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Lutte contre les radicalisations

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Par   •  17 Avril 2018  •  Cours  •  784 Mots (4 Pages)  •  905 Vues

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Lutte contre les radicalisations

La définition de radicalisation violente

« Un processus par lequel un individu ou un groupe adopte une forme violente d’action, directement liée à une idéologie extrémiste à contenu politique, social ou religieux qui conteste l’ordre établi sur le plan politique, social ou culturel » Farhad KHOSROKHAVAR

Trois caractéristiques cumulatives :

  • Un processus progressif
  • L’adhésion à une idéologie extrémiste
  • L’adoption de la violence

Le djihadisme, éléments de définition

Le djihadisme suit une ligne révolutionnaire. Il constitue la base intellectuelle du terrorisme et des opérations suicides, encourageant des actions violentes.

C’est un système de pensée politico-religieux totalitaire qui prône :

  • Une lecture littéraliste des textes islamiques (contexte historique pas pris en compte)
  • Un retour intransigeant aux sources de l’islam
  • L’imitation stricte d’un modèle prophétique idéalisé
  • La défense d’une communauté de croyants – l’Oumma – et de ses intérêts
  • Le recours à la violence pour imposer un nouveau modèle de société

Emergence du djihadisme

Le djihadisme est né avec Al Quaïda (« la base » en français) au cours de la guerre contre les Soviétiques en Afghanistan durant les 80’s.

Attention, ne pas confondre le djihadisme avec le djihad.

Le djihadisme culmine dans la seconde moitié des années 1990 jusqu’aux attentats du 11 septembre 2001, de Bali (2002), de Madrid (2004) et de Londres (2005).

Aujourd’hui, Daech (Etat islamique d’Irak et du levant) en est l’un de représentants majeurs.

Histoire et expression du djihadisme en France

  • 1994 : détournement d’un vol par le GIA (groupe islamique armé)
  • 1995-1996 : vague d’attentats attribués au GIA, du RER B station Saint Michel, Villeurbanne, RER B à la station Port Royal 1996.
  • Le premier cas de djihadiste « maison » : Khaled KELKAL, jeune qui a grandit en France.
  • 2012 : Toulouse
  • ETC

Les caractéristiques des djihadiste « maison » avant 2013.

Principalement des jeunes originaires des banlieues, issus de « famille patriarcale décapitée » (père absent par exemple) et ayant une sous-culture de la déviance et/ou passés par la case prison. La plupart des jeunes ont fait un voyage initiatique.

2013 : année charnière dans la modification du paysage djihadiste avec la guerre civile en Syrie :

  • Un changement quantitatif
  • Le caractère transnational
  • La diversification du profil djihadiste : en termes de classe sociale, d’âge, de genre, de représentation des convertis, avec de plus en plus de jeunes d’origine occidentale

Processus de radicalisation

1ère étape :

Isolement de l’individu de son environnement socialisant

Adhésion aux théories du complot

Placer le jeune dans une grille de lecture paranoïaque.

Utilisation d’internet :

  • Une première série de vidéos persuade le  jeune qu’il vit dans un monde corrompu et de mensonges
  • Une seconde série de vidéos persuade le jeune que des sociétés secrètes manipulent l’humanité

La radicalisation se repère par des ruptures quantifiables du jeune avec :

  • les anciens amis
  • les activités sportives
  • l’école ou l’apprentissage professionnel
  • les parents

Le discours radical propose une communauté de substitution qui se réapproprie l’autorité parentale.

Les rabatteurs effacent ensuite les repères mémoriels, éducatifs et affectifs de l’histoire familiale.

Tout est mis en place pour se séparer « des autres ».

Les indicateurs de ruptures constituent les premiers indicateurs d’alerte.

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