Commentaire de texte sur Georges Burdeau, L'Etat

TD Droit constitutionnel :

Commentaire de texte : Georges Burdeau, L’État, Seuil, Paris, 1970, p. 13-15

« L’État peut être légal, mais il n’est légitime que lorsque, à la tête de la nation, il reste l’arbitre qui garantit la justice et ajuste l’intérêt général aux libertés particulière. »

Albert Camus

Ce texte est un extrait de « L’État », un ouvrage écrit par Georges Burdeau, en 1970.

L’auteur a été la plupart de sa vie un professeur de droit dans des universités comme paris II ou encore rennes. Il est connu pour ses ouvrages de droit dont « L’État ».

Burdeau a connu la première et la seconde guerre mondial ainsi les changements de régime. Dont le régime de vichy.

Le texte présente un intérêt car il nous donne des précisions sur L’État. Comment il est conceptualisé, sont importance pour la nation.

 L’auteur semble vouloir nous transmettre une certaine façon de ce représenté l’état ou plutôt comment la société ou les individus perçoives l’état.

 Nous allons nous demander avec l’aide du texte, qu’est-ce que l’état pour la nation, d’après Burdeau ?

Pour répondre à cette problématique nous allons diviser le texte en deux parties. Une première qui s’intitulera : Un État aux actions concrètes. Et une seconde intitulée : L’État une invention subjective.

1. Un État aux actions concrètes :

1. Personnification de l’État :

Le fait de personnifié l’état est un moyen pour la nation de pouvoir se raccrocher à une figure qui exerce le pouvoir. Pour ce rassuré, car avant l’état, il n’y avait que désordre et chaos. Pour se sentir en sécurité il lui faut se référer à une personne. Burdeau utilise des adjectifs fort pour qualifier l’état en le représentent comme une personne à part entière. « Nous lui prêtons toutes les passions humaines. »

Nous avons connu à travers l’histoire de nombreuses représentations de l’état. Il est en perpétuelle évolution et tend à s’amélioré au fil des siècles. La nation française parle de l’état comme une personne pour aussi ce facilité la tâche, pour ne pas énumérer toute la constitution du gouvernement. Ainsi nous pouvons penser que l’auteur souhaite nous faire réfléchir sur le fait qu’effectivement la nation personnifie l’état mais oublie avant tout pourquoi elle le fait.

1. Une autorité légitime :

L’État est visible dans le pays où il exerce sa domination, sous plusieurs formes. L’auteur nous les présentes, « Nous voyons des gouvernants, des services, des territoires (…) les cartes, le pointillé des frontières, »

Burdeau évoque aussi l’autorité, ce n’est pas forcement qui exerce l’autorité qui nous intéresse dans cet exercice, mais plutôt pourquoi la nation accepte cette autorité. Le pouvoir de l’état est un phénomène d’autorité qui ne perdure que s’il y a des individues qui accepte l’autorités. La nation accepte l’autorité de l’état, elle conçoit qu’elle a besoin de cette autorité pour garder la société stable. Mais cette légitimité vis-à-vis de l’état n’a pas de limite son « allégeance » peut être inconditionnel. On peut s’appuyer sur l’expérience de Burdeau. Centaine personne étant nationaliste pourrai rester soumis à l’état même si celui si ne ce souci plus des intérêts du peuple on l’a vue durent la seconde guerre mondiale.  

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