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Que gagnons-nous à travailler ?

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Par   •  26 Mars 2020  •  Dissertation  •  1 176 Mots (5 Pages)  •  1 610 Vues

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Que gagnons-nous à travailler ?

L’homme se plaint toujours d’avoir du travail, car le travail demande beaucoup d'effort et est pénible.

Le travail, vient du latin “tripalium” (trois pieux), désigne un instrument de de torture pour attacher les bêtes durant le labour de la terre. Par, cette étymologie on perçoit le travail comme souffrance et contrainte. Or, dans notre société, le chômage ( absence de travail) est très mal vécu par beaucoup comme étant une vraie souffrance et on un seul désir est de retrouver du travail. Ainsi la question de pose, de savoir que gagnons-nous à travail.

Cette question soulève la problématique de savoir si l’homme ne fait que gagner en travaillant.

Dans un premier temps, nous verrons qu’avec le travail on gagne sa vie, puis nous constaterons que le travail est une source d’humanité. Enfin, nous terminons en remarquant que l’homme perd quelque chose à tavail.

Gagner en travaillant demeurer dans ce qu’il vise, c’est-à-dire que nos besoins matériels et vitaux sont satisfaits. Car dans ce cas, nos besoins sont la raison de travailler.

Le travail est l’effort que l’homme doit accomplir pour entretenir sa propre vie, ce qui signifie que je dois produire pour consommer, pour survivre.

Le travail d'après Arendt dans sa citation de son ouvrage Condition de l’homme moderne “ on dit souvent que nous vivons dans une société de consommateurs, et puisque le travail et la consommation ne sont que deux stades d’un même processus imposé à l’homme par la nécessité de la vie, ce n’est qu’une autre façon de dire que nous vivons dans une société de travailleurs” , est l’ensemble des occupations qui pourvoient aux besoins de la vie, c’est l’activité de production du nécessaire celle qui fournit les besoins de consommation nécessaires à l’entretien de la vie, ainsi on peut opposer la nécessité à la liberté. Car celui qui travaille, fait toujours les mêmes gestes, donc le travail est une sorte de répétition.

En travaillant, on gagner sa vie ainsi on gagne sa survie, ce travail est fait comme étant des actions répétitifs.Mais est-ce la seul chose qu’il peut gagner en travaillant? Maintenant, nous allons voir que l’homme gagne son humanité en perdant son animalité.

Dans l'ouvrage de Marx qui s'intitule La Capitale, il définit le travail comme étant une activité essentiellement, principalement humaniste. "Le travail, dit-il, est de prime abord un acte qui se passe entre l’homme et la nature", c’est-à-dire un acte par lequel, en transformant la nature extérieure à lui, l’homme se transforme lui-même : "En même temps qu’il agit par ce mouvement sur la nature extérieure et la modifie, il modifie sa propre nature et développe les facultés qui y sommeillent". Ce que je gagne en travaillant, c’est mon humanité elle-même.

Marx distingue de cette manière l’activité des animaux producteurs et le travail humain(la distinction entre les productions de l’homme et les productions de la nature ), " Mais ce qui distingue dès l’abord le plus mauvais architecte de l’abeille la plus experte, c'est qu’il construit la cellule dans sa tête avant de la construire dans la ruche. Le résultat auquel le travail aboutit préexiste idéalement dans l’imagination du travailleur."

De plus, l’homme prend conscience de son pouvoir de transformer la nature lorsqu’il contemple les produits du travail humain (maisons, routes, objets, etc.) et que par le travail, il transforme le monde autour de lui pour le rendre plus agréable à habiter et plus adapté à mes désir et devient

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