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Démocratie et pouvoir

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Par   •  18 Novembre 2017  •  Cours  •  1 618 Mots (7 Pages)  •  1 027 Vues

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Tocqueville, le penseur de la démocratie moderne démontre dans son ouvrage de la démocratie en

Amérique que la société démocratique est toujours confrontée à une terrible alternative entre la

liberté et la servitude.  

Pour John Adams "la démocratie ne dure jamais longtemps, elle finit vite par se vider, expirer et

s'éteindre elle-même. Il n'existe aucune démocratie qui ne se soit pas suicider d'elle-même." 

Thomas Jefferson "la démocratie n'est rien d'autre que le pouvoir des gangsters, où 51% (majorité)

du peuple peut retirer les droits des 49% restant".  

Aristote "la démocratie illimitée est une tyrannie étendue sur un large nombre de personne ».  

Frédérique Bastiat "l'Etat est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s'efforce de vivre au

dépend de tout le monde".  

Marc Twain "aucune vie humaine, aucune liberté, aucune propriété n'est en sécurité quand les

législateurs se réunissent". 

La réponse à cette notion de démocratie est difficile à interpréter au regard des évènements, des

gouvernements, lesquels se sont souvent déclarés démocrates ou d'un ordre démocratique, sans en

connaître les principes. En effet, des régimes totalitaires se sont voulu démocrates comme par

exemple, en 1917 avec la révolution bolchévique où les personnes qui ont compté sur cette

révolution se disaient démocrates, on a vu aussi se développer des démocraties populaires qu'elles

soient socialistes, nationales, ou encore des démocraties très musclées, des démocraties de style

véritablement militaire. 

Pour comprendre ses différentes déviances, il faut revenir sur les deux conceptions originels et

antagonistes de la démocratie. A ce sujet, le politologue Giovanni Sartori écrivit "la démocratie est le

nom pompeux de quelque chose qui n'existe pas". Cependant, on peut observer que les préambules

des constitutions font souvent de très belles allusions à un pouvoir du peuple exercé par lui et pour

lui. A ce sujet, la réelle présence d'une autorité populaire qui serait assurée directement et

quotidiennement par la masse des citoyens à beaucoup de mal à être démontrée. Ainsi donc la

démocratie tente davantage à ressembler à une construction symbolique, construction où la

pratique concrète de l'autorité échappe finalement au peuple pour en revenir au gouvernant qu'il

a élu. Or aujourd’hui, ces représentants des citoyens se trouvent élus pour une certaine durée mais

sans réels mandats précis. Ainsi donc on peut dire que les élus vont bénéficier d'un contrat de

confiance qui les places en détenteur de la souveraineté nationale ou encore selon certain de la

souveraineté parlementaire. Ainsi donc dans la démocratie le pouvoir va appartenir à ceux qui

parlent au nom du peuple tant que les électeurs ne les ont pas révoqués à la législature suivante.

Ainsi, lorsque l'on s'intéresse à la finalité de l'enjeu démocratique, deux écoles de pensé et de

sensibilité vont s'affronter.  

Les premières écoles conçoivent la démocratie comme un pur mécanisme de gouvernement c’est-à-

dire qu'il n'y aurait aucune visée sociale ou historique.  

Les secondes écoles interprètent la démocratie moins comme un agencement institutionnel qu'un

projet de société lequel serait destiné à promouvoir l'accomplissement aussi bien personnel que

collectif que tous les citoyens. Dans cette perspective, on peut distinguer deux idées :

- Premier, le modèle libéral de la démocratie qui est dite démocratie procédurale

- Deuxième modèle est la démocratie substantielle ou alors démocratie de progrès.  

Le modèle de la démocratie procédurale : cette démocratie se caractérise comme un ensemble

d'institution où plus encore comme la mise en place de règles du jeu politique.  Son objectif tant à

préserver les individus en même temps que la société contre tous les risques de dictature et cela qu'il

s'agisse des risques représentés par des régimes totalitaires ou encore qu'il s'agisse d'un danger

potentiel provenant d'une tyrannie de la majorité au sein justement d'un régime représentatif. Ce

type de démocratie se présente donc comme un système de protection et comme une forme de

gouvernement minimale. Cette démocratie pose d'un côté que la garantie des droits de chacun

provient avant tout du respect des règles et de procédures de nature juridique lesquelles vont

interdire toute action abusive de la part de l'Etat.

De l’autre côté, elle cantonne cet Etat dans une fonction dite subsidiaire en lui interdisant toute

intervention novatrice, qui pourrait outrepasser les droits que les citoyens lui ont consenti

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