondins « mous », ils gagnèrent en supporters et notoriété rapidement. C’est grâce à cela qu’ils pourront mobiliser des hommes et des canons pour l’éviction des députés Girondins de la Convention. Les Montagnards eux, souhaitent mettre l’accent sur l’égalité (ce qu’ils montreront clairement dans leur nouvelle déclaration des droits de l’homme et du citoyen et dans leur constitution dont nous parlerons juste après), et sont même prêt à mettre la liberté, qui tenait à cœurs aux Girondins, de côté pour garantir l’égalité, ce qui montre la radicalisation progressive mais aussi fortement marqué idéologiquement, de la révolution.
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