COURS D’ORGANISATION DE L’ENTREPRISE
Commentaire de texte : COURS D’ORGANISATION DE L’ENTREPRISE. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Quentin Lassauge • 10 Mars 2016 • Commentaire de texte • 1 595 Mots (7 Pages) • 910 Vues
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COURS D’ORGANISATION DE L’ENTREPRISE
CHAPITRE 5 : Vers de nouvelles formes organisationnelles
- Le changement de modèle organisationnel est un processus complexe
- Il faut déjà relativiser le degré de généralisation du taylorisme :
- Le travail à la chaine « type » n’a jamais concerné l’ensemble des ouvriers
- Le taylorisme n’a été qu’une tendance
- Il n’existe pas de changement sans continuité : on observe aujourd’hui la poursuite ou le renouvellement de certains principes du taylorisme :
- Dans les services, le secteur des centres d’appels, celui de la restauration rapide (exemple : McDo) font appel aux principes de la standardisation, de la prescription des tâches ou du contrôle des temps
- Le changement organisationnel est aussi un phénomène de mode (cf TD)
S1 : La remise en cause du taylorisme
- Le système de production taylorien est remis en cause à 3 niveaux :
- Remise en cause d’un point de vue sociale
- Remise en cause techniques
- Remise en cause économique
LA REMISE EN CAUSE SOCIALE DU SYSTEME DE PRODUCTION TAYLORIEN :
- Dès des années soixante, des comportements de refus de la part des salariés :
- Niveau élevé des malfaçons
- Augmentation de l’absentéisme (salariés n’ont aucun intérêt à leurs boulots)
- Grève des OS
- Fort turnover, etc
- Les raisons de cette remise en cause :
- Les progrès de la scolarisation qui rendent moins acceptable le travail hyper spécialisé
- Le contraste entre une société aux valeurs de plus en plus ouvertes et un système d’entreprise empreint d’autoritarisme
LA REMISE EN CAUSE TECHNIQUE DU SYSTEME DE PRODUCTION TAYLORIEN :
- Les tâches répétitives et spécialisées, traditionnellement prises en charge par les hommes, le sont de plus en plus par les machines.
- La performance du travail ne repose donc plus sur la vitesse d’exécution, mais sur la capacité à piloter des installations automatisées
- Le travail ne peut plus se résumer à une série de tâches simples prescrites par le bureau des méthodes
- Dans ce cadre, les salariés doivent donc disposer d’une certaine marge d’autonomie, de réflexion, d’initiative
LA REMISE EN CAUSE EN CAUSE ECONOMIQUE DU SYSTEME DE PRODUCTION TAYLORIEN
- L’environnement de l’entreprise évolue et se caractérise par une forte instabilité
- Liée à l’augmentation de la concurrence nationale et internationale
- Liée à la saturation des marchés d’équipement
- A partir de la fin des années 70, la gestion de l’entreprise devient plus commerciale et accorde une place importante au marketing
S2 : L’organisation flexible
- L’objectif de la flexibilité consiste à pouvoir envisager des variations de production rapides et continues
- Il s’agit aussi bien des variations des volumes de production, que des variations des produits ou des procédés
- 2 remarques :
- Il ne faut pas opposer flexibilité et production de masse
- La contrainte de coût reste centrale mais elle ne repose plus sur les économies d’échelle
- Le modèle de production flexible :
- Le modèle d’organisation flexible s’inspire des méthodes de production japonaises
- Elles ont notamment été mises en œuvres par les ingénieurs de Toyota dans les années 50
- C’est pourquoi on parle du « toyotisme » (LEAN production ; maigre)
- Le toyotisme n’est cependant qu’une des formes de la production flexible, qui met particulièrement l’accent sur la réduction des coûts
- Les principes :
- Juste-à-temps (produire que ce que veut le client) (JAT) et flux tirés
- Un processus de production est constitué d’une succession de postes de production, allant d’amont en aval, des matières premières aux produits finis
- Dans une organisation classique on fait une estimation prévisionnelle de la demande, et on détermine ensuite les ordres de production et les quantités de stocks intermédiaires
- Le JAT consiste à produire uniquement lorsque le besoin aval s’est explicitement manifesté
- Pour cela, on utilise un système de fiches qui déclenchent la production : le Kanban
- Management par la qualité, souvent résumé par le principe des 5 zéros :
- Zéro panne (fiabilité des installations)
- Zéro défaut (qualité des produits)
- Zéro stocks (réduction maximale des stocks de fabrication)
- Zéro papier (élimination des lourdeurs administratives)
- Zéro délai (limitation des retards)
- Les moyens
- L’organisation en ilots
- Dans une organisation à la chaine, tous les équipements réalisant le même type d’opération sont regroupés (permet de gagner sur la spécialisation)
- Dans une organisation en ilots, les postes de travail effectuant des opérations successives sont implantés côte à côte
- Cela simplifie la gestion des stocks de production mais exige une certaine polyvalence de la main d’œuvre
Production à la chaine Production en ilots
(machine de type A, atelier A, [pic 1][pic 2]
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