Rembrandt, Le Retour Du Fils Prodigue

Rembrandt ; Le fils prodigue(1669)

1/Biographie

Rembrandt Harmenszoon van Rijn (1606-1669)

-Naissance en 1606 à Leyde (Pays bas mais à l’époque on appelle les Pays Bas, Les Provinces Unies), c’est le huitième enfant de sa famille

-Pas d’études spécifiques, il a tjs été intéressé par la peinture, en 1621, il s’y consacre entièrement en devenant apprenti d’un artiste local : Jacob Van Swanenburgh (Hell est le nom d’une de ses peintures)

-6 mois de stage à Amsterdam chez Pieter Lastman (plus grand artiste de l’époque qui a peint Hagar and the Angel)

-Il fonde ensuite son propre atelier dans sa ville natale à Leyde en 1625 (artiste indépendant)

- Et dès 1633, sa réputation est telle qu'on lui commande une série d'œuvres.

Les nombreux autoportraits effectués ont aidés à reconstituer sa vie. C’est pourquoi on connaît beaucoup de détails dans sa vie en général mais aussi dans sa vie plus personnelle : marié à une riche femme ; 4 enfants dont trois morts en bas age et la mort du dernier, Titus en 1668 ; sa femme decede de la tuberculose ; il vit finalement en concubinage avec une autre femme avec qui il aura une fille ; il est blâmé de l’Eglise, vend sa maison et voit sa popularité et sa renommée, chuter… il meurt finalement le 4 octobre 1669, pauvre et solitaire.

Il a peint près de 400 peintures1, 300 eaux-fortes et 300 dessins (l’eau forte est une sorte de gravure sur une plaque métallique effectuée à l’aide d’un acide ; Rembrandt est l’un des plus grand aquafortistes du XVIIe siècle). Il cherche aussi la perfection au niveau du clair-obscur et s’aide des trois techniques différentes : eau forte, pointe sèche et burin.

2) Etude de l’oeuvre (faite en 1669 ; exposée au State Hermitage Museum, St. Petersburg)

Rembrandt a une soixantaine d’années lorsqu’il peint Le Retour Du Fils Prodigue, et pleure encore son propre fils, Titus, c’est pourquoi il va mettre toute son intériorité à peindre ce père prodigue en miséricorde.

Le fils :

Il est peint comme une sorte de condamné, ses cheveux rasés comme un sorti de prison, sa tunique déchirée, un pied nu, l’autre à moitié (Les pieds nus dans la peinture du 17ème siècle signifient souvent l’attitude d’adoration prêtée aux anges).

Redevenir petit enfant pour se blottir tout contre son père, la tête nichée tout contre son corps.

Enfin délivré de ses fausses richesses, celles de ses plaisirs, il peut maintenant comprendre la vraie richesse du Père : celle de son amour sans condition. Et le manteau royal posé sur les épaules du Père peut maintenant envelopper à nouveau le fils.

Le père :

Un visage ridé et presque aveugle, aux yeux usés d’avoir guetté l’improbable retour.

Une stature arrondie, presque

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