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Hans Kelsen, la théorie pure du droit.

Commentaire de texte : Hans Kelsen, la théorie pure du droit.. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  10 Mai 2017  •  Commentaire de texte  •  1 341 Mots (6 Pages)  •  2 312 Vues

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Commentaire de l’extrait de l’oeuvre: Hans Kelsen, « Qu’est-ce que la théorie pure du droit ? »

Hans Kelsen, né le 11 octobre 1881 à Prague sous l’empire austro-hongrois, mort le 19 avril 1973 à Orinda en Californie, est un juriste austro-américain, fils d’une famille juive de bohème et de Galicie. Dans le domaine du droit, il est à l’origine de la « théorie pure du droit ». Il est fondateur du normativisme et du principe de la pyramide des normes.

Le texte de Kelsen ici traduit et daté de 1953, se situe entre les deux éditions de la

Théorie pure du droit (1934 et 1960), il reprend et résume les thèses essentielles de la théorie kelsienne en tentant de montrer l’exigence de spécificité de toute théorie du droit par rapport aux sciences naturelles fondées sur le principe de causalité ainsi que par rapport à l’éthique et au politique.

D’après cet extrait, de la Théorie pure du droit , nous allons chercher à répondre à la problématique suivante: L’Etat et le droit, sont ils, réellement, deux entités distinctes l’un de l’autre ?

Dans une première partie, nous verrons les caractéristiques qui définissent un « État de droit », puis, dans une seconde partie, ce qui constitue les organes de la société.

Tout d’abord, « mentionnons seulement la théorie commune selon laquelle l'Etat et le droit seraient deux entités distinctes l'une de l’autre. »

En effet, d’après Kelsen et bien d’autres, la notion d’État et de droit serait très différente l’une de l’autre. En revanche, celles-ci sont étroitement liées. Sans État, le droit ne serait pas respecté, réciproquement, sans droit, l’état n’aurait aucun pouvoir légitime.

De ce rapprochement, on établit le lien qui les relis, et on en vient à la conclusion que le droit découle de l’état. Selon Kelsen, «Dans cette perspective, l'Etat, par essence, serait supérieur au droit qu'il crée ou garantit ».

L’État serait alors lui aussi, comme chaque individu , soumis au droit, au droit duquel il découle , c’est à dire de« son propre droit ».

Cependant, ce droit dont il est question, que celui-ci soit du droit public ou du droit des gens, ne serait pas, selon Kelsen, du droit au sens strict. En effet, Celui-ci ajoute, que le droit auquel est soumis l’Etat, qui ne diffère pourtant pas du notre, «ne serait qu'une espèce de morale juridiquement non contraignante. ».

Cette morale non contraignante serait le droit qui s’appliquerai à l’état, dans les circonstances où, le droit qui s’appliquerai à ses sujets lui serai inférieur.

Or, la théorie pure du droit démontre le contraire. L’État, a pour principale but, de veiller à la bonne organisation du pays, du moins , c’est le cas pour un état unitaire. De ce fait, il doit veiller à la conservation de l’ordre sociale, et pour y parvenir, celui-ci n’a d’autre moyens que d’utiliser

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