L'ethnocentrisme vu par Claude Levi-Strauss
Commentaire de texte : L'ethnocentrisme vu par Claude Levi-Strauss. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar matheolew • 3 Octobre 2022 • Commentaire de texte • 412 Mots (2 Pages) • 384 Vues
Claude Levi-Strauss : 1908 à 2009 : anthropologue ( çà veut dire qu’il faisait des recherches sur les sociétés humaines (aspect social, culturel, ethnique……) pour mieux les comprendre et les aider à accepter certains changements.
Il était aussi ethnologue c’est-à-dire qu’il était sur le terrain pour réaliser ses propres enquêtes et livrer ses conclusions.
- Dans ce texte l’auteur part d’un constat :
Depuis des temps très anciens l’être humain répudie ( refuse sévèrement ) ,les formes culturelles, morales, religieuses, sociales, esthétiques, très éloignées de celles auxquelles il s’ identifie
1ère question qui me vient à l’esprit
De nos jours on parle du « droit à la différence « mais est-ce bien une réalité ?
- Claude Levi-Stauss Reprend 2 mots qui ont été véhiculés à travers les siècles et qui exprime la non acceptation de cette différence :
- Barbare : le premier sens de ce mot se rapportait à une articulation que l’on ne comprenait pas comme le « charabia « des oiseaux.
- Sauvage : ce mot se rapporte au monde des animaux ;
2ème question
En utilisant ces mots est-ce que le monde de l’être humain ne s’oppose pas à celui de la nature ? ( Pourtant cette nature est celle qui nous permet de vivre. )
- Ces deux mots visent à rejeter hors de la culture, à la nature tout ce qui n’est pas dans la norme qui encadre notre vie. ( la culture humaine est opposée à un autre genre de vie animale )
Il y a là un refus d’admettre une diversité culturelle.
L’auteur montre qu’il y a là un paradoxe ( une contradiction ) :
Car en refusant le statut d’humain à ceux que l’on qualifie de barbare ou de sauvage, on leur emprunte une de leurs attitudes et on devient nous-même barbare, sauvage.
Questions sur l’ethnocentrisme :
Synonyme du mot : nationalisme, chauvinisme
Définition du mot: On privilégie les normes et les valeurs de notre propre société pour analyser les autres. Notre société est le seul modèle de référence.
- Nous avons conscience de vivre dans un monde fragile , d’être acteur de ce monde, de faire partie intégrante de ce monde : l’ethnocentrisme n’est-il pas un frein à une évolution positive de notre monde?
- Le fait de n’avoir que notre type de culture en référence ne conduit- il pas au mépris de l’autre ,au racisme ?
- Si on surestime notre groupe social ne dévalorise-t-on pas celui de l’autre ?
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