Engagement des femmes à la lutte armée menée par le Parti communiste Sentier lumineux au Pérou
Commentaire de texte : Engagement des femmes à la lutte armée menée par le Parti communiste Sentier lumineux au Pérou. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar fatoumata2003 • 1 Mars 2022 • Commentaire de texte • 1 090 Mots (5 Pages) • 333 Vues
Bah Fatoumata t7
CONTE RENDU D’ARTICLE GEOPOLITIQUE
L’ENGAGEMENT DES FEMMES DANS LA LUTTE ARMÉE AU PÉROU
Entre compagnonnage révolutionnaire, militantisme politique et domination
masculine
Docteure en sociologie de l’Institut des hautes études sur l’Amérique latine, Camille Boutron est chercheuse à l’Institut de recherche stratégique de l’École militaire (IRSEM) au sein du domaine « Défense et société ». Ses travaux portent sur les questions de genre en situation de conflit armé et plus particulièrement sur la place des femmes dans les organisations armées et la réorganisation des rapports sociaux de sexe en sortie de conflit. Actuellement, elle s’intéresse aux politiques internationales du genre dans le cadre de la paix et de la sécurité internationale et à la place des femmes dans les organisations armées.
Institut de recherche stratégique de l’École militaire (IRSEM), 75007 Paris SP 07, France.
Cet article interroge les apports des femmes à la lutte armée menée par le Parti communiste péruvien Sentier lumineux. En intégrant l’émancipation féminine au sein de son projet révolutionnaire, le parti maoïste qui prend les armes contre l’État péruvien en 1980 a su constituer une importante militance féminine. On observe cependant des contradictions entre la remise en question des rôles traditionnels de genre dans la société péruvienne et l’expérience concrète de la lutte armée. Les militantes sendériste se voient en effet avant tout mobilisées dans des activités de propagande, de logistique, d’intelligence militaire, de soin médical ou encore dans des tâches reproductives et sexuelles, limitant ainsi les gains suscités par la lutte armée.
Entre 1980 et 2000, le Pérou a vécu un conflit interne armé qui s’est soldé par un nombre de victimes sans précédent dans l’histoire de l’Amérique latine. Les protagonistes de la lutte armée furent aussi bien des collectifs subversifs (PCP-SL et MRTA) que l’Armée et la Police ainsi que la population paysanne organisée en milices (rondes paysannes). Les conséquences furent évidemment dramatiques puisqu’en plus des nombreuses pertes humaines qu’il faut déplorer se combinait la tragique désagrégation du lien social. Les femmes qui participèrent directement ou indirectement au conflit, si elles ne sont pas aujourd’hui décédées, portent les stigmates des affrontements : cicatrices, viols, grossesses non désirées, stress post-traumatique. Il s’agit ici des victimes des deux camps, mais aussi de celles qui se sont converties en agent de la justice pour récupérer leurs proches, leurs époux et leurs fils, formant ainsi les premiers collectifs de revendication des droits de l’homme. Cependant, celles qui ont bénéficié de la reconnaissance médiatique sont sans nul doute celles qui ont perpétré les crimes : les femmes qui ont pris les armes comme militantes, combattantes ou comme membres des forces de l’ordre .
L’auteur a travailler sur ce article en exploitant différent sources pour appuyer ses propos , il ses appuyer sur la commission de la vérité et de la réconciliation (CVL) qui est une commission péruvienne chargée principalement d’élaborer un rapport sur le conflit armé péruvien entre 1980 et 2000 , il s’appuis aussi sur des livre comme celui de DEGREGORI , CARLOS IVAN , la montée du sentier lumineux , Ayacucho 1969-1979 ou le livre la place du terrain dans la construction de l’objet de Maryvonne charmoillot et de Laurence , il s’appuis aussi sur des partis politique comme L’Alliance populaire révolutionnaire américaine (APRA) est un parti politique fondé par Haya de la Torre au début des années 1930. Il fut longtemps considéré comme illégal par les divers gouvernements s’étant succédé au Pérou entre 1930 et 1980, à l’exception de quelques courtes périodes , il s’appui ensuite sur des Entretien réalisé par Narda Henríquez et Sofia Macher le 12 mars 2003 à Lima ou encore Entretien réalisé par l’auteure en mai 2007 à la prison de haute sécurité de Chorrillos II , il s’appuis aussi sur plusieurs témoignage Témoignage n o 700016, recueilli par Élizabeth Selem le 9 août 2002 à la prison de haute sécurité de Chorrillos II , il s’appuis sur plusieurs investigation ou documentaire : « Hay très parlementarios en las filas de Sendero : Chata “Judith” », Darío Hoy, 30 mai 1986 (Centro de docu - mentación e investigación del lugar de la Memoria, LUM).
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