Fils de Saul

Boucholl                                      Résumé film Le fils de Saul

Erwann

Note / Observations :

    Le fils de Saul est un film dramatique retraçant le parcours d'un homme, Saul, dès lors qu'il trouve un jeune garçon suffoquant après être passé par la chambre à gaz. Pris de peine, il entreprend alors de lui préparer un enterrement digne de ce nom. Pour se faire, il usera de ses relations avec un des personnels de l'infirmerie pour le faire cacher le temps qu'il trouve un rabbin pour la cérémonie religieuse d'enterrement. De fil en aiguille, il change de poste, passant serrurier il fait de nouvelles rencontres et va jusqu'à s'incruster dans une soirée de mise en fausse de juifs pour trouver son rabbin. Il pense avoir trouver ce qu'il lui fallait et choisit donc de l'incruster dans le centre alors qu'il était proche de la mort. Il privilégie même sa cause à celle du groupe car il récupère un sachet de poudre explosive qu'il perdra lors de sa quête à la fosse. Il prend cet enfant mort pour son fils et le fait réellement passer pour son fils auprès des autres. Ses relations étant limitées, il ne pourra l'enterrer. Les dirigeants Nazis sur place humilient chacun des détenue, y compris Saul, les frappent, torturent ou tuent. Lors d'une rixe entre soldats Nazis et Juifs à l'intérieur du camps, Saul en profite pour emmener l'enfant avec lui et s'échapper du camp. Il est alors prêt à l'enterrer lorsqu'il apprend que le rabbin qu'il avait trouvé n'en était alors pas un. Il décide de prendre la fuite avec le groupe au détriment du corps de l'enfant qu'il laisse dans la rivière (n'arrivant pas à bien nager) et le groupe réussit à se cacher avant de retrouver l'armée régulière. Il verra, à travers une hallucination à la fin de sa cavale, l'enfant vivant le regardant dans la cabane puis s'enfuyant, innocemment s'enfonçant dans les bois...


Ce film retrace alors la vie des prisonniers Juifs et des victimes de la Shoah durant la 2e Guerre Mondiale. Ils sont utilisés, froissés, tués, humiliés. Leur vie ne s'apparente plus qu'à des travaux forcés sans aucun but si ce n'est de les épuiser petit à petit. Les plus fort(e)s sont utilisés dans les camps tandis que les autres sont jetés à la fosse ou gazés. La recherche suprématie arienne, en vain,  est la raison de ces massacres. Néanmoins, on remarque dans ce film que la solidarité et l'humanité des prisonniers Juifs reste et alimente la maigre dose d'espoir qui les maintient encore en vie. Ce film montre la médiocrité d'esprit qu'ont eu ces soldats Nazis à sous-estimer un peuple ne demandant qu'à vivre paisiblement. Leur religion était pour eux un moteur qui les poussait à agir de la sorte et de plus en plus violemment. Néanmoins, lorsque l'humanité règne, c'est toujours elle qui vainc comme nous l'a prouvé ce long-métrage.

Cela m'a fortement conforté dans l'idée que cette guerre était sans but. Idéologiquement comme militairement, la Nazisme a imposé cette terreur et ce film m'a à la fois apporté des précisions sur les tâches des juifs en camps de concentration, à savoir du travail sans but si ce n'est les tuer à petits feux. La vie à l'intérieur était tout aussi étrange que je l'imaginais car entre-eux les juifs étaient soudés et n'avaient qu'un but : s'échapper. Ce film ne m'a pas appris tant de choses sur la Shoah car l'éducation reçue au Collège/Lycée ainsi que par la famille m'a permis d'être rapidement conscient des actes commis durant cette guerre.

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