Introduction à la Constitution

Philippe et Alexandre - Cours d’introduction

Au deuxième semestre, à l’époque de Philippe II et d’Alexandre le Grand, père et fils. 360-336, 336-323. On ira jusqu’en 322.

Ascension du royaume de Macédoine et mainmise sur la Grèce, sur les cités grecques écrasées (Philippe II). Alexandre : conquête de la Perse. Établissement de la domination greco-macédonienne. On va jusqu’à 322, qui est la date, un an après la mort d’Alexandre, de la fin de la révolte de cités grecques. La révolte est écrasée en 322. C’est encore dans la périodisation traditionnelle de l’Histoire grecque, la période classique. La période suivante est la période hellénistique (période des grecs, plusieurs royaumes dits « hellénistiques », avec des gens d’origine grecque, avec une langue grecque »). Cette période va jusqu’à la bataille d’Actium, Auguste contre Antoine et Cléopâtre.

Période qui précède l’hellénistique. Ascension fulgurante de la Macédoine.

De 360, à l’avènement de Philippe II.

Il y a plusieurs aspects à étudier. Quels sont les enjeux, les sources, le cadre ?

1. Les aspects de la période étudiée

1. Forces et atouts de la Macédoine

Vaste. Riche. Structure socio-économique qui est un atout par rapport aux adversaires, et notamment par rapport aux cités grecques. Deux rois, Philippe II et Alexandre. Volonté d’extension. Facteurs conjoncturels externes. Contexte favorable à l’extension de la Macédoine, en raison de la faiblesse des autres puissances dans le monde grec.

1. Déclins des grandes cités grecques

Il y a eu des guerres incessantes entre les trois grandes cités du monde grec, Sparte, Thèbes et Athènes, qui sortent épuisées de ces décennies de guerres incessantes. Sparte est en Laconie. Elle constitue après 460 le territoire de Sparte. Territoire terrestre, cité oligarchique, qui a été une puissance importante du monde grec à l’époque archaïque, entre le VIIIème et le VIème siècle. A subi une défaite importante à Leuctres (Épaminondas). Défaite très grave pour Sparte, qui a perdu ses alliés. Le réseau d’alliances s’est effondré. A également perdu une région qu’elle avait englobé, la Messénie (Méssene devient indépendante). Victoire de Thèbes qui isole Sparte. On la voit réapparaître par moment. Sparte dans le Péloponnèse, Athènes en Attique. Thèbes en Béotie.

Thèbes, cité de Béotie. Force de son armée, cité démocratique. Bataille de Leuctres puis de Mantinée en 362. Sa domination s’étend sur la Béotie et le Péloponnèse. Est un échec, qui mène à Mantinée. Le général Épaminondas meurt. Thèbes reste une puissance militaire importante. Elle regroupe autour d’elle toute la région de la Béotie mais n’a plus les hommes de génie qui avaient fait sa puissance. On la retrouve dans deux guerres, les guerres sacrées car elles concernent le sanctuaire de Delphes, lieu de culte important. Sanctuaire pan-hélennique. Autour de ce sanctuaire, deux guerres sacrées. Deux guerres sacrées : date à retrouver. La troisième guerre sacrée de 356-346, puis la quatrième de 340-338.

Athènes : puissance démocratique. En 404, grande défaite. Redressement fragile. 360 : réseau d’alliances, fondé en 378, seconde confédération athénienne, qui connait des difficultés, sur le plan financier.  Athènes a des intérêts dans la Thrace. Athènes va rapidement montrer une volonté d’extension. Conflit entre Athènes et Philippe II. Élément important du règne de Philippe II. Cité d’Athènes qui alterne entre résistance et compromis. Jusqu’en 322 : Athènes est écrasé à cette date par le pouvoir de Macédoine. Empire perse achéménide qui connait des difficultés. Troisième acteur du tableau géopolitique du monde grec en 360.

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